15 ans, comment j’apprends sur Internet

Ce 21 mai, j’ai été invité par l’AFFEN (L’Association Française pour la Formation en Entreprise et les usages Numériques, qui rassemble les Responsables formation, les Responsables ressources humaines, les Responsables du développement des compétences, et les Directeurs de la formation au sein des entreprises) pour effectuer une conférence sur mes façons d’apprendre grâce à Internet en général, avec un focus sur l’apprentissage des langues.

Cette présentation concernait aussi bien des matières scolaires comme l’anglais, les mathématiques, la géographie, les révisions du brevet… que des activités extra-scolaires à l’image du travail que je fais sur la guimbarde ou l’utilisation de SnapGuide pour la cuisine de mémé Moniq

Voici la présentation dont je me suis servi comme fil conducteur pour cette conférence sur comment une ados apprend sur Internet

et l’enregistrement de ma prestation sur mes apprentissages en ligne

Habitudes de vie et santé : mélanomes, obésité, nutrition…

Cet exposé portait sur l’une des parties du programme de 3ème de SVT : habitudes de vie et santé (mélanomes, obésité, nutrition, etc.). Vous pouvez aussi retrouver l’interview de Jean-Michel Lecerf que j’ai réalisé en complément de l’exposé.

L’exposé sur les habitudes de vie et la santé

Voici notre travail sur les habitudes de vie et la santé

Notre exposé sur les habitudes de vie et la santé
La présentation associée à cet exposé
Ma maquette de plan de coupe d’un mélanome

Enfin, voici la maquette que j’ai réalisé : le plan de coupe d’un mélanome.

Plan de coupe d’un mélanome

Interview du nutritionniste Jean-Michel Lecerf

Retranscription de l’interview

Jean-Michel Lecerf

Pouvez-vous vous présenter ?

Je suis le docteur Lecerf, médecin endocrinologue, donc spécialiste dans les maladies endocriniennes, dans les maladies métaboliques et dans les maladies de la nutrition. Je travaille à l’Institut Pasteur de Lille et au CHRU de Lille, comme médecin et comme chercheur.

Le rôle de la nutrition dans l’obésité paraît évident, mais qu’en est-il concernant les mélanomes ? A-t’elle une influence sur les mélanomes ?

C’est deux choses qui n’ont rien à voir, pour les mélanomes la nutrition n’intervient pas. Le rôle de l’exposition au soleil est bien sur majeur, mais il y a aussi des facteurs génétiques pour expliquer leur apparition. De plus, il y a des gens plus ou moins sensibles, en fonction de leur couleur de la peau et d’autres facteurs. En outre, les protections du type complément alimentaire ne sont pas du tout satisfaisante pour se protéger du mélanome.
Dans l’obésité par contre, la nutrition est en apparence essentielle, mais elle n’explique pas tout : elle explique peut-être la moitié de la survenue de l’obésité.

La nutrition joue un rôle dans l’épidémie de l’obésité. Le fait qu’il y ait de plus en plus de gens qui prennent du poids est sans doute lié à des facteurs dans lesquels la nutrition joue un rôle en même temps que le manque d’activité physique, c’est-à-dire la sédentarité.

Mais dans l’épidémie de l’obésité, il y a aussi des facteurs environnementaux. Par exemple, on pense de plus en plus qu’il y a des facteurs liés à des polluants dans l’environnement, qui peuvent jouer un rôle très précocement lorsque les fœtus sont exposés à ces polluants dans le ventre de la maman. Il y a aussi d’autres facteurs comme l’arrêt de tabac par exemple ou au contraire le tabagisme chez la maman lorsqu’elle attend son bébé. Et puis il y a des facteurs encore mal connus, mais très importants liés à la flore intestinale. Tout ça ce sont des facteurs qu’on va qualifier d’environnementaux ou liés au mode de vie et qui expliquent que l’obésité augmente.
Après il y a des susceptibilités individuelles très très forte qui font qu’à alimentation et à mode de vie égal, à sédentarité égale, à malbouffe égale, tout le monde ne fait pas de l’obésité. Il y a des tas de gens qui mangent mal et ne deviennent pas gros et il y a beaucoup de gens qui en ne mangeant pas très bien deviennent très vite très gros. Ceci étant, quand on mange mieux, on a moins de risque de grossir.
Donc il y a vraiment une interaction entre le mode de vie, l’alimentation en particulier, la sédentarité bien sur, et les facteurs individuels d’origine génétique. C’est très compliqué, l’obésité n’est pas une maladie nutritionnelle, c’est une maladie dans laquelle la nutrition joue un rôle, et elle est loin d’être exclusive.

Au niveau nutritionnel, quels sont les facteurs aggravants pour l’obésité ?

C’est une bonne question. Ce qui est très très très nocif, c’est, bien sûr, l’excès de calories par rapport aux dépenses. Mais normalement, si on mange trop de calories une fois, on corrige ça immédiatement, spontanément. Donc ce qui joue un rôle ce n’est pas l’excès de calories une fois, c’est l’excès de calories chroniques, c’est-à-dire régulier, quand on mange régulièrement plus que ce qu’on dépense.
Qu’est-ce qu’on fait pour manger plus que ce qu’on dépense ? Bien souvent, on mange des calories inutiles et notamment des aliments qui sont superflus : les boissons sucrées sont très fortement impliquées dans l’épidémie de l’obésité, et puis globalement, les aliments trop riches, trop gras, trop salés qu’on rajoute inutilement dans l’alimentation. Si on les rajoute occasionnellement, ce n’est pas grave, si on les rajoute de façon régulière, c’est vraiment un problème.
Comme dit précédemment, l’une des façons de manger par rapport à ce qu’on dépense, c’est donc de consommer régulièrement des boissons sucrées. Le fait de consommer régulièrement ce type de boissons contribue fortement à ce qu’on mange plus que ce qu’on dépense, parce que les boissons sucrées, c’est du superflu, et leur prise n’est pas compensée, n’est pas rééquilibrée sur les repas suivant. Souvent, ce sont des consommations supplémentaires, inutiles, entre les repas, et quand c’est régulier ce n’est pas bon du tout, quand c’est occasionnel ce n’est pas grave. Tout ce qui est occasionnel ne pose pas de problèmes, tout ce qui est régulier pose des problèmes. Donc ça c’est vraiment quelque chose qui est ennuyeux, à coté bien sur d’une alimentation trop riche par rapport à ce qu’on dépense. Donc les gens sont beaucoup trop sédentaires, mais on est inégaux par rapport à tout ça.

Y a t’il une différence dans l’hygiène nutritionnelle selon l’âge et le sexe des personnes ?

Selon le sexe non, les femmes doivent manger moins que les hommes.
Sur le plan de l’âge, oui.
En particulier à l’adolescence, il est normal de manger plus.
Par contre chez les gens sans activité, il ne faut pas manger trop peux, c’est important, car sinon on risque de manger insuffisamment et d’entrainer une sous-nutrition, une dénutrition.
Sur le plan des enfants, les jeunes enfants en particulier, il est clair que, proportionnellement par rapport à leurs apports, ils ont besoin de manger plus que les adultes, même si c’est en valeurs relatives, en valeur absolue c’est effectivement un petit peu moins. C’est même parfois beaucoup moins.
La grosse différence chez les jeunes est liée au besoin de croissance qui est très important et qui fait qu’ils ont des besoins forcèments plus importants, aussi liés à l’activité physique. Malheureusement, beaucoup de jeunes sont aussi sédentaires.
Donc la meilleure façon de réguler ces apports alimentaires c’est de ne pas être sédentaire. C’est essentiellement ce qu’on peut dire selon l’âge : c’est lié à la croissance, c’est lié à l’activité physique qu’il ne faut pas trop réduire quand on est âgé et quand on est plus jeune, il faut faire attention à rester très actif.

Quels sont les critères d’une alimentation équilibrée ?

Le premier critère est de ne pas manger trop par rapport à ses dépenses, ça ça me semble très important, et donc c’est l’aspect quantitatif. Pour savoir si on mange trop par rapport à ses, c’est très simple : si on grossit alors qu’on ne devrait pas grossir et bien ça ne va pas. Quelqu’un qui prend du poids régulièrement à l’âge adulte, c’est qu’il mange trop par rapport à ce qu’il dépense.
Le deuxième point c’est l’aspect non pas quantitatif, mais qualitatif et là la meilleure façon d’avoir une alimentation qualitativement équilibrée c’est de manger varié, donc la variété ça veut dire qu’il faut manger de tout. C’est ça la chose la plus importante. Et manger de tout ça veut dire qu’on mangera aussi bien des produits laitiers, un peu de viande, un peu de poisson, des produits céréaliers, des fruits des légumes, des matières grasses, etc. La variété c’est vraiment la clef de l’équilibre alimentaire.
Ensuite, on fera attention à ce que les produits soient eux-mêmes de qualité. Voilà donc ça me semble essentiel aussi.

Est-ce que vous auriez une idée pour conclure mon exposé ? Ce que je pourrais dire…

Pour conclure votre exposé, il ne faut pas oublier que l’alimentation a une fonction essentielle qui est d’apporter du plaisir, et donc il faut garder ce plaisir alimentaire. Et puis l’alimentation a aussi une fonction relationnelle, conviviale, et donc le repas sert à se rencontrer. Il est très important de manger à table avec d’autres personnes et de satisfaire ainsi pleinement nos fonctions de l’accès alimentaire, qui servent à la fois à se faire plaisir, à se réunir, à se rassembler, à partager, et bien sur à satisfaire nos besoins nutritifs et de maintenir l’état de santé.
Je pense qu’il faut revenir à des choses simples : bouger, manger varié et accepter les différences entre les personnes. Ça c’est quand même des bons messages.

Source de l’imagehttp://www.enviro2b.com/wp-content/uploads/2013/11/Jean-Michel-Lecerf.jpg

Aimé Césaire : questions d’éducation civique

Sa chronologie

  • Naissance d’Aimé Fernand David Césaire le 26 juin 1913 à Basse pointe
  • De 1913 à1931, Aimé Césaire vit en Martinique, à Basse-Pointe (pendant sa jeunesse, 18 ans)
  • De 1931 à 1937, il vit en France, à Paris (6 ans)
  • À partir de 1937, il retourne vivre en Martinique, à Fort-de-France jusqu’à sa mort (durant 71 ans)
  • Mort d’Aimé Césaire le 17 avril 2008 à Fort-de-France

Il a vécu 95 ans et a eu différente activités : professeur, homme politique et écrivain.

L’hommage qui lui est rendu

Timbre dédié à Aimé Césaire, source : http://lemondedutimbre.fr/timbres_2009.html

Le conseil municipal de Givors (Rhône) a créé une rue nommée « Aimé Césaire » en juin 2008.

La poste française a créé un timbre avec sa photo édité le 21 avril 2009.

La ville de Fort-de-France, en Martinique, a mis une affiche sur la façade de la mairie en avril 2008, après le décès de Aimé Césaire.

 

Toutes ces personnes rendent hommage à Aimé Césaire car, il a mené des actions pour le bien de tous.

 

Les violences de la “communauté” nègre

Aimé Césaire affirme appartenir à la “communauté” nègre.

Il dénonce diverses violences contre elle :

  • déportation de population,
  • transferts d’hommes d’un continent à l’autre,
  • cultures assassinés
  • sursaut de dignité
  • révolte (refus de l’oppression, combat contre l’inégalité…)

La négritude

La conscience et la fierté d’être noir, la revendication par tous les noirs de leur origine africaine, sursaut de dignité, refus de l’oppression et combat contre l’inégalité sont les mots et expressions qui définissent la négritude.

La négritude est un combat légitime car tout homme à le droit à sa dignité quelque soit sa couleur de peau et sa culture. Ce n’est pas seulement le combat des noirs, mais de tout le monde.

Bilan de l’étude

Aimé Césaire est issu d’une famille bourgeoise descendant d’esclave. Il est né en Martinique. Il a eu diverses professions :

  • écrivain,
  • professeur,
  • homme politique.

La négritude, pour Aimé Césaire est la revendication de l’identité noire et de sa culture.

La cuisine médiévale

Au moyen-âge les goûts sont acidulés. les sauces sont acides et on utilise les épices en grande quantité. Cette cuisine est grasse. L’aspect visuel y est très important : elle est colorée.

Quels légumes et fruits au moyen-âge

Les paysans mangeait tous les jours des légumes, mais rarement de la viande.

Au moyen-âge, les légumes que l’on mangeait sont :

Vers la fin du Moyen-âge, on mangeait également des cardons et de l’aubergine blanche.

Par contre, on ne mangeait pas de courges, ni de potirons, ni de pomme de terre, ni de maïs. Ils furent découvert ou importés plus tard.

Les fruits sont appréciés principalement des riches.

Les soupes et les purées

Choux, épinards, poireaux, haricots, oignons, pois… servent à préparer soupes et purées.

La viande et le poisson au moyen-âge

les viandes farcies du moyen-âge

Les paysans ne mangent quasiment jamais de viandes.

Les riches mangent plutôt les animaux chassés comme les cerfs, les sanglier ou les faisans

Chez les plus riches, on ne sert pas un banal poulet rôti dans sa peau dorée, mais plutôt un paon, un cygne ou un héron que l’on présente dans son plumage (non plumé) : on a l’impression qu’ils sont encore vivants ! Par exemple, un cerf est farci d’un cochon, lui même farci de faisans.

À l’époque, les gens mange très souvent du poisson, environ 100 jours par an !

Voici d’où les animaux de l’image ont pris :
le faisan,
le cochon et
le cerf.

Le pain, l’aliment de base

Le pain est à l’époque médiévale la base de l’alimentation pour les pauvres, notamment les paysans. Les riches s’en servaient aussi parfois comme “assiette”, serviette ou tranchoir (voir plus loin). L’assiette se résumait souvent à un creux dans la table !

Les céréales utilisées

Le pain ne se fabriquait qu’avec des céréales panifiable (ce sont celles qui ont le pouvoir

de faire gonfler la pâte, de la faire fermenter).

Au moyen-âge, 6 céréales étaient principalement utilisées :

  • le froment (blé tendre) était la céréale qui était le plus souvent utilisé. Il faut dire que cette céréale était connue depuis la préhistoire (néolithique),
  • le seigle était une céréale de mauvaise réputation, c’est à cause de l’ergot de seigle, un champignon qui accablait les personnes. L’ergotisme est une intoxication très bien soigné de nos jours, mais il fit d’énorme ravage au moyen-âge,
  • L’épeautre était déjà appréciée chez les carolingiens,
  • Le sarrasin , n’est pas une céréale, mais une plante qui peut pousser dans un sol pauvre et sableux. Son utilisation se faisant par les plus démunis : les paysans,
  • L’orge et l’avoine était plus utilisés pour la nourriture des animaux,
  • Selon la proximité des produits ou en période de famine, on utilisait la farine de châtaigne. Ainsi elle était utilisé en Auvergne et dans le Périgord.

Par contre, en temps de troubles ou de disette (manque de nourriture), il n’était pas rare que l’on mélange à la farine des écorces pilées ou même de l’argile.

Les sauces et les épices

Les sauces sont très importante. Elles sont acide et servent à masquer le goût des produits avariés (pas de réfrigérateur, ni de conserves, ni de congélateurs, bref, peu de moyen de conservation).

La cameline (pour le poisson) et la sauce à l’ail (pour la viande) sont deux exemples de sauces du moyen-âge.

Le verjus

C’est un jus extrait de raisin blanc non mûri.

Il remplace :

  • jus de citron ou vinaigre dans les vinaigrettes
  • moutarde, pour les plats de viande ou de poisson.

Il sert pour le déglaçage (récupération des sucs de cuisson) des plats pour faire la base des sauces.

Les épices

Au moyen-âge, les épices étaient principalement utilisé par les riches. Ils pouvaient assaisoner les plats avec :

Menthe, sauge, persil, sarriette, oseille sont certaines des herbes aromatiques que l’on mangeait.

Lys, rose, bourrache et glaïeul sont des exemples de fleurs que l’on dégustait à l’époque(comme aujourd’hui d’ailleurs).

Le lait

Il sert à fabriquer du beurre et du fromage, car les médecins du moyen-âge pensent qu’il est mauvais pour la santé.

Le dressage de la table

Au moyen-âge, on mange avec les doigts (les trois premiers doigts sont utilisés chez les nobles). Pour les couverts, cuillères et couteaux existaient mais pas encore les fourchettes.

Il n’y a qu’une seule coupe pour deux personnes et parfois une “assiette” pour deux. Mais, les milieux plus pauvre emploie un pichet ou une coupe que la tablée partage à tour de rôle.

Chez les grands seigneurs, en Europe, le vin se buvait dans des vases d’or incrustés de pierres précieuses : on les appelait hanaps.

L’écuelle que l’on se partageait à deux était en argent.

Le nef de table est un ornement en or ou en argent en forme de bateau où le seigneur range sa serviette personnelle (les autres personnes s’essuient la bouche avec la nappe ou leurs manches)

Le tranchoir

L’habitude fut prise de mettre entre deux personnes une tranche épaisse de pain rassis (dur) qui s’appelle tranchoir. Elle servait a déposer les aliments et/ou à recueillir la sauce, car il est absorbant. À la fin du repas, le tranchoir était partagé entre les deux convives ou donné aux chiens ou aux pauvres qui s’en régalaient.

On y coupait aussi des tranches d’où son nom : tranchoir.

L’invention du casse-croûte

Dans les auberges, on utilisait déjà le pain comme casse-croûte. Les plus pauvres (les paysans) trempait des bouts de pain dans leur bouillon, on appelait ces morceaux : des soupes.

Chez les moines

Les jour de fête, chez les moines, on mange :

  • 2 kilos de pain,
  • 300 grammes de légumes secs,
  • 110 grammes de fromages,
  • 2 volailles,
  • 3 litres de vin.

C’est trois fois la dose dont à besoin l’organisme.

Les 7 commandements du dineur

St Benoit, un moine italien du VIe siècle a essayé d’instaurer les “bonnes manières” que voici :

  • Se laver les mains avant le repas,
  • Ne pas se moucher avec les doigts,
  • Essuyer son couteau avec du pain,
  • Essuyer sa bouche avant de boire,
  • Ne pas parler la bouche pleine,
  • Finir son assiette.

Dans les châteaux

Comme la grande salle (la salle à manger des château) est loin des cuisines, les plats arrivent souvent froids.

Les tonneaux de vins sont dans l’entrepôt des châteaux, ainsi que d’énormes quartiers de viande et des bottes de légumes suspendus au plafond.

Diner spectacle

Au moyen-âge, après chaque mets, lors des receptions, il y a un “entremets” exécuté ou chanté par les troubadours qui peuvent être des :

  • jongleurs,
  • dresseurs d’ours,
  • mimes,
  • acrobates,
  • conteurs
    • récits d’aventures
    • histoires d’amours
  • ménestrels (les musiciens de l’époque) jouent de la trompette, du luth, de la harpe, du tambour, de la vièle, du tambourin, du psaltérion, de la flûte ou du rebec.

Les bouffons qui sont les seuls qui peuvent se moquer des seigneurs et du clergé, racontent des histoires drôles, parfois grossières, lors de ces soirées.

 

Avez-vous bien tout compris ?
Pour le savoir, tester vos connaissances sur la cuisine médiévale grâce à un questionnaire accompagné de ses réponses !

Le questionnaire sur la cuisine médiévale

Voici le questionnaire sur la cuisine médiévale.

Q.C.M

1 ) Les goûts dans la cuisine médiévale sont…

  • acidulés.
  • sucrés.
  • salés.

2 ) Les paysans mangeait…

  • rarement des légumes, tous les jours de la viande.
  • tous les jours des légumes, rarement de la viande.
  • rien : jamais de légumes, jamais de la viande. Ils ne buvaient que de l’eau.

3 ) Les fruits sont appréciés principalement…

  • des pauvres.
  • des marchands.
  • des riches.

4 ) Les riches mangent plutôt…

  • les animaux chassés.
  • les animaux d’élevage.
  • leurs animaux de compagnie.

5 ) Les gens mangent très souvent du poisson, environ…

  • 10 par jour.
  • 100 jours par an.
  • 10 mois par an.

6 ) Le pain est…

  • un aliment détesté de tous.
  • l’aliment principal.
  • utilisé parfois comme assiette.

7 ) Une céréale panifiable…

  • fais gonfler la pâte.
  • est seulement pour le pain.
  • fais exploser la pâte.

8 ) Le verjus remplace…

  • le jus de citron.
  • le vinaigre.
  • la moutarde.

9 ) Les médecins pensaient que le lait…

  • est excellent pour la santé.
  • est un répulsif des araignées.
  • est mauvais pour la santé.

10 ) Dans un château, la grande salle…

  • désigne la salle à manger.
  • est loin des cuisines.
  • désigne les latrines (toilettes).
Charades

11 ) Mon premier est le verbe “avoir” à la 3ème personne du singulier, au présent.
Mon second est un synonyme de pierre.
Mon troisième est une couleur.

Mon tout est un “légume feuille” composé de deux mots que l’on dégustait au Moyen-âge.

12 ) Mon premier est une syllabe que l’on retrouve dans les verbes savourer et saler.
Mon second est un petit mammifére.
Si vous enlevez un “o” à soin, vous obtenez mon troisième.

Mon tout est une céréale qui servait à fabriquer les pains au Moyen-âge.

13 ) Mon premier est un poisson plat.
Mon second est le contraire de faible.

Mon tout est une épices que l’on mangeait au Moyen-âge, mais qui est encore utilisé aujourd’hui.

14 ) Mon premier est un synonyme de “papa”.
Mon second est en dessous des sourcils.

Mon tout est une herbe que l’on utilisait au Moyen-âge, mais que l’on mange encore de nos jours.

15 ) Mon premier est un synonyme de rondelle. Il peut-être de pain.
Mon second on le retrouve dans les mots bouilloire et soir.

Mon tout est un objet servant a déposer les aliments et/ou à recueillir la sauce

Devinettes

16 ) Les jour de fête, je mange 2 kilos de pain, 300 grammes de légumes secs, 110 grammes de fromages, 2 volailles, 3 litres de vin. Qui suis-je ?

17 ) Je suis un moine Italien du VIe siècle qui a essayé d’instaurer les bonnes manières. Qui suis-je ?

18 ) Je peut être jongleur, dresseur d’ours, mime, acrobate, conteur ou musicien. Qui suis-je ?
19 ) Je suis un musiciens de l’époque et je joue de la trompette, du luth, de la harpe, du tambour, de la vièle, du tambourin, du psaltérion, de la flûte ou du rebec. Qui suis-je ?

20 ) Je suis le seul qui peut se moquer des seigneurs et du clergé. Je raconte des histoires drôles, parfois grossières, lors des réceptions. Qui suis-je ?

Autre

21 ) Les syllabes de cinq légumes se sont mélangées. Essayez de reconstituer les légumes.
Poivet, pareaux, ronais, nagnon, oiquette.

22 ) Parmi ces légumes, lesquels existaient au Moyen-âge en France ?
Pomme de terre, maïs, choux, potirons, épinards.

23 ) Quel couvert n’utilisait-on pas au Moyen-âge : le couteau, la fourchette ou la cuillère.

24 ) Citez une sauce médiévale.

25 ) Qu’est ce que le verjus ?

 

Vous trouverez les réponses à ce questionnaire ici.

Les réponses au questionnaire sur la cuisine médiévale

Voici les réponses au questionnaire de l’exposé sur la cuisine médiévale.

Q.C.M

1 ) Les goûts dans la cuisine médiévale sont acidulés.

2 ) Les paysans mangeait tous les jours des légumes, rarement de la viande.

3 ) Les fruits sont appréciés principalement des riches.

4 ) Les riches mangent plutôt les animaux chassés.

5 ) Les gens mangent très souvent du poisson, environ 100 jours par an.

6 ) Le pain est l’aliment principal, mais il est aussi utilisé parfois comme assiette.

7 ) Une céréale panifiable fais gonfler la pâte.

8 ) Le verjus remplace le jus de citron, le vinaigre ou la moutarde.

9) Les médecins pensaient que le lait est mauvais pour la santé.

10 ) Dans un château, la grande salle désigne la salle à manger : elle est loin des cuisines.

Charades

11 ) L’arroche rouge (a roche rouge).
12 ) Le sarrasin (sa rat sin).
13 ) Le raifort (raie fort).
14 ) Le persil (père cil).
15 ) Le tranchoir (tranche oir).

Devinettes

16 ) Le moine.
17 ) St Benoit.
18 ) Le troubadour.
19 ) Le ménestrel.
20 ) Le bouffon.

Autre

21 ) Poireaux, panais, roquette, navet et oignon.
22 ) Choux et épinards.
23 ) La fourchette.
24 ) La cameline ou la sauce à l’ail.
25 ) C’est un jus extrait de raisin blanc non mûri.

L’archipel des Tuamotu

L’archipel des Tuamotu se situe au sud de la planète dans l’océan Pacifique, entre l’équateur et le tropique du Capricorne.

Cet archipel est un ensemble de 78 atolls. Un atoll est une île basse dont le centre est occupé par un lagon(une étendue d’eau peu profonde).

Sa localisation

À l’échelle mondiale, l’archipel des Tuamotu se situe

  • à l’ouest de l’Amérique (du nord et du sud)
  • au sud-est de l’Asie
  • à l’est de l’Océanie et
  • au nord de l’Antarctique.

Par rapport à des villes il se situe

  • Sydney et Los Angeles (les plus proches) sont à 6 000 km
  • Santiago est à 7 000 km et
  • Tokyo est à 10 000 km.

 

Le climat

Le climat est chaud et humide toute l’année, c’est donc un climat équatorial.

Chistophe Colomb

Christophe Colomb

Blague : La maîtresse interroge Toto. — Toto, où se trouve l’Amérique ? Toto va au tableau et pointe du doigt l’Amérique « Maintenant que vous savez où se trouve l’Amérique, dit la Maîtresse, qui l’a découvert ? » Tous les élèves en chœur répondent : « C’est Toto, Madame ».

Qui est Christophe Colomb

Christophe Colomb est un marin (navigateur) Italien. Il est né à Gênes en 1451. Mais sa date de naissance est incertaine. Il est mort en 1506. Il a vécu 55 ans donc à la fois au XVe et XVIe.

Son véritable nom en italien est Christoffa Corombo

Christophe Colomb a beaucoup étudier la géographie. À cette époque, les gens pensaient que la terre était plate, avec un seul océan. On ne connaissait que l’Asie et,  un peu l’Afrique en dehors de l’Europe.

Christophe Colomb veut aller en Asie en partant vers l’Ouest, car Christophe Colomb veut développer le commerce des épices entre l’Asie et l’Europe.

Aucun navigateur, jusque-là, n’était parti au large (la partie de la mer éloignée des côtes).

C’est le roi d’Espagne qui finance ses expéditions, car il a fait quatre voyages.

Christophe Colomb découvre l’Amérique, par erreur, car ce continent est complètement inconnu. Il est le premier Européen de l’histoire moderne à traverser l’Atlantique. Les Vikings l’auraient découvert avant lui.

C’est le début de la colonisation de l’Amérique.

Ses voyages

voyages de Colomb

Son premier voyage (1492-1493)

Le roi d’Espagne Ferdinand d’Aragon (sa femme est Isabelle de Castille) paye son voyage.

Christophe Colomb part donc d’Espagne à bord de trois navires (des caravelles) :

  • La Santa Maria (le bateau de Colomb, c’est pour cela qu’il est le plus connu)
  • La Niña (prononcer Nigna)
  • La Pinta

Il embarque avec 90 marins sur ce qu’il espère être la voie pour aller aux Indes à la recherche de l’or. Donc, lorsqu’il rencontre des habitants, il les appelle des Indiens. Ce sont les Indiens Caraïbes. Par extensions, les premiers habitants des Etats-Unis s’appelleront les Indiens que l’on retrouve dans les films du far-west.

Christophe Colomb arrive dans les Caraïbes (aux Antilles, dans les îles Bahamas) après deux mois de navigation dans la nuit du 11 au 12 octobre 1492. Les marins avaient peur et souhaitaient retourner en Europe… depuis quelques jours.

Christophe Colomb pense qu’il est en Asie.

Lors de ce voyage, il visite Cuba, Haïti qu’il nomme Hispaniola (la petite Espagne)

Christophe Colomb rapporte de l’or de ce premier voyage.

Son second voyage (1493 – 1496)

Il embarque avec 17 navires.

Il installe une ville à laquelle il donne le nom d’Isabella (nom de la reine d’Espagne) et il explore l’île de Cuba.

Son troisième voyage (1498 – 1500)

Au cours de ce voyage, il longe la côte américaine, mais Christophe Colomb est renvoyé de force en Espagne.

Son dernier voyage (1502 – 1504)

Ce voyage est celui de l’exploration des côtes de l’Amérique, à la recherche d’un passage vers l’Ouest. Malheureusement, il perd tous ses bateaux.

Les caravelles

Les caravelles sont des voiliers qui peuvent aller sur toutes les mers. Elles résistent aux fortes tempêtes.

Elles ne sont pas très grandes (pas long) et elles sont lourdes, ce qui ne les empêche pas d’être très rapide grâce à leur grande voile carrée.

Leur forme permet d’approcher les côtes sans risque d’échouer.

Les caravelles possèdent trois mâts et 5 voiles ainsi qu’un gouvernail.

Dans leurs cales, il y avait des provisions pour le trajet :

  • Tonneaux d’eau douce
  • Volaille
  • Viande salée
  • Sac de farine

Le problème était les rats et les vers de farine.

En plus, le scorbut (maladie mortelle due à l’absence Vitamine C dans l’alimentation) guettait les marins.

Les instruments de navigation

De nouveaux instruments de navigation permettent de trouver plus facilement sa route sur la mer. Les plus importants étaient la boussole et l’astrolabe.

La boussole

Avant l’arrivée de la boussole pour se diriger, les marins utilisaient les astres : les étoiles et le soleil.

L’ancêtre de la boussole est l’aiguille aimantée. Une aiguille aimantée (les premiers aimants étaient faits d’une pierre : la magnétite) est toujours orientée Nord-sud, selon les deux pôles : le pôle Nord et le pôle Sud

Les pôles identiques se repoussent, tandis que les pôles opposés s’attirent. La terre est comme un aimant, on appelle cela la force magnétique. Les pôles attirent ainsi les matériaux aimantés.

Dans la moitié Nord de la terre, une aiguille aimantée indique toujours le pôle Nord magnétique.

Le pôle Nord magnétique est différent du pôle Nord géographique, c’est ce qu’on appelle la déclinaison.

Une boussole se compose d’un cadran gradué en degré avec l’indication des points cardinaux et d’une aiguille aimantée, placée sur une pointe et donc mobile.

Fabrique ta boussole

L’astrolabe

L’astrolabe permet de mesurer le mouvement des étoiles dans le ciel. Il est le principal instrument de navigation depuis le XVIe siècle jusqu’au XVIIIe siècle (16ème au 18ème siècle).

L’astrolabe a été remplacé ensuite par le sextant (instrument de navigation qui indique la latitude où l’on se trouve).

L’astrolabe est une sorte de cadran solaire qui superpose deux instruments scientifiques. Il indique la latitude et permet de calculer l’heure.

L’illustration provient des commons wikimedia.

Les volcans : exposé

des volcans (activité manuelle)

Les volcans sont des cheminées d’où s’échappent les roches en fusion des profondeurs de la Terre. Coulées de lave rouge ou nuées ardentes grises sont toujours spectaculaires. Mais attention, danger !

Il y a beaucoup de volcans dans le monde (il y en a en France, mais ils sont tous éteint) : le Stromboli (star capricieuse), la Soufrière (explosive), le Piton de la Fournaise (agité), l’Ubinas (menaçant), la chaîne des Puys (endormie)…

Si la terre avait la taille d’une pomme, les plaques tectoniques (l’écorce terrestre) qui la recouvrent ne seraient pas plus épaisse que sa peau. Tout comme elle, la planète a un « noyau dur », donc la lave n’a pas beaucoup à traverser (la peau de la pomme).

Comment se forme un volcan ?

Un volcan se forme à la suite d’une fracture dans l’écorce terrestre (la peau de la pomme), par laquelle s’échappe de la roche fondue et des gaz, le magma.

Les volcans rouge et gris

Rouges et gentils

Dans le magma* des volcans rouges, il n’y a pas beaucoup de poches de gaz*, alors les éruptions sont peu explosives : ça ne pète pas ! Les volcans rouges sont les préférés des volcanologues, car ils peuvent observer les fontaines de lave* sans danger, prélever des roches en fusion* et marcher sur les coulées, à condition d’avoir de grosses semelles !

Gris et méchants

Dans les volcans gris, il y a beaucoup de gaz. Les éruptions explosives sont redoutables ! Des roches de plusieurs tonnes sont propulsées avec une force phénoménale. Quant aux cendres, elles peuvent s’élever jusqu’à 15 km d’altitude. Elles sont envoyées si haut dans le ciel qu’elles peuvent stopper le moteur des avions.

Le rouge peut virer au gris

Quand la lave se mélange à l’eau ou à la neige, le volcan n’est plus du tout gentil ! L’eau se transforme en vapeur au contact de la roche en fusion et tout explose en formant de gros nuages noirs.

Pierre ponce (volcan)

Quelques volcans

Le Stromboli

Le Stromboli est en Italie, dans les îles éoliennes proches de la Sicile. Il est rouge et explosif, parfois effusif*. Sa dernière éruption date de 2008 (en cours) et son altitude est de 924 m. Les aventuriers de Jules Verne dans « Voyage au centre de la terre » terminent leur voyage en jaillissant du Stromboli, le volcan star de la Méditerranée. Ils n’ont pas choisi le plus calme !

La Soufrière

La Soufrière est en France d’Outre-mer plus précisément en Guadeloupe. Il est gris et très explosif. Sa dernière éruption date de 1977, son altitude est de 1 467 m. La Soufrière de Guadeloupe est un volcan à haut risque… Heureusement, les sismographes* guettent le moindre sursaut.

Le Piton de la Fournaise

Le Piton de la Fournaise est en France d’Outre-mer plus précisément à la Réunion. Il est rouge et effusif, très rarement explosif. Sa dernière éruption date de 2007, son altitude est de 2 632 m. Sur l’île de la Réunion, le Piton de la Fournaise se donne très souvent en spectacle. Les volcanologues en profitent pour l’étudier de très très près !

L’Ubinas

L’Ubinas est au Pérou, plus précisément dans la région de Moquegua, il est gris et très explosif. Sa dernière éruption date de 2008 (en cours) et son altitude est de 5 671 m. Au Sud du Pérou, l’Ubinas est le volcan le plus actif de ce pays. Depuis l’éruption de 2006, les scientifiques le surveillent sans relâche. S’il s’agite, 5 000 personnes sont menacées…

La chaîne des Puys

La chaîne des Puys est en France, en Auvergne, est une chaîne de plusieurs volcans rouges et gris. Leur dernière éruption date de 6 000 ans. L’altitude du plus haut sommet de la chaîne est le Puy-de-Dôme avec 1 464 m. En 1 751, Jean-Etienne Guettard découvre que les monts d’Auvergne sont en fait… des volcans ! Depuis, ils sont le terrain de jeux des volcanologues… et des touristes.

Lexique

  • Effusif : roches volcaniques formées à partir du magma qui s’était répandu à l’air libre.
  • Lave : une roche en fusion coulant ou ayant coulé
  • Magma : de la roche du fond de la terre en fusion
  • Poche de gaz : comme une bulle d’air dans de l’eau
  • Roches en fusion : passage de l’état solide de la pierre à l’état liquide
  • Sismographes : instrument qui enregistre les tremblements de terre

Des activités manuelles

Créer un volcan en papier mâché

  • Trouver la recette du papier mâché
  • Préparer du papier mâché
  • Créer un volcan avec le papier mâché
  • Mettre à sécher dans une assiette (chez nous, le séchage a été long, plusieurs jours).

Illusion de la lave

  • Mettre le volcan en papier mâché dans une assiette
  • Remplir le cratère du volcan en papier mâché de bicarbonate de sodium (demande à ta maman)
  • Ajoute quelques gouttes de colorant alimentaire rouge
  • Verse une toute petite cuiller à café de vinaigre

La « lave » s’échappe du volcan

Construire un volcan en papier

  • Aller sur le site d’Educol
  • Choisir et imprimer les 4 dernières images du bas de la page (sans compter la dernière)
  • Effectuer le montage à l’aide d’un tube de colle, après avoir découpé les formes aux ciseaux
  • La première feuille : les explications, le texte est en anglais, mais à l’aide des illustrations, vous comprendrez comment faire.
Quitter la version mobile

Deprecated: Directive 'allow_url_include' is deprecated in Unknown on line 0