La parole poétique comme…

Lumière dans l'œil

La parole poétique comme guide vers les étoiles, qui illumine ma vie et me montre la voie, la voie de mon destin, celle qui devrait être suivie par moi et par tous ceux qui, comme moi ne savent plus où aller, où ne pas aller et de la nécessité d’avancer.
La parole poétique comme chemin vers la dignité, pour m’élever dans la société sans réellement m’en vanter, comme quelqu’un qui me prendrait la main pour m’aider, petit-à-petit, sans forcer et qui par là aiderait les autres à avancer.
La parole poétique, enfin, comme passage vers un autre monde… Un monde comme il me plairait, où tout ne serait que paix. Douce sonorité à mes oreilles, perdue au fond de mes pensées… Une larme se forme et commence à couler, doucement, sans se presser, sur mon visage apaisé. Un jour, elle permettra de me libérer, de libérer le monde, un monde imparfaitement parfait dans lequel je vis cachée. Avec pour seul espoir ces quelques lueurs surgissant de la nuit noire, comme mon désespoir.

Nouvelle à chute

Pavés anciens du nord de la France, près de Lille (Lesquin)

Jean était un garçon d’une petite dizaine d’années. Il avait les cheveux châtains et des yeux bruns. De taille normale, il était plutôt mince pour son âge. Il habitait à Gruson, et dans son quartier, la plupart des personnes le connaissaient. Il était passionné de cyclisme. Plus tard, il rêvait de devenir coureur cycliste. Plusieurs fois par semaine, il enfourchait son vélo et allait se promener. Il pouvait s’en aller seul ; ses parents avaient confiance en lui. Il aimait bien longer la Marque ou aller jusqu’à Bouvines, Cysoing ou Sainghin-en-Mélantois. Quand ses parents l’accompagnaient, le dimanche, ils allaient jusqu’à Lesquin, à l’aéroport, regarder les avions s’envoler… Tous les ans, il allait voir le Paris-Roubaix. Le Carrefour de l’Arbre, aussi appelé Pavé de Luchin, c’est comme ça que s’appelait le secteur de course pavé qui passait près de chez lui. C’était l’un des passages les plus difficiles du Paris-Roubaix mesurant 2100 m, classée cinq étoiles. En anecdote, c’était le lieu central de la bataille de Bouvines.

« Un clochard s’est encore installé sous le pont de la rue du Maréchal Leclerc (au-dessus de la Marque)… Je peux l’observer depuis ma fenêtre. Il doit bien avoir la moitié de mon âge, je dirais qu’il a la quarantaine… Ses cheveux noirs hirsutes ont l’aspect vieilli… Son teint est hâlé, son visage est amical et souriant et ses yeux sont ceux d’une personne ayant eu une vie difficile… Il est grand et paraît costaud… Aujourd’hui, c’était jour de marché. Du coup, je me suis levée à 7h00 du matin… J’ai déjeuné une tranche de pain avec de la confiture, le tout trempé dans ma tasse de café… un pur délice ! Au marché, j’ai acheté un bifteck de cheval chez le boucher, des fruits chez le primeur et du maroilles et du beurre chez la fermière. En revenant, je suis passée à la boulangerie et j’ai acheté un bouleau. En rentrant, j’ai cueilli une salade du jardin et quelques brins de ciboulette. Pour le midi, je me suis préparé le bifteck de cheval avec de frites et de la salade. J’ai occupé mon après-midi en me tricotant une paire de bas vert bouteille… »

Comme tous les garçons de son âge, Jean allait à l’école. Mais, il avait quand même son mercredi après-midi et son samedi matin de libre. C’était à ces moments-là qu’il allait se promener. Il en profitait aussi, parfois, pour jouer au football avec ses amis. Quand il pleuvait, il dessinait ou bricolait avec son père. Mais les autres jours de la semaine, dès qu’il rentrait, il prenait un goûter (une tartine de pain beurrée saupoudrée de copeaux de chocolat et un verre de lait) et sa mère lui rappelait qu’il fallait faire ses devoirs… Jean était un bon élève, mais n’aimait pas tellement l’école ; il préférait s’amuser… Il aimait bien jouer avec son chien, Eldiablo, un cocker zibeline. Il avait deux ans et s’appelait Eldiablo parce qu’il était tout fou…

« J’ai apporté quelques biscuits et une bouteille d’eau au clochard. On a discuté et il m’a dit qu’il s’appelle Serge. Il est aimable et poli, un bon bougre quoi… Françoise m’a invité pour le café, j’y suis allée et je lui ai offert un bouquet de roses de mon jardin (elles sont belles en cette saison, j’en ai mis des rouges, des roses et des blanches)… On a mangé une tarte aux pommes et des cerises au kirsch (délicieux…). Elle m’a montré le modèle d’un pull en jacquard qu’elle réalise pour son mari (marron avec des losanges multicolores) et l’on a regardé des photos du petit dernier de sa famille, le 6e enfant du fils de la fille de la mère de sa belle-sœur. Il est beau, mignon, ressemble à sa mère, mais a les mêmes oreilles et le même nez que son père. »

Ce jour-là, Jean s’en souvint longtemps. C’était le jour du Paris-Roubaix. Les cyclistes devaient arriver. C’était l’euphorie. Les personnes du dernier rang poussèrent celles qui étaient devant pour voir leur « héros » et à un moment la barrière céda. Jean était au premier rang pour pouvoir voir ce qui se passait. Ses parents l’avaient laissé seul. À cause de son petit gabarit, il se retrouva rapidement sur la route, seul, démuni… Les gens crièrent de plus en plus fort, tout le monde avait les yeux rivés sur les cyclistes qui arrivaient, personne n’avait remarqué le drame qui allait se produire… À un moment, Jean sentit qu’il était soulevé du sol, empoigné à son épaule… Il fut reposé sur le sol, derrière les barrières. Il était tellement bouleversé qu’il n’eut même pas l’idée de regarder qui l’avait sauvé. Personne n’avait vu le sauveur, tous regardaient les cyclistes…

« Aujourd’hui, c’est le Paris-Roubaix. Les petits-enfants sont venu manger le clafoutis aux cerises que leur grand-mère a préparé. Ils sont partis voir la course. Moi, je n’ai pas eu tellement envie de sortir. J’ai pu observer ce qui se passait depuis ma fenêtre. À un moment, j’ai pu voir que les personnes derrières commençaient à pousser celles devant, la barrière a cédé et un jeune garçon s’est retrouvé sur la route, personne ne l’a remarqué. C’est à ce moment que Serge est sorti de nulle part et qu’il a tiré ce garçon par l’épaule. Personne ne l’a vu à part moi… Quand les petits-enfants sont revenus, je ne leur ai rien raconté. C’est mon secret et personne ne le saura. C’est malheureux que les gens ne se rendent jamais comptes des exploits de certaines personnes… »

Pour les fans du Paris-Roubaix ou ceux qui sont intéressés, j’ai un tableau dans Pinterest sur le sujet.

Désiré à Paris

Tour Eiffel

Pour cette rédaction, il fallait écrire une seule scène et on pouvait commencer n’importe où dans l’histoire. J’ai décidé de commencer à l’acte II.


Résumé de l’acte I : L’histoire se déroule au XXe siècle. Désiré est un chti d’une vingtaine d’année. Il arrive à Paris, où Gérard, un vieux marchand l’embauche pour qu’il l’aide.

Acte II

Scène 1

Gérard, Désiré

(Sur la scène, il y a un sac, des cageots vides et un étal. Gérard est derrière l’étal.)
Gérard : Ah ! Venez çà Désiré… Portez ce cageot de framboises là-bas.
(entre Désiré)
Désiré : Ch’est bon cha les frambiches. (au public) J’ai eun tiote idée… Je vais prendre l’cageot de frambiches et je vais me mucher din l’sac pour pouvoir les minger.
(Désiré part se cacher dans le sac et Gérard le cherche)
Gérard : C’est bizarre ça… Où est donc passé ce fichtre Désiré ?
Désiré : J’eto ici m’sieur.
Gérard : (surpris) Où vous cachez vous donc ?
Désiré : (hésitant) Din… Din l’sac.
Gérard : (un peu énervé) Mais que faites vous dans ce sac ?
Désiré : Heu…
Gérard : (le coupe) Ne me dites rien… Laissez moi réfléchir…
Désiré : Ch’est à dire que…
Gérard : (le coupe) Mais, au fait, qu’avez vous fait de mes framboises ?
Désiré : Vos frambiches ?
Gérard : (énervé) Oui, mes framboises !
Désiré : Ah ! Vous voulo dire vos frambiches !
Gérard : (exaspéré) Oui, c’est ce que je viens de dire ! Maintenant, sortez de ce sac ! (Gérard donne un coup de pied dans le sac.)
Désiré : Non, j’veux point sortir…
Gérard : (toujours énervé) Désiré… Ceci est un ordre ! (Il donne à nouveau un coup de pied dans le sac.)
Désiré : Ch’est bon, ch’est bon, je sors…
(Désiré sors du sac, il a des traces de jus de framboises autour de la bouche, jusque sur les joues. Il se tient debout, face à Gérard.)
Gérard : Ah, ah ! Je vous ai pris la main dans le sac !
Désiré : (étonné) Ah non m’sieur, je n’avos nin qu’la main din l’sac, j’etos tout entier din l’sac !
Gérard : Oui, bon, continuons. (s’énervant) Tu as mangé mes framboises !
Désiré : (qui boude) Alors là, j’eto nin d’accord. Hein !
Gérard : Mais pourquoi ?
Désiré : Parce que ch’eto vous qui m’les avio donné…
Gérard : Mais tu les as quand même mangé ?
Désiré : Oui, mais…
Gérard : (le coupe) Pendard !
Désiré : (étonné) Vingt diou ! Qu’est che que cha voulo dire cha ?
Gérard : (ne l’écoutant pas) Tu as détruit ma seule richesse ! (Il fond en larmes.)
(Désiré s’enfuit et Gérard lui court après. Ils tournent en rond sur scène.)
Gérard : Attends que je t’attrape !
(Ils continuent de courir, mais Désiré rattrape Gérard. Lorsque Gérard s’arrête de courir, Désiré est juste derrière lui.)
Gérard : Bandit ! Coquin ! Fripon ! Gueux ! Requin ! Scélérat ! Vaurien ! Où est tu passé fripouille ?
Désiré : (il tape sur les épaules de Gérard avec ses mains) Bouh !
Gérard : (crie) Ahhhhhhh !
Désiré : (plié en deux) Hi ! Hi ! Hi ! Ha ! Ha ! Ha ! Qu’est che que ch’eto drôle !
Gérard : (très énervé) Et en plus, tu ose te moquer de ton maître !
Désiré : (étonné) Bah ouai…
Gérard : (un peu calmé) Tu es renvoyé ! Ren-voy-yé !
Désiré : On pourro p’t’être arranjo cha… Cha, ch’est eun bourse pleine d’écus, ch’est pour vous !
Gérard : (lui donne une tape dans le dos) Allons ! Je blague ! Viens, on rentre… (ils discutent tout en sortant) Au fait, tu m’avais dit que c’était quoi la langue que tu parle ?
Désiré : Ch’est le parlache eud l’Avesnois ! (Ils sortent)
(Noir)

Rencontre avec Elephant man dans une rue de Lille

Elephant Man

Alors que vous vous promenez dans une rue de Lille vous voyez Elephant man derrière une grille. Racontez cette histoire de quatre façons différentes.

Première version

Le narrateur n’est pas un personnage de l’histoire. Il raconte ce qui se passe à la 3e personne.

Clara se promenait dans les rues de Lille avec sa sœur, Yseult. Au détour d’une rue, elle vit un homme atteint de l’éléphantiasis, derrière une grille. Dans un premier temps, elle eut peur, parce qu’elle ne s’attendait pas à voir quelqu’un. Elle a crié et sa sœur l’a rassurée. Finalement, prise de pitié, elle chercha quelque chose qu’elle pourrait donner à cet homme. Et là, elle tomba sur les cookies qu’elle avait emportés pour le goûter. Elle en proposa à l’homme qui accepta et leur expliqua où la clé était. Elles le libérèrent, l’homme les remercia et elles s’en allèrent.

Deuxième version

Vous racontez à un ami ce qui s’est passé dans une lettre.

Hellemmes, lundi 18 septembre 2013

Salut Mathilde,

Je t’écris pour te raconter quelque chose… Tu peux pas imaginer ! Aujourd’hui, en rentrant d’Euralille avec Yseult, on tourne au bout d’une rue, et là… bam… on tombe sur un mec derrière une grille. J’ai eu peur… j’m’y attendais pas. Finalement, je lui ai donné des cookies et il nous a expliqué comment lui ouvrir la grille, on l’a aidé à sortir et on est parti. Ah, oui… j’ai oublié, l’homme, il s’appelait Elephant man et il était tout gonflé de partout.

Bisous, à +

Clara

Troisième version

Elephant man raconte ce qui s’est passé.

Ça faisait un bout de temps que j’étais derrière cette grille… Je savais comment sortir de cet endroit humide et glauque, mais j’avais besoin de complices. Et aujourd’hui, voilà que deux jeunes filles d’une quinzaine d’années arrivèrent. L’une des deux, la plus baraquée, a eu peur. L’autre, plus frêle, l’a rassurée et la première m’a proposé des cookies que j’ai daigné accepter. Je leur ai expliqué comment me sortir de là, elles m’ont écouté attentivement et ont suivi mes instructions à la lettre. Je les ai remerciées et elles sont parties.

Quatrième version

Une caméra de surveillance a enregistré la scène.

Deux jeunes filles arrivent au détour d’une rue. Elles aperçoivent un homme derrière une grille. L’une des deux prend peur et l’autre la rassure. La première donne des biscuits à l’homme. Les deux libèrent l’homme et s’en vont.

Poème en allemand

J’ai eu cet exercice en cours, le but était d’écrire un poème en allemand qui parle du tout premier jour d’école, quand on est petit (avec des rimes). Voici mon travail :

Heute ist der Tag im Kalender
Wir gehen ins Klassenzimmer
Ich nehme einen Bleistift
Wir lesen eine Zeitschrift
Wir müssen viel arbeiten
Lesen, schreiben und kalkulieren
Und das ist Fertig
Keine Fehler, alles richtig
Ich war sehr traurig
Und jetzt finde ich das lustig

Journée de chasse

En cours de français, on devait écrire un poème à partir d’une image, voici l’image et mon poème qui s’intitule Journée de chasse :

Homme de la grotte de Lascaux

Nous sommes dans l’ère préhistorique
Sûrement quelques instants tragiques
Je pense que c’est peut être classique
Je vais vous le conter de manière artistique

Un jour Bounga partit à la chasse
Il rencontra un gros et vieux bison
Il essaya d’identifier la race
C’est que le bison était très grognon

Il lança sa lance sur ce bison
Le bison se réveilla énervé
Il l’attaque pour de bonnes raisons
Le jeune homme était un peu blessé

Un oiseau était présent ce jour ci
Bounga est rentré sans grand aide au camp
Cette oiseau était une très vieille pie
Il se fait bichonner pendant un temps

Il indique où est le gros bison
Des autres hommes s’en vont le chasser
Ils arrivent à tuer ce bison
Ils reviennent lorsqu’ils l’ont piégé

Ils dépouillent cette pauvre bête
Elle apporte diverses choses a la tribu
On prépare une énorme fête
Lisez ce qui suit si ça vous a plu

Avec la viande on pût manger
Avec peau et tendons on cousait
Avec la graisse on s’éclairait
Finalement on s’est amusé

 

Source de l’image : Découvrir la France – Grotte de Lascaux

Hector, Le preux

Je regardais par la fenêtre de ma chambre la forêt de Brocéliande, je trouvais cette forêt magnifique. Nous sommes au mois d’août. J’étais heureux, le lendemain, mon adoubement avait lieu.
Lorsque la cérémonie eut lieu, le roi Palamède, me chaussa l’éperon droit. Il s’est saisi de l’épée, me l’a remise et me donna l’accolade.
Je vais quand même me présenter :
On m’a appelé Hector le preux, je suis âgé de 25 ans. Mon suzerain fut le roi Palamède et mon ennemi se faisait appeler Harry l’ours noir (il a ce surnom, car il vit dans une grotte, comme les ours et noir, parce qu’il travaille pour les forces des ténèbres), il pouvait se transformer en dragon et avait un cheval s’appelant Éclair, un étalon noir très rapide.

Le roi me donna ma première mission. Je la refusai, car je n’avais pas encore de monture. Il se mit à rire :
« Mais, mon bon ami, c’est cela votre première mission.
-Je ne comprends pas.
-Eh bien, il faut que vous vous trouviez une monture, un fidèle destrier !
-Maintenant, je comprends ! »
Le lendemain, je décidai d’aller dans cette magnifique forêt de Brocéliande pour trouver ma monture. Nous étions maintenant en octobre, la forêt, ce matin là, était couverte de brume. J’avais comme un pressentiment : je trouverai facilement ma monture.
Une fois dans la forêt, le brouillard était épais, un brouillard à couper au couteau.
J’avançais doucement pour deux raisons : observer le paysage pour éviter de me perdre au retour et ne pas effrayer les animaux. Soudain, une silhouette apparut : un cheval, de loin, il me paraissait fougueux. Je lui courus après, l’approchai doucement et bondit dessus en l’attrapant par la crinière. Je fis tout ça sans même qu’il s’arrête.
Au bout d’un moment, je réussis à le guider. Ce cheval était intelligent, il apprenait vite !
Je commençais à avoir faim. Après cinq minutes à bonne allure sur mon destrier, j’aperçus une chaumière. Je ne l’avais pas remarquée à l’aller. Je frappais à la porte et un homme de mon âge ouvrit, il me paraissait sympathique. Il m’invita à sa table, le repas fut très bon : un poulet au vin et au verjus et une tarte au sucre.
Le jeune homme se prénommait Guillaume. Sa chaumière ressemblait à une antre de magicien. Après moult discussions, Guillaume m’avoua qu’il était magicien.
Je lui proposais de m’accompagner au château. Il accepta. Il monta sur mon destrier avec moi.
Une fois arrivé au château, je vis enfin mon cheval (dans la forêt, avec le brouillard, je ne distinguais pas bien les couleurs) : c’était un magnifique cheval alezan avec des balzanes noires. Je décidais de l’appeler Brocéliande, comme la forêt.
Une fois arrivé au château, je  présentai mon cheval et Guillaume au roi Palamède. Le suzerain me permit de le prendre à mon service.

Quelques jours plus tard, lorsque je regardais par ma fenêtre la forêt de Brocéliande, j’entendis des cris venant de l’autre côté de la rue. Ils disaient :
« Oyez, oyez, gente dame, galants messieurs, le roi offre la main de sa fille à quiconque la retrouvera. Elle a été enlevée par l’ours noir, il faudra donc retrouver sa demeure et rapporter la princesse Hélène en vie ! »
Cette nouvelle mission était faite pour moi ! J’annonçai au roi que j’allais en quête de sa fille. Il me souhaita du courage et de la réussite. J’allai chercher Guillaume pour qu’il m’accompagne. Brocéliande, Guillaume (en croupe) et moi avancions au galop. J’avais comme l’impression que Harry avait encore mit à exécution un de ses mauvais coups. Nous étions au mois de novembre et l’air frais nous frappait le visage jusqu’à nous écorcher. Après plusieurs heures sur Brocéliande nous arrivions devant un château taillé dans la roche (château troglodyte), plus précisément devant le pont-levis. Nous ne virent aucun garde sur le chemin de ronde. Le pont-levis fut ouvert facilement grâce à une formule magique de Guillaume qui est un excellent magicien, mais, qui, malheureusement, n’avais pas prévu que la herse, elle, était aussi fermée, comme si l’ours noir s’attendait à une attaque ! Cette histoire me semblait louche !
Nous nous sommes avancés sur le pont-levis, nous étions arrivés devant la herse et là … de l’huile bouillante arriva par le haut de la roche. J’entraînai rapidement Guillaume vers le pont-levis, mais il était refermé. Nous étions coincés entre la herse et le pont-levis. Je vis arriver Harry vers moi. Il me dit :
« Préfères-tu mourir tout de suite ou après un combat à mort ?
-Euh…
-Réponds !
-Ma décision est vite prise, après un combat à mort !
-D’accord, nous ferons ce combat dans sept jours, au moment où le soleil est au zénith.
-Cela me va.
-Tu passeras les sept jours précédent le combat au cachot ! Gardes, emmenez-le ! »
C’est à ce moment que je me suis retourné, je n’ai plus vu Guillaume. Mais, comme le pont-levis était troué, je me suis dit qu’il avait dû s’enfuir. Je ne savais pas si un jour j’allais le revoir.

Une fois dans le cachot, plein de questions se posaient dans ma tête :
« Reverrai-je un jour Guillaume ?
Où Harry a-t-il enfermé la princesse Hélène ?
Est-elle encore en vie ?
Le roi Palamède va t-il vraiment m’offrir la main de sa fille si je la retrouve et la sauve ? »
Soudain, à la porte du cachot, j’ouïs comme un bruit. L’ours noir est entré. Il m’annonça qu’il avait invité le roi Palamède et toute sa cour à ma « mise à mort ».
Il claqua la porte sans même m’en dire plus. Je regardais maintenant par la fenêtre, quand, soudain, la voix de Guillaume me parvint. Je me disais que c’était une illusion. Mais, la tête de Guillaume apparut à la fenêtre. Je n’y croyais pas, je devais rêver. Je me suis frotté les yeux et j’ai dit à haute voix :
« Pincez-moi, je rêve ! »
Mais ces sons me parûrent tout à fait réels. Je ne rêvais pas !
Guillaume était maintenant dans le cachot, avec moi. Il m’expliqua que grâce à ses pouvoirs magiques, il avait pu briser les barreaux sans un bruit. Guillaume m’avait apporté un repas constitué d’une pomme, une miche de pain et du lard, et pour boire, un pichet d’eau. Une fois que je fus rassasié, il me donna une couverture en peau de mouton et me dit qu’il reviendrait chaque jour le matin et le soir pour m’apporter de quoi manger. Il me souhaita une bonne nuit, me dit au revoir, s’en alla par le même chemin qu’il avait pris pour venir et prit soin de remettre bien à leur place les barreaux grâce à une nouvelle formule magique. Sacré Guillaume !

Chaque jour, les mêmes choses se passaient : je me réveillais, Guillaume m’apportait de quoi manger et emportait ma couverture de la nuit précédente, je faisais un brin de toilette, je mangeais, durant la fin de la matinée, je ne pensais qu’à une seule choses : Quelle tactique utiliserais-je pour délivrer la princesse ?,  je déjeunais ce que Harry m’offrait (le plus souvent, du pain sec et de l’eau), je m’entraînais à combattre tout l’après-midi, je faisais un brin de toilette, Guillaume me rapportait de quoi manger et m’apportait ma couverture, je dînais et je m’endormais pour finir la journée.

Plus le jour et l’heure du combat approchaient, plus je l’appréhendais.
Et enfin, l’heure de vérité arriva.
Je me suis équipé d’une cotte de maille, d’une armure, d’un heaume..
Guillaume et le roi Palamède étaient présents.

Lors du combat, les épées claquaient. Harry avait un coeur de pierre, mais je ne me décourageais pas. Je ne savais pas comment vaincre l’ours noir, mais, il y avait une force en moi que Harry, je pense, n’avait pas. À un moment, j’ai levé la tête pour regarder la tête de Guillaume. C’est à ce moment, que, Harry, donna un coup d’épée de toutes ses forces et me blessa à l’épaule gauche. Le sang giclait. Une sensation horrible me fit tressaillir : comme si j’avais perdu mon bras, mais il était là (mon bras), bien présent. Avec toute la rage du monde, une force inimaginable, je lui ai frappé son mollet et y fis une profonde entaille qui ne guérirait pas si vite. Le sang coulait maintenant à flot, d’un coté, comme de l’autre. Mais, Harry n’abandonnait pas. D’un coup d’épée bien placé, il me désarma. c’est à ce moment que Guillaume intervint. Il décocha une flèche entre Harry et moi. Nous fûmes tout deux très surpris : moi, pour cette aide inattendue et lui parce qu’il croyait que je l’avais trahi et que je voulais prendre possession de son fief. Guillaume arriva sur le champ de bataille et dit :
“N’avez-vous pas honte de vous battre, cela ne servirait à rien de faire la guerre. Faisons un accord, Harry, nous arrêterons toutes sortes de batailles contre toi si tu nous livres la princesse.
-Jamais, jamais je ne vous donnerai la princesse, par contre vous avez quand même un peu raison sur certains points.” répliqua Harry et il hurla :
“Libérez tous les prisonniers, c’est un ordre !”

J’étais maintenant libre et, comme j’avais eu le temps d’étudier un peu le château de l’ours noir, je savais où se trouvait la princesse : il y avait une sorte de tour cachée derrière les rochers et la princesse était dedans.

Un mois plus tard, en janvier, je décidai d’aller de nouveau combattre Harry et de délivrer la princesse.

Je suis parti avec Guillaume et Brocéliande. Nous allâmes à la tour du château où je savais que la princesse était enfermée. Il n’y avait âmes qui vivent.

Mais là, je vis Harry qui s’était transformé en dragon (et je le dis au sens propre du terme, comme au figuré), je devait le combattre. Lorsque je vis la princesse Hélène à la fenêtre, mon coeur bondit de joie. J’ai transformé cette joie en rage pour vaincre ce dragon (se prénommant Ténèbreux  et étant la métamorphose de Harry). Je voulais absolument triompher sans l’aide de Guillaume, en gage de l’amour que je portais à Hélène.
Ténébreux n’avait pas d’arme, celà ne lui était pas utile, il combattait “aux flammes, aux griffes et au venin”.

Je commençais l’attaque. en moi-même, j’avais l’impression que l’épée se battait toute seule. Et si Guillaume l’avait ensorcelée pour qu’elle se batte à ma place ?
Le dragon projetait des flammes et du venin.  Il essayait aussi de me griffer. J’esquivais tout ses projectiles et ses coups. Je contre-attaquais avec un coup d’épée bien placé et réussis à lui couper un pied. Il hurla et avait tellement mal qu’il décida de me donner la princesse, si je le lui laissai la vie sauve.

Quelques jours plus tard, de retour au domaine de Palamède, Hélène et moi nous nous sommes mariés.

On n’entendit plus jamais parler de Harry.

Tentative d’homicide dans le train

C’était le printemps. Deux personnes marchaient dans un champ, à la campagne, dans une petite commune près de Châlon sur Sâone. Leur voiture, une coccinelle rouge, était garée plus loin. Ils discutaient :
« C’est au beau milieu de la nature ce meurtre.
-Non, c’est sur la ligne du train Paris-Marseille. Et puis d’ailleurs, ce n’est pas un meurtre…
-Quoi ?! s’est exclamé le commissaire Warn
-Oui, le train s’est arrêté avant de tuer mon père, M. Moutin, qui est tombé sur les rails. lui a répondu Mlle Moutin
-Comment votre père a-t-il fait pour tomber sur les rails ? lui a t-il demandé
-Il s’était endormi et la portière s’est ouverte, mais allons interroger le conducteur du train, il nous en dira plus. » a t-elle répliqué

Le commissaire et détective Xavier Warn était un ancien militaire. Il avait revétit un jean et une chemise à carreaux. Par dessus, il avait mis un manteau beige et avait aussi mis des lunettes. C’était un homme sympathique d’une quarantaine d’années, qui fumait la pipe et surtout, qui avait de expérience dans ce métier de commissaire Dés qu’on le voyait, on le reconnaissait : des yeux marron-verts, une moustache, un bouc, peu de cheveux gris et des sourcils épais le caractérisait. Il n’était plus marié, mais il avait une fille : Claire.

Son associée était une jeune fille de dix-neuf ans qui se prénommait Lisa Moutin. Elle avait des yeux bleu-gris-vert et des longs cheveux châtains clair détaché. Elle s’était habillé avec une jupe rouge et un corsage blanc et avait mis ses lunettes de soleil. Elle n’était pas marié, mais elle avait un petit copain : Zahran Baambo. C’était un africain à la tête rasé. Il a un gros nez, des grosses lèvres, des grandes oreilles et des yeux noirs. Cet informatien était souvent en survêtement, avec un sweat-shirt à capuche et des baskets. Il avait l’accent antillais.

Mlle Moutin et M.Warn étaient arrivé sur les lieux du crime. Ils virent le conducteur du train : un homme pas très vieux qui avait un visage pointu. Il était maigre et avait le visage et les mains noircis. Son bleu de travail et sa casquette étaient sales. M. Warn l’interrogea tandis que Mlle Moutin notait tout ce qu’ils disaient :
« Quel est votre nom ? lui demanda le commissaire
-Je m’appelle Jean Leblanc. lui répondit-il
-Bien. Qu’est-ce qu’il s’est passé ? répliqua l’enquêteur
-La portière s’est ouverte et M. Moutin est tombé sur les rails. Il dormait en étant appuyé sur cette porte. Heureseument que je m’étais arrêté ! rétorqua Jean
-Intéressant, pourquoi vous-êtes vous arrêté ? Riposta Xavier
-Le moteur prenait feu. assura M.Leblanc
-Qui était dans le wagon ? demanda Xavier Warn
-Il y avait trois personnes dont la victime M. Émile Moutin et deux autres passagers : M. Bao Tchong et M. Zahran Baambo. répondit-il
-Vous avez dit Zahran Baambo ? rétorqua-t-elle
-Il a bien dit Za…va…ne …Bobo. Pourquoi ? demanda-t-il
-C’est mon petit copain…
-Très bien, merci de votre coopération M. Leblanc. Nous allons maintenant interroger la victime et les passagers présents dans le wagon. » dit M.Warn en coupant la parole à Mlle Moutin

En interrogeant M. Émile Moutin, Xavier Warn apprit qu’il était comptable, qu’il avait quarante-trois ans et qu’il était marié à une femme se prénommant Violaine.
En questionnant M. Zahran Baambo, le détective apprit qu’il était informaticien et qu’il avait vingt-trois ans.
En briefant M. Bao Tchong (un chinois avec des cheveux noirs coiffés en brosse, une moustache et une barbiche) ils apprirent qu’il était mécanicien, qu’il avait trente-sept ans et que son prénom signifiait léopard (豹).

Ils emmenèrent M. Moutin au commissariat de police ainsi que les suspects (Jean Leblanc, Zahran Baambo et Bao Tchong). Il plaça les personnes soupçonnées de la tentative d’homicide en garde à vue.

Le commissaire Warn est ensuite retourné sur les lieux du crime pour retrouver des indices. Près du fauteuil où été assit Émile, il vit une clé à molette et des taches de sang. Il y avait le sac de M. Moutin sur son siège. Lorsqu’il le fouilla, il y trouva un porte clef avec une figurine de léopard, un paquet de mouchoir, un autre de cigarette, un calepin, des stylos et, dans une pochettes, quelque photos de Bao Tchong avec Violaine Moutin, une autre photo de la figurine de léopard encore quelque autre de Lisa Moutin avec Zahran Baambo et un papier où il était noté « rends moi ma femme ». Il inspecta la portière : elle avait été forcé avec une clé à molette. Lorsqu’il alla voir le moteur, il vit des traces d’incendie : le moteur avait bien pris feu.

Pendant ce temps, Mlle Moutin interrogeait la victime, Émile Moutin, son père. Il lui dit qu’il se souvenait d’un coup à la tête fait avec une clé à mollette. Lorsqu’elle interrogea Bao Tchong, il lui dit qu’il n’avait rien vu parce qu’il dormait. Elle interrogea Jean Leblanc qui lui dit qu’il avait vérifié les tickets, qu’il était retourné conduire le train et qu’il l’a arrêté quand le moteur a pris feu. Et enfin, Zahran Baambo lui dit qu’il lisait un livre.

Lorsque Xavier est rentré, lui et Lisa se consultérent. Ils ont ainsi put trouver le coupable.

 

Et vous, l’avez-vous trouvé ?

 

Le coupable est Bao Tchong. Il y a une clé à mollette, qui peut appertenir à un mécanicien où au conducteur du train pour réparer le moteur. Il y a aussi des taches de sang comme Émile a été frappé à la tête. En voyant le léopard, on peut penser que M. Tchong l’a donné à M. Moutin, comme Bao signifie léopard. Et le mobile de cette tentative de meurtre, c’est que Bao était l’ex-mari de Violaine et qu’elle l’a quitté pour se marier avec Émile.

Bao Tchong fût placé en détention provisoire avant d’aller en cour d’assises. Il y fût jugé pour tentative d’homicide. Le verdict fût dix-huit ans de prison avec sursis, parce qu’il avait déjà un casier judiciaire.

Et voilà une affaire résolu !!!

Le jardin (suite)

Pour lire le début

Il y avait aussi une mare.

Une rumeur disais que quiconque y entrerait n’en ressortirait pas…

On pouvait imaginé se faire avaler tout cru par la bête, succomber à la chaleur, tomber dans la mare, être emporté par le vent, pourtant léger…

(à suivre)

Discussions entre lièvre et tortue avant et après la course.

Vous connaissez sûrement Le Lièvre et la Tortue de Jean de la Fontaine. J’ai inventé les discussions que le lièvre et la tortue auraient pu avoir avant et après leur course. Les voici :

Avant la course, le lièvre dit à la tortue :

« Bonjour, madame la tortue, alors prête pour cette course ?

–       Bien sûr que je suis prête. Je crois que la course va commencer, il faut se mettre en place. Bonne chance, et que le meilleur gagne. lui répondit le reptile à carapaces.

–       Ne vous faites pas de soucis, à la vitesse où vous aller, j’aurais tout le temps de gagner, moi, je vais à la vitesse de l’éclair. répliqua le mammifère à la queue en pompon.

–       Ça, c’est ce que vous dites, mais vous savez une expression dit « lentement mais sûrement », et bien, je vais aller lentement mais sûrement. dit notre tortue pour clore ce dialogue.

 

À la fin de la course, la tortue voyant que le lièvre avait besoin d’être réconforté, lui dit :

« Ne t’en fais pas gros malin, tu vois, tu m’as sous-estimé,

et tu t’es surestimé, c’est pour cela que tu as perdu la course, mais bon, tu en gagneras d’autres !

-C’est vrai ce que tu dis là ? Tu le penses vraiment ? lui répondit le rongeur

-Mais bien sûr, sinon, pourquoi le dirais-je ? jaspina notre amie.

-C’est vrai, je n’y avais pas pensé. En fait, tu es une vraie amie. Tu n’as qu’à venir chez moi pour fêter ta victoire ! dit notre compagnon aux longues oreilles pour achever ce discours.

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