La parole poétique comme guide vers les étoiles, qui illumine ma vie et me montre la voie, la voie de mon destin, celle qui devrait être suivie par moi et par tous ceux qui, comme moi ne savent plus où aller, où ne pas aller et de la nécessité d’avancer.
La parole poétique comme chemin vers la dignité, pour m’élever dans la société sans réellement m’en vanter, comme quelqu’un qui me prendrait la main pour m’aider, petit-à-petit, sans forcer et qui par là aiderait les autres à avancer.
La parole poétique, enfin, comme passage vers un autre monde… Un monde comme il me plairait, où tout ne serait que paix. Douce sonorité à mes oreilles, perdue au fond de mes pensées… Une larme se forme et commence à couler, doucement, sans se presser, sur mon visage apaisé. Un jour, elle permettra de me libérer, de libérer le monde, un monde imparfaitement parfait dans lequel je vis cachée. Avec pour seul espoir ces quelques lueurs surgissant de la nuit noire, comme mon désespoir.
apologue romanesque à Lille
Camille et son grand-père, Léon, venaient de sortir du métro à Lille-Europe. Ils descendaient les escalators. Un léger brouillard planait dans la fraîcheur hivernale de cette matinée de novembre. Léon avait revêtu sa chemise à carreaux et son béret brun. Il portait un regard bienveillant sur sa petite-fille : il l’aimait plus que tout au monde. Léon s’assit sur un banc. Camille resta debout, elle serra sa main. Ils commencèrent à donner du pain aux pigeons. Tout à coup, Camille se tourna vers son grand-père et s’assit sur ses genoux. Elle ouvrit ses grands yeux bleus brillants et commença à parler :
– Dis Papi, c’était comment avant ?
– Comment ça ? Qu’est-ce qui était comment ?
– Lille, la ville ?
– C’était plus petit…
– Oui, mais ça ressemblait à quoi ? Et les gens qui habitaient ici, ils étaient comment ?
– Tu es bien curieuse pour une petite fille de 8 ans… Suis-moi, je vais te montrer quelques petites merveilles conservées du passé !
Ils se levèrent, Camille glissa sa main frêle dans celle de son grand-père. Ils passèrent devant les tulipes géantes aux couleurs vives délavées, telles un symbole de la laideur et de la monstruosité des grandes villes de notre époque. Ils continuèrent leur route vers le centre commercial Euralille, puis remontèrent le viaduc Le Corbusier. Comme à leur habitude, les drapeaux claquaient dans le vent.
– Tu vois, le vent qui souffle, on l’appelle la bise… expliqua Léon à sa petite-fille
– Parce que le vent aussi fait des bisous ?
Léon ria dans sa barbe, sans répondre. Tout en continuant leur chemin, ils arrivèrent dans la rue du Faubourg de Roubaix. Il régnait, dans cette rue, un sentiment de malaise et d’angoisse permanent. Maisons délabrées, squattées, puis murées… Tout avait l’air à l’abandon, pourtant certaines de ces maisons étaient encore habitées. Sur l’une d’elle se trouvait une banderole. On pouvait y lire, écrit de grosses lettres noires : » Quelle utilité publique ? Habitant dégage ! Ici on aménage ! « . Camille questionna son grand-père :
– Dis Papi, on leur a fait quoi à ces gens ?
– Eh bien, vois-tu, on veut construire des immeubles à la place des habitations où ces gens logent. Aussi, ils doivent partir !
– Et ils vont où ?
– Ça, ils doivent se débrouiller.
Ils revinrent sur leurs pas et arrivèrent sur le parvis de la gare Lille-Europe. Le bruit incessant des voitures perturbait le calme ambiant. On apercevait la tour de Lille, plus communément appelée la botte.
Léon repris de sa voix grave :
– Tu vois, les choses modernes ne sont jamais finies… Cette botte, c’était censé être un carré…
– Mais Papi, comment ils vont faire les gens pour vivre dans des endroits où on enlève ce qui est ancien pour le remplacer par des choses à moitié finies ?
– Ils vont bien devoir s’y habituer… Tu sais, il y a quand même certaines choses qui sont bien avec les villes d’aujourd’hui. Et puis, on ne détruit pas tout, non plus…
Ils avaient continué leur route et étaient désormais en train de s’engager dans la rue Faidherbe. À mesure qu’ils se rapprochaient de la Grand-Place, une odeur d’antan, une odeur de gaufres à la cassonade se faisait de plus en plus forte. Léon en acheta une à Camille. Ils continuèrent leur périple et atteignirent enfin la place du Général de Gaulle dite la grand Place. Ils s’assirent au pied de la colonne de la déesse et regardaient en direction de la vieille bourse, le beffroi de la CCI en arrière-plan.
– Regarde cette merveille architecturale ! s’exclama Léon
– C’est vrai que c’est joli. Mais un jour, peut-être que ça aussi ça sera détruit…
15 ans, comment j’apprends sur Internet
Ce 21 mai, j’ai été invité par l’AFFEN (L’Association Française pour la Formation en Entreprise et les usages Numériques, qui rassemble les Responsables formation, les Responsables ressources humaines, les Responsables du développement des compétences, et les Directeurs de la formation au sein des entreprises) pour effectuer une conférence sur mes façons d’apprendre grâce à Internet en général, avec un focus sur l’apprentissage des langues.
Cette présentation concernait aussi bien des matières scolaires comme l’anglais, les mathématiques, la géographie, les révisions du brevet… que des activités extra-scolaires à l’image du travail que je fais sur la guimbarde ou l’utilisation de SnapGuide pour la cuisine de mémé Moniq.
Voici la présentation dont je me suis servi comme fil conducteur pour cette conférence sur comment une ados apprend sur Internet
et l’enregistrement de ma prestation sur mes apprentissages en ligne
La presse au XIXe siècle
Au XIXe siècle, la plupart des écrivains vivent en écrivant pour la presse. Cependant, ils ne se privent pas de la critiquer.
À cet époque, les journaux influencent la littérature, et les écrits jusqu’alors principalement argumentatifs deviennent narratifs. La presse est essentiellement populaire. Lorsque les journaux contiennent des illustrations, ce sont la plupart du temps des dessins caricaturaux ou satiriques.
Lors de ce siècle, la presse devient une véritable industrie. Les agences de presse et le métier de journaliste font leur apparition.
La vente des journaux augmentent, notamment grâce à l’alphabétisation et la baisse des prix (le papier est meilleur marché). En outre, les publicités payantes procurent de l’argent et de nouvelles machines plus performantes permettent une production en masse.
Le tirage global des quotidiens à Paris a fortement augmenté en passant de 36 000 titres en 1800 à 1 million en 1870. La presse régionale a aussi du succès.
Les progrès techniques qui ont permis la progression de la presse
En 1814, en introduisant la vapeur dans les presses, on réussit à améliorer leur rendement : 1100 feuilles par heure.
En 1818, une encre spéciale pour l’imprimerie est crée. Elle peut-être fabriquée industriellement.
En 1860, la presse rotative est inventée. Elle permet d’imprimer non seulement sur des rouleaux de papier, mais aussi sur des films plastiques. En moyenne, elle imprime 10 m à la minute.
Histoire
Le 17 janvier 1800, Napoléon Bonaparte rétablit la censure. Il demande la suppression de « tous les journaux qui inséreraient des articles contraires au respect dû au pacte social, à la souveraineté du peuple et à la gloire des armées, ou qui publieraient des invectives contre les gouvernements et les nations amies ou alliées de la république, lors même que ces articles seraient extraits de feuilles périodiques étrangères ». La censure sera finalement abolit puis rétablit de nombreuses fois jusqu’à la loi sur la liberté de la presse.
Le 29 juillet 1881, la loi sur la liberté de la presse est voté. Elle définit les libertés et les responsabilités de la presse française, en limite l’exercice et incrimine les délits de presse (provocation aux crimes ou aux délits : meurtre, pillage, incendie, etc.). Il est souvent considéré le texte fondateur de la liberté de la presse et de la liberté d’expression.
Exemples de journaux
L’aurore
L’aurore est un quotidien français politique et culturel édité à Paris. Il a été fondé le 1er octobre 1897 et arrêté le 2 août 1914. Il est célèbre, car il a publié l’article J’accuse…! de Zola en janvier 1898. Cet article a été écrit au cours de l’affaire Dreyfus et Zola y défend Dreyfus.
La Croix
La Croix est un quotidien généraliste fondé le 15 juin 1883. Il est édité à Paris et est actuellement détenu par le groupe Bayard Presse. c’est un journal centre droit chrétien (d’où son nom).
Le Figaro
Le Figaro est un quotidien généraliste et un journal d’opinion (c’est à dire qu’il y a un parti pris, dans ce cas, la droite). Il existe depuis le 15 janvier 1826 (188 ans).
Le Gaulois
Le Gaulois est un quotidien généraliste fondé la 5 juillet 1868. Il est édité à Paris.
L’Intransigeant
L’Intransigeant est un quotidien français fondé par Eugène Mayeur en 1880. Il a finalement été arrêté en 1945.
Le Petit Journal
Le Petit Journal est un quotidien français fondé par Moïse Polydore Millaud en 1863. Édité à Paris, il a finalement été arrêté en 1944.
Malgré la censure et les difficultés auxquelles la presse a pu se confronter au XIXe et au XXe siècle, certain journaux ont tout de même réussi à subsister jusqu’à aujourd’hui.
Le réalisme
Il y a quelques jours, ma prof de français nous a demandé de réécrire la synthèse sur le réalisme (ce que l’on en a retenu) à notre manière, avec nos propres mots. J’ai décidé de réaliser une carte mentale (carte heuristique) :
Mes années au collège
Durant mes 4 années de collège, je me suis investie dans la vie de l’établissement en étant déléguée de classe (de la 6ème à la 4ème, j’explique pourquoi je ne l’ai plus été en 3e), déléguée au conseil d’administration (CA) et déléguée aux conseils de discipline (en 5e et 4e) et aussi en réalisant des projets. Mais au delà de cela, j’ai aussi observé comment on nous enseignait les différentes matières et les outils qui étaient employés : la mise en place de l’utilisation des TBIs, la salle pupitre, ce qu’on y fait, etc.
La 5ème
En 5ème, avec ma sœur (2 ans de plus que moi), nous avons organisé la journée citoyenneté dans les médias sociaux, dans le cadre du concours du CDJ.
À l’époque, nous avons eu l’impression que ce n’était pas au goût de tout le monde dans l’établissement.
En effet, n’ayant reçu aucune aide de la direction (même si le chef d’établissement nous avait donné son accord et avait délégué cela auprès d’un membre de l’équipe éducative, ce n’est pas lui que nous mettons en cause) nous avons dû nous débrouiller seules pour l’organisation de cette journée.
C’est seulement une semaine avant que, lors d’un CA, la principale s’est rendue compte que nous allions prochainement réaliser notre projet, alors que nous faisions régulièrement des comptes-rendus de l’avancée de notre travail auprès de la personne qui était en charge de nos activités.
Le jour J, aucun accueil de la part de l’établissement, c’est ma sœur et moi-même qui avons dû nous occuper de l’accueil des participants.
À noter que même la personne adulte en charge de notre projet dans l’établissement, n’a même pas dis « bonjour » à nos intervenants alors qu’ils étaient avec nous.
Elle a même voulu nous renvoyer en cours l’après-midi, « ayant oublié » que nous avions un compte-rendu à faire de cette journée et que bon nombre d’invités arrivaient seulement l’après-midi.
De plus, nous avons été déçues par les parents d’élèves, qui réclament des formations à l’identité numérique pour leurs enfants, car ils ont « soit disant » découvert notre mail d’invitation 15 jours après l’évènement, soit, 3 semaines après l’envoi, et n’ont donc pas pu venir.
Du côté des profs, certains étaient en désaccord avec l’opinion de nos intervenants (professionnels du domaine), et semblaient en savoir plus que les experts, d’autres considéraient cette journée comme une perte de temps, bref, il nous a semblé que peu de profs trouvaient que ce projet étaient une bonne initiative.
Pas un mot de remerciement des institutions, ni des parents d’élèves… et nous avons des doutes sur l’analyse de la lecture de l’enquête de satisfaction auprès des élèves. Il semblerait plutôt que seul l’avis des enseignants au final comptait !
La 4ème
Par un hasard chanceux, le collège était dans ceux qui pouvaient proposer un délégué au Conseil Départemental des Jeunes (CDJ). Notre expérience de l’année précédente avait peut-être aidé en cela.
En effet, j’avais évoqué avec la responsable du CDJ mon envie de devenir membre du Conseil Départemental des Jeunes.
Je me suis donc proposée en tant que déléguée au Conseil Départemental des Jeunes (CDJ). Mais… les élections me laissent toujours, 2 ans après, un goût amer, frôlant l’injustice selon moi.
Outre le fait que les élections ne se sont pas effectuées selon les indications du site internet, j’avais par exemple préparé un discours à présenter aux élèves des différentes classes, mais je n’ai pas pu le dire, d’autres points m’ont toujours semblé obscurs.
En premier, 3 des 4 classes de 4ème avaient voté, mais on a failli oublier de faire voter la 4e classe… Heureusement que des élèves ont revendiqué leur droit de vote… Malheureusement, certains des élèves étaient déjà rentrés chez eux sans avoir pu voter. Résultat, le vote a été partiel.
J’avais discuté de ces élections au niveau de l’organisation et des résultats avec d’autres élèves qui, eux aussi, trouvaient ça anormal. Nous avons donc demandé des explications auprès de la direction qui nous a expliqué qu’elle n’avait pas affiché les résultats pour ne pas vexer certains élèves et que « malheureusement » les bulletins avaient été jetés dès le dépouillement. Qui a participé au dépouillement et comment s’est-il effectué ?
Devant l’absence d’autres réactions du collège, j’ai envoyé un e-mail à la personne du Conseil Général en charge du CDJ. À la suite de quoi, la direction (3 personnes) m’a convoquée dans son bureau, m’a indiqué son désaccord sur l’envoi de ce mail et m’a accusée d’avoir entrainé d’autres élèves pour me soutenir (je suis une meneuse désormais =D , les autres élèves étaient venus de leur plein gré et, me semble-t-il, je n’y étais pour rien), jusqu’à me faire pleurer (Je pleurais à cause de l’injustice que je ressentais et le peu d’éclaircissements obtenus… Et devant les accusations qui m’étaient faites comme quoi je pensais qu’ils étaient des menteurs…). Il parait que l’un des membres de la direction à même dit à mes parents que c’était bien pour moi, que cela rentrait dans le cadre de l’apprentissage par l’échec !
La 3ème
Investissement dans les structures de l’établissement
En 3ème, je ne me suis ni présentée comme déléguée au conseil de classe, donc pas au CA, ni aux conseils de discipline.
En effet, j’étais en désaccord avec la politique d’exclusion qui semble désormais se pratiquer dans l’établissement (on élimine le problème plutôt que d’essayer d’aider les élèves), et en plus, j’ai l’impression certainement fausse, je l’espère, que cela fonctionnait beaucoup « à la tête du client ». De plus, notre poids est négligeable. Comme pouvoir influer sur un vote où la majorité des membres sont des enseignants et qu’une partie des parents le sont aussi parfois ! Est-il possible d’être juge et partie ?
En 4ème, je n’ai pas apprécié que l’on m’impose de m’installer à une place donnée, avec l’arrivée de nouveaux encadrants dans l’établissement, lors des CA ou des Conseils de disciples. Était-ce un moyen d’influencer nos décisions ? Je me suis parfois posé la question.
Lors des conseils d’administration ou de classe, j’avais l’impression que les élèves servaient « de décor », juste bon à passer les résultats le lendemain aux autres élèves. Par exemple lors des préparations en vie de classe de ces conseils, parfois les enseignants donnaient leur avis sur la pertinence de nos questions, ainsi, nous avons appris : « il ne faut pas poser des questions qui risquent de déranger les profs ». Souvent, lorsque nous posions une question dans un conseil de classe ou au CA, la réponse était : « Voyez avec les enseignants !«
Et, c’est vrai, mauvaise tête certainement, je n’ai pas non plus apprécié le fait qu’il n’ait jamais été fait état du projet que j’ai réalisé avec ma sœur en 5ème, même lors du compte-rendu des différents projets réalisés au cours de l’année.
En plus, comme j’avais entendu dire que j’avais « trop d’importance » dans l’établissement, j’ai décidé de ne pas me présenter comme représentante de classe, à la surprise de beaucoup de mes camarades. Non, ce n’est pas dans la perspective du passage du brevet, ni à cause de l’emploi du temps (voir après) de cette année… Juste qu’on a réussi à m’écœurer de m’investir dans l’établissement au niveau de l’organisation.
Questions d’emploi du temps et section sportive
En début d’année, nous avons reçu nos emplois du temps… et je n’ai pas été déçue : comme je l’avais appris dans un CA, on a ajouté des heures de sciences aux élèves, car les ex-élèves de l’établissement pêchaient dans ce domaine au lycée. En tant que tel cela n’était pas très grave surtout que c’était en petits groupes, comme ça, c’était plus facile pour les expériences…
Cependant, je fais du latin et j’étais dans une section sportive athlétisme, « sport-études« , (2 heures d’athlétisme en plus et 2 h d’UNSS le mercredi). Le résultat : 34 heures de cours par semaine (tous les jours 8h-17h30 sauf le mercredi 8h-10h, au moins c’était facile de se rappeler de l’emploi du temps :p
Mais les soucis d’emploi du temps ne s’arrêtaient pas là ! Les emplois du temps étant « surchargés » (en partie à cause de l’ajout des heures de sciences par groupe), l’établissement a été contraint de mettre l’heure de vie de classe pendant l’heure de sport-études, car aucune autre possibilité (mis à part l’heure de latin) n’était réalisable. De ce fait, parfois nous avons fini une heure plus tôt (une fois l’heure de vie de classe terminée) sans nous rendre à notre entrainement d’athlétisme (notamment lorsque nous devions nous rendre au stadium Nord), parfois on nous a forcés à rester une heure en permanence, parfois on se rendait seulement une heure à l’entraînement (donc pas d’échauffement, ou alors juste un tour de piste), perturbant le cours.
Dire que certains élèves sont venus dans cet établissement spécialement pour cette section ! Je me pose la question de savoir si l’établissement compte toujours mettre en avant cette section ou la nouvelle section bilingue. N’est-il pas possible de gérer les deux ?
Journée sport et citoyenneté
J’ai voulu de nouveau participer au concours du CDJ, cette fois-ci avec un projet portant sur le sport : Le sport, toute une culture. Comme en 5ème, le collège s’y est très peu intéressé et personne n’est jamais venu me demander l’avancée de mon travail.
La personne en charge de mon projet n’était plus la même que 2 ans auparavant et régulièrement, j’allais l’informer des avancées de mon projet.
Un mois avant la réalisation de l’événement, on m’annonce que toute une partie de mon programme portant notamment sur sport et politique doit être annulée, car il n’est pas laïque, on ne peut pas recevoir de politiques dans un établissement scolaire ! (j’avais pourtant fait attention à prendre autant d’intervenants de droite que d’intervenants de gauche…). Ce qui m’étonne, c’est que j’avais donné mon pré-programme depuis environ 5 mois… Comment peut-on avoir besoin de 5 mois pour se rendre compte qu’une partie du programme ne peut pas se réaliser ? Cela me surprend d’autant plus que des « politiques » avaient été invités lors de notre précédente journée en 5e !
Imaginez les problèmes… j‘avais des sportifs de haut-niveau et des anciens ministres qui avaient répondu favorablement…
Par la même occasion, on m’annonce que d’autres personnes devraient travailler avec moi sur le projet… Je n’ai pas compris pourquoi… j‘avais tout préparé seule, pourquoi j’aurais dû dire que d’autres personnes m’avaient aidé ? Mon côté solitaire (je n’ai jamais interdit à personne de venir me donner un coup de main, beaucoup de camarades connaissaient mon projet) m’a joué des tours. Si c’était le cas, j’aurais préféré que l’on me l’explique !
On m’a montré en exemple un projet d’un groupe de camarades, qui organisait une après-midi de rencontres sportives (hors concours du CDJ), une organisation « maison », destinée aux élèves de troisième. Cette rencontre devait se dérouler en juin, quelques semaines avant le brevet. Au final, la rencontre qui devait se dérouler l’après-midi, a été déplacée au matin quelques jours avant, car la direction s’est rendue compte que les cours de l’après-midi étaient « importants ».
Notons qu’à cette période, un certain nombre d’élèves révisait « illégalement » chez eux le brevet (normalement, nous n’avions pas de journées de révision du brevet prévues chez nous).
Finalement, j’ai annulé ma journée… car pour moi, elle était incohérente et ne correspondait plus aux critères que je m’étais fixés.
Le stage de 3e
Au mois de février, comme tous les collégiens, je devais faire un stage d’observation en entreprise. Comme je veux devenir journaliste (j’espère le retour des Jeunes journalistes du Tour de France l’an prochain pour pouvoir y participer 🙂 , j’ai réussi à obtenir un stage à la rédaction de France 3 Nord-Pas-de-Calais, à Lille.
D’après ce que j’ai compris, le prof en charge du suivi de notre stage devait venir nous voir (excepté pour les élèves qui faisaient un stage loin, du genre près de Paris, à Calais ou autre).
Je n’ai toujours pas eu d’explications logiques pourquoi aucun prof n’est venu me voir. J’ai posé cette question à mon enseignant référent qui m’a expliqué que France 3 Nord-Pas de Calais n’avaient pas répondu au téléphone (je lui avais donné en plus le téléphone des ressources humaines de France 3 Nord-Pas-de-Calais) o_O Euh… On parle bien de France 3 ??
Qu’importe, le stage s’est bien passé, ma note de rapport est excellente… mais c’est pour le principe.
Parlons exposé
Vers la fin de l’année, nous devons, une camarade et moi exposer sur les habitudes de vie et la santé. Il nous est demandé de réaliser pour cet exposé une interview. Nous sommes les seules à l’avoir réalisée.
Vous comprenez avec ce que j’ai dit sur mon stage que pour moi, c’était amusant de faire une interview. Du coup, je contacte Jean-Michel Lecerf (spécialiste dans les maladies endocriniennes), connu au niveau (inter ?)national pour ses compétences en alimentation. Ça colle avec la thématique : habitudes de vie et santé.
Lors de la présentation de notre exposé, la prof nous a dit :« Tu sais, ça aurait été bien d’aller dans un centre de bronzage pour l’interview… Pour leur poser des questions sur les dangers du bronzage artificiel… » ! Je dois ajouter que les sous-titres de notre exposé étaient : l’obésité et les mélanomes. Ne cherchez pas le rapport, il n’y en a pas. C’est un sujet de prof !
Révisez votre brevet
Comme j’étais en 3ème, à la fin de l’année, il y avait le brevet. Et tous les profs nous disaient : « Oui, oui, il faut venir jusqu’à la fin de l’année, sinon, il y a certaines parties du programme que vous n’aurez pas, etc., etc., etc.».
Un jour, j’en ai eu marre et j’ai dit à un prof : « Mais monsieur, au pire, on va sur internet… Vous savez, j’ai déjà regardé, on trouve tout les cours qu’il faut…» Et là… Il était bien embarrassé pour me répondre… Ce que j’avais dit ne devait pas être faux :) il m’a finalement répondu : « Oui, mais toi, Clara, tu es une bonne élève, du coup ça va, mais il y en a d’autres que non…» Il faudrait peut-être justement apprendre aux élèves à apprendre par Internet au collège ! Mais cela rejoint notre journée citoyenneté dans les médias sociaux… et quand j’ai entendu dire certains enseignants en CA que l’on ne peut rien faire avec un téléphone portable en cours de géographie par exemple, on n’est pas près d’apprendre Internet et ses usages pour les collégiens, que l’on soit bon ou mauvais élève.
Autre exemple : un enseignant qui était absent, plein de bonnes volontés et l’idée était bonne, pour rattraper son cours, nous avait donné un ensemble de fichiers à télécharger (document Word —1,9 Mo pour une carte, ré-enregistré en PDF de base, il ne faisait plus que 393 Ko !— Power-point en PPX (16 Mo quand même !) le tout compressé au format RAR ou ZIP selon on ne sait quel critères et aussi un pdf de 4,1 Mo. Au passage, sur Mac, nous devions choisir l’encodage du nom de fichier) et cela était quasiment impossible à lire sur une tablette. Les fichiers étaient tellement gros qu’ils ne passait d’ailleurs pas dans notre ENT 🙁 Nous avons eu un lien de téléchargement direct.
Le plus : les texte de couleurs : un véritable feux d’artifice pour les yeux entre le bleu, le rouge et le vert fluo, waouh (pas seulement pour les titres mais aussi pour des paragraphes entiers) ! Ça saute aux yeux :p mais c’est illisible :/
Les TBIs et la salle pupitre
Les Tbis
Cela fait maintenant 2 ans que l’établissement a été doté de TBIs (tableaux blancs interactifs). La première année, seule une prof l’avait (parce que sa classe avait le mur le plus solide), et moi, je l’avais en cours ;) Elle était très fière d’être la seule à avoir un TBI, mais… elle l’utilisait comme un simple vidéo-projecteur…
Cette année, d’autres profs ont commencé à en avoir, et rebelote, ils l’utilisent le plus souvent comme un simple vidéo-projecteur.
Personnellement, je n’ai pas vu l’intérêt que l’établissement possède ce type de matériel, c’est de l’argent jeté par la fenêtre, autant laisser les vidéo-projecteurs, ça aurait fait le même effet…
Enfin, non, dans tous mes profs, un et un seul utilisait le TBI comme TBI et non pas comme vidéo-projecteur. Il notait des choses, avec le stylet, qu’il conservait d’une fois sur l’autre. On allait corriger les exercices au tableau. Enfin, c’était un TBI quoi…
Mais cela ne m’a pas étonné de cet enseignant ;) en début d’année, il nous avait donné un petit livret qu’il avait conçu lui-même sur l’utilisation de l’informatique en cours (envoyer un mail à son professeur, mettre en forme un texte dans un traitement de texte, réaliser une publication, réaliser une présentation et préparer une image). Notre première rédaction, on a dû la lui envoyer par e-mail (oui, on avait son adresse e-mail :) , et après il nous a expliqué quels courrier était bien et quels autres n’auraient pas dû être envoyés tels quels. Déjà l’année précédente, je l’avais comme prof de latin et il utilisait déjà le numérique (cours et exercices sur son son blog, etc.)
Après, il y a eu aussi l’essai, non réussi, d’un autre prof pour l’utiliser comme TBI. Il avait trouvé une application totalement géniale pour nous faire travailler sur un sujet de sa matière. Résultat : l’écran s’est gelé et impossible de le débloquer. Dommage, nous n’avons pas pu voir l’application totalement géniale… 🙂
Ce que j’aime beaucoup avec les TBIs, c’est les profs qui utilisent les feutres à encre pour annoter leurs diapos :) comme ça, ensuite, on efface… c’est pratique, non ?
La salle pupitre
L’établissement est doté de deux salles pupitres… Enfin, était doté car si on parlait encore des salles pupitres quand ma soeur est arrivée dans ce collège, quand je suis arrivée, elles avaient seulement gardé le nom, mais aucun cours spécifique n’y était prévu.
Endroit merveilleux rempli d’ordinateurs… Dont un quart est en panne ou ne veut pas démarrer, la connexion rame sur les autres (surtout quand une classe complète est-dessus ;), etc.
Du coup, on se retrouve souvent à 2 par ordinateurs (c’est très rare que chacun ait un ordinateur)…
On y va en français pour écrire les rédactions ou faire de la recherche, en latin pour faire des recherches et exposés avec le prof qui sait utiliser les TBI 😉 , et en math car il y a Geogebra et les tableurs installés sur les ordinateurs.
Ah si, de temps en temps en histoire géo pour de la recherche (Euh, 1 ou 2 fois dans l’année hein… Pas plus…)…
Pour conclure, je vous livre l’appréciation globale de mon dernier bulletin de 3e : Excellent trimestre. Excellente année. Grâce à la justesse de sa pensée et à la précision de son analyse Clara peut envisager une brillante carrière.
C’est vrai que, globalement, j’ai passé quatre bonnes années dans ce collège, et je pense que selon les échos reçus par mes amis de leur vécu dans leurs établissements, le même genre de remarques négatives pourraient s’appliquer. N’allez donc pas voir ici un esprit de vengeance, ou l’envie de critiquer pour critiquer, j’ai simplement voulu publier cet article pour expliquer mon ressenti vis à vis des collèges sur quelques points.
Après ma participation à ma pièce de théâtre annuelle, des cours de natation en dehors de l’école, ma réussite au brevet, l’apprentissage de l’HTML avec Internet, mes activités sur DIY pendant ces vacances, la sortie du livre de cuisine : la cuisine pour les enfants par des enfants… l’année prochaine j’entre dans une classe de seconde un peu particulière : Abibac (le but étant d’obtenir le bac français et son équivalent allemand : l’Abitur). J’aurai certainement l’occasion de vous en reparler 😉
DIY – Découvre tes talents. Impressionne ton monde.
Depuis peu, j’ai découvert diy.org (propose aussi une application pour Iphone et iPod : DIY – Découvre tes talents. Impressionne ton monde.) un réseau social destiné aux jeunes de 8 ans et moins à 16 ans curieux. Il permet de partager des bricolages au sens large du terme : toutes les choses que l’on a réalisées.
La grande idée de base de DIY est que n’importe qui peut devenir compétent tout simplement en essayant.
Naturellement, on peut suivre les autres personnes, ainsi leurs projets apparaissent dans notre fil d’actualité. Projets que l’on peut aimer ou commenter.
L’intérêt est que DIY propose de multiples activités (défis) dans divers domaines (manuels, sports, jardinage, etc.), répartis par types (compétences).
On peut ainsi trouver des idées de choses à réaliser. Les nombreux exemples et explications permettent de les « fabriquer » facilement (vidéos, photos, liens internet).
Le bémol : le site est seulement en anglais (pour l’instant), du coup un certain niveau dans cette langue est nécessaire. Pour les pages internet, Google traduction facilite la traduction 😉 par contre, avec les vidéos, c’est un peu plus compliqué à comprendre.
Parfois, un même projet peut répondre à plusieurs défis.
DIY est complètement gratuit, hormis dans la catégorie Market.
D’après la guidelines du site DIY, pour « réussir » dans ce site, il faut :
- être courageux et apprendre de nouvelles compétences, ne pas avoir peur d’essayer, ne pas avoir peur d’être bizarre ou de re-essayer quelque chose et d’échouer
- partager ce que l’on sait
- être original
- montrer comment on fait
- ne pas envoyer de spam
- respecter la vie privée
- utiliser le type de support correct (certains défis précisent quel support doit-être utilisé pour le partage du projet : photo, vidéo, etc.)
- donner le meilleur de soi-même
Parents sur diy.org
Les parents peuvent suivre l’activité de leurs enfants en se créant un compte. Pour ce faire, ils doivent créer leur compte avant leurs enfants.
Dans le guide pour les parents, les créateurs de DIY leurs conseillent de recueillir des outils et des matériaux pour permettre aux enfants de réaliser les défis, mais aussi si possible de créer un club DIY (voir plus bas).
Enseignants sur diy.org
Les professeurs peuvent aussi se créer un compte (en indiquant leur nom, adresse e-mail et numéro de téléphone et en complétant le nom de l’école, le code postal et le pays de l’établissement scolaire) pour l’utiliser en classe. Leurs élèves (en se créant eux aussi un compte) pourront ainsi découvrir de nouvelles choses en explorant le site. Outre les activités purement manuelles (dessin, tricot, poterie, etc.), il y a aussi des badges plus scolaires : écrivain, biologiste, créateur de site web, etc.
Clubs DIY
Les membre de DIY peuvent aussi créer un club DIY (en France, il en existe un pour l’instant à Poitiers). Les membres du club (amis, famille ou voisins) se réunissent régulièrement pour faire des activités. Lorsque l’on crée un club, l’inscription se fait en ligne sur cette page sinon, ce n’est pas un club DIY.org
J’ai réalisé une vidéo de présentation de DIY (c’est un des défis 😉 en 3 langues. Les voici :
en français
en anglais
et en allemand
Je vous attends maintenant sur ma page DIY 🙂
Nouvelle à chute
Jean était un garçon d’une petite dizaine d’années. Il avait les cheveux châtains et des yeux bruns. De taille normale, il était plutôt mince pour son âge. Il habitait à Gruson, et dans son quartier, la plupart des personnes le connaissaient. Il était passionné de cyclisme. Plus tard, il rêvait de devenir coureur cycliste. Plusieurs fois par semaine, il enfourchait son vélo et allait se promener. Il pouvait s’en aller seul ; ses parents avaient confiance en lui. Il aimait bien longer la Marque ou aller jusqu’à Bouvines, Cysoing ou Sainghin-en-Mélantois. Quand ses parents l’accompagnaient, le dimanche, ils allaient jusqu’à Lesquin, à l’aéroport, regarder les avions s’envoler… Tous les ans, il allait voir le Paris-Roubaix. Le Carrefour de l’Arbre, aussi appelé Pavé de Luchin, c’est comme ça que s’appelait le secteur de course pavé qui passait près de chez lui. C’était l’un des passages les plus difficiles du Paris-Roubaix mesurant 2100 m, classée cinq étoiles. En anecdote, c’était le lieu central de la bataille de Bouvines.
« Un clochard s’est encore installé sous le pont de la rue du Maréchal Leclerc (au-dessus de la Marque)… Je peux l’observer depuis ma fenêtre. Il doit bien avoir la moitié de mon âge, je dirais qu’il a la quarantaine… Ses cheveux noirs hirsutes ont l’aspect vieilli… Son teint est hâlé, son visage est amical et souriant et ses yeux sont ceux d’une personne ayant eu une vie difficile… Il est grand et paraît costaud… Aujourd’hui, c’était jour de marché. Du coup, je me suis levée à 7h00 du matin… J’ai déjeuné une tranche de pain avec de la confiture, le tout trempé dans ma tasse de café… un pur délice ! Au marché, j’ai acheté un bifteck de cheval chez le boucher, des fruits chez le primeur et du maroilles et du beurre chez la fermière. En revenant, je suis passée à la boulangerie et j’ai acheté un bouleau. En rentrant, j’ai cueilli une salade du jardin et quelques brins de ciboulette. Pour le midi, je me suis préparé le bifteck de cheval avec de frites et de la salade. J’ai occupé mon après-midi en me tricotant une paire de bas vert bouteille… »
Comme tous les garçons de son âge, Jean allait à l’école. Mais, il avait quand même son mercredi après-midi et son samedi matin de libre. C’était à ces moments-là qu’il allait se promener. Il en profitait aussi, parfois, pour jouer au football avec ses amis. Quand il pleuvait, il dessinait ou bricolait avec son père. Mais les autres jours de la semaine, dès qu’il rentrait, il prenait un goûter (une tartine de pain beurrée saupoudrée de copeaux de chocolat et un verre de lait) et sa mère lui rappelait qu’il fallait faire ses devoirs… Jean était un bon élève, mais n’aimait pas tellement l’école ; il préférait s’amuser… Il aimait bien jouer avec son chien, Eldiablo, un cocker zibeline. Il avait deux ans et s’appelait Eldiablo parce qu’il était tout fou…
« J’ai apporté quelques biscuits et une bouteille d’eau au clochard. On a discuté et il m’a dit qu’il s’appelle Serge. Il est aimable et poli, un bon bougre quoi… Françoise m’a invité pour le café, j’y suis allée et je lui ai offert un bouquet de roses de mon jardin (elles sont belles en cette saison, j’en ai mis des rouges, des roses et des blanches)… On a mangé une tarte aux pommes et des cerises au kirsch (délicieux…). Elle m’a montré le modèle d’un pull en jacquard qu’elle réalise pour son mari (marron avec des losanges multicolores) et l’on a regardé des photos du petit dernier de sa famille, le 6e enfant du fils de la fille de la mère de sa belle-sœur. Il est beau, mignon, ressemble à sa mère, mais a les mêmes oreilles et le même nez que son père. »
Ce jour-là, Jean s’en souvint longtemps. C’était le jour du Paris-Roubaix. Les cyclistes devaient arriver. C’était l’euphorie. Les personnes du dernier rang poussèrent celles qui étaient devant pour voir leur « héros » et à un moment la barrière céda. Jean était au premier rang pour pouvoir voir ce qui se passait. Ses parents l’avaient laissé seul. À cause de son petit gabarit, il se retrouva rapidement sur la route, seul, démuni… Les gens crièrent de plus en plus fort, tout le monde avait les yeux rivés sur les cyclistes qui arrivaient, personne n’avait remarqué le drame qui allait se produire… À un moment, Jean sentit qu’il était soulevé du sol, empoigné à son épaule… Il fut reposé sur le sol, derrière les barrières. Il était tellement bouleversé qu’il n’eut même pas l’idée de regarder qui l’avait sauvé. Personne n’avait vu le sauveur, tous regardaient les cyclistes…
« Aujourd’hui, c’est le Paris-Roubaix. Les petits-enfants sont venu manger le clafoutis aux cerises que leur grand-mère a préparé. Ils sont partis voir la course. Moi, je n’ai pas eu tellement envie de sortir. J’ai pu observer ce qui se passait depuis ma fenêtre. À un moment, j’ai pu voir que les personnes derrières commençaient à pousser celles devant, la barrière a cédé et un jeune garçon s’est retrouvé sur la route, personne ne l’a remarqué. C’est à ce moment que Serge est sorti de nulle part et qu’il a tiré ce garçon par l’épaule. Personne ne l’a vu à part moi… Quand les petits-enfants sont revenus, je ne leur ai rien raconté. C’est mon secret et personne ne le saura. C’est malheureux que les gens ne se rendent jamais comptes des exploits de certaines personnes… »
Pour les fans du Paris-Roubaix ou ceux qui sont intéressés, j’ai un tableau dans Pinterest sur le sujet.
Désiré à Paris
Pour cette rédaction, il fallait écrire une seule scène et on pouvait commencer n’importe où dans l’histoire. J’ai décidé de commencer à l’acte II.
Résumé de l’acte I : L’histoire se déroule au XXe siècle. Désiré est un chti d’une vingtaine d’année. Il arrive à Paris, où Gérard, un vieux marchand l’embauche pour qu’il l’aide.
Acte II
Scène 1
Gérard, Désiré
(Sur la scène, il y a un sac, des cageots vides et un étal. Gérard est derrière l’étal.)
Gérard : Ah ! Venez çà Désiré… Portez ce cageot de framboises là-bas.
(entre Désiré)
Désiré : Ch’est bon cha les frambiches. (au public) J’ai eun tiote idée… Je vais prendre l’cageot de frambiches et je vais me mucher din l’sac pour pouvoir les minger.
(Désiré part se cacher dans le sac et Gérard le cherche)
Gérard : C’est bizarre ça… Où est donc passé ce fichtre Désiré ?
Désiré : J’eto ici m’sieur.
Gérard : (surpris) Où vous cachez vous donc ?
Désiré : (hésitant) Din… Din l’sac.
Gérard : (un peu énervé) Mais que faites vous dans ce sac ?
Désiré : Heu…
Gérard : (le coupe) Ne me dites rien… Laissez moi réfléchir…
Désiré : Ch’est à dire que…
Gérard : (le coupe) Mais, au fait, qu’avez vous fait de mes framboises ?
Désiré : Vos frambiches ?
Gérard : (énervé) Oui, mes framboises !
Désiré : Ah ! Vous voulo dire vos frambiches !
Gérard : (exaspéré) Oui, c’est ce que je viens de dire ! Maintenant, sortez de ce sac ! (Gérard donne un coup de pied dans le sac.)
Désiré : Non, j’veux point sortir…
Gérard : (toujours énervé) Désiré… Ceci est un ordre ! (Il donne à nouveau un coup de pied dans le sac.)
Désiré : Ch’est bon, ch’est bon, je sors…
(Désiré sors du sac, il a des traces de jus de framboises autour de la bouche, jusque sur les joues. Il se tient debout, face à Gérard.)
Gérard : Ah, ah ! Je vous ai pris la main dans le sac !
Désiré : (étonné) Ah non m’sieur, je n’avos nin qu’la main din l’sac, j’etos tout entier din l’sac !
Gérard : Oui, bon, continuons. (s’énervant) Tu as mangé mes framboises !
Désiré : (qui boude) Alors là, j’eto nin d’accord. Hein !
Gérard : Mais pourquoi ?
Désiré : Parce que ch’eto vous qui m’les avio donné…
Gérard : Mais tu les as quand même mangé ?
Désiré : Oui, mais…
Gérard : (le coupe) Pendard !
Désiré : (étonné) Vingt diou ! Qu’est che que cha voulo dire cha ?
Gérard : (ne l’écoutant pas) Tu as détruit ma seule richesse ! (Il fond en larmes.)
(Désiré s’enfuit et Gérard lui court après. Ils tournent en rond sur scène.)
Gérard : Attends que je t’attrape !
(Ils continuent de courir, mais Désiré rattrape Gérard. Lorsque Gérard s’arrête de courir, Désiré est juste derrière lui.)
Gérard : Bandit ! Coquin ! Fripon ! Gueux ! Requin ! Scélérat ! Vaurien ! Où est tu passé fripouille ?
Désiré : (il tape sur les épaules de Gérard avec ses mains) Bouh !
Gérard : (crie) Ahhhhhhh !
Désiré : (plié en deux) Hi ! Hi ! Hi ! Ha ! Ha ! Ha ! Qu’est che que ch’eto drôle !
Gérard : (très énervé) Et en plus, tu ose te moquer de ton maître !
Désiré : (étonné) Bah ouai…
Gérard : (un peu calmé) Tu es renvoyé ! Ren-voy-yé !
Désiré : On pourro p’t’être arranjo cha… Cha, ch’est eun bourse pleine d’écus, ch’est pour vous !
Gérard : (lui donne une tape dans le dos) Allons ! Je blague ! Viens, on rentre… (ils discutent tout en sortant) Au fait, tu m’avais dit que c’était quoi la langue que tu parle ?
Désiré : Ch’est le parlache eud l’Avesnois ! (Ils sortent)
(Noir)
Habitudes de vie et santé : mélanomes, obésité, nutrition…
Cet exposé portait sur l’une des parties du programme de 3ème de SVT : habitudes de vie et santé (mélanomes, obésité, nutrition, etc.). Vous pouvez aussi retrouver l’interview de Jean-Michel Lecerf que j’ai réalisé en complément de l’exposé.
L’exposé sur les habitudes de vie et la santé
Voici notre travail sur les habitudes de vie et la santé
Notre exposé sur les habitudes de vie et la santé
La présentation associée à cet exposé
Ma maquette de plan de coupe d’un mélanome
Enfin, voici la maquette que j’ai réalisé : le plan de coupe d’un mélanome.