Après Snapchat et Instagram, les médias vont-ils se mettre à WhatsApp ? C’est la question que me pose cet article : WhatsApp va mettre en place des comptes « entreprises ».
Plusieurs usages seraient en effet possibles. Le premier exemple qui me vient en tête : une personnes lambda pourrait s’assurer de la véracité d’un information auprès d’un média, en lui posant la question via WhatsApp. Si vous avez d’autres idées, n’hésitez pas à les partager en commentaire. 😉
Snapchat va (enfin) permettre d’intégrer les stories dans un site web (code embed). Cette story sera visible pendant 30 jours. Intéressant pour les médias : ils pourront retransmettre un évènement en direct via Snapchat.
Cela augmentera l’utilisation du format vertical de Snapchat d’après moi. Certains avaient pour habitude de filmer au format horizontal avec Snapchat, car un smartphone est facile à pivoter. Mais en rendant les stories accessibles depuis le web, les ordinateurs, ce type d’utilisation sera réduit : pivoter un ordinateur est un peu moins aisé… 😄
Cet article laisse entendre que Vine prépare son grand retour ! On pourra y partager de courtes vidéos (entre 2 et 6,5 secondes). On pourra filmer ces vidéos en direct, et basculer entre caméras avant et arrière du téléphone. Mais une fonctionnalité permettra aussi d’importer des fichiers.
Petite précision : les vidéos ne seront plus au format carré, mais plein écran !
Un lancement a priori prévu pour le troisième trimestre 2018 : ça laisse un peu de temps aux médias pour s’y préparer. 😉
La télévision n’est pas forcément en train de disparaître. C’est plutôt la manière de regarder la télévision qui évolue. En effet, on peut voir qu’en moyenne, un Français regarde la TV 3 h 42 par jour. Mais une grande part des contenus est désormais visionnée en différé.
Dans la continuité de l’article précédent, une autre statistique est ici abordée : seuls 53% des jeunes (15-24 ans) regardent la télévision en live sur un téléviseur. Pour le reste, les options sont variées :
15% regardent la télévision en replay, en différé ou en live mais sur d’autres écrans (smartphone, tablette, ordinateur…)
8% se tournent vers de la VOD (Video On Demand) ou SVOD (Subscription Video On Demand)
24% regardent d’autres vidéos sur Internet ou télévision IP
Les plus jeunes ont une consommation mobile de la télévision. Cet article explique l’importance de s’adapter à ce format. Il met aussi en avant l’importance d’être présent dans les médias sociaux.
D’autres points abordent la montée de la SVOD et du replay, déjà évoqués précédemment dans cette revue de presse.
Le Huffington Post arrête de publier les articles de ses contributeurs bénévoles. Le début de la fin du journalisme citoyen ?
Certains y croient toujours, d’autres n’y ont jamais cru. Pour moi, dans cet article, une citation de Lydia Polgreen (rédactrice en chef du Huffington Post) résume bien la situation : « si tout le monde a un mégaphone, on entend personne ».
S’inspirer de Joe Rogan pour le journalisme de demain ?
Joe Rogan est un podcasteur américain. Il suit 5 points dont les médias mainstream devraient s’inspirer d’après la vidéo :
il fait du journalisme sous forme longue : certains de ses podcasts durent plus de 3 heures, et pourtant, ils restent attractifs et écoutés
les invités sont variés (et non uniquement quelques invités récurrents)
il ne cherche pas la confrontation, mais la discussion
bien que l’émission se nomme the Joe Rogan’s show, on n’entend pas uniquement Joe Rogan, mais aussi ses invités
Joe Rogan est une personne réelle, non une célébrité médiatique fabriquée dans un moule, il a d’autres cordes à son arc, a fait d’autres choses en dehors des médias
Le journalisme est une industrie en pleine évolution. Pour s’y adapter, les écoles aussi doivent évoluer, en ajustant les compétences et les techniques d’enseignement.
L’article présente 5 tendances :
la technologie est le futur
la possibilité d’éducation en ligne, via des plateformes online
les professeurs ne sont plus titularisés
les écoles deviennent productrices de contenu
la fin des conférences / cours magistraux : il faut incorporer des vidéos, gifs et autres technologies dans les cours
Désormais, la voix peut être créée de manière artificielle : même votre portable peut lire un texte à haute voix. Et de même, parler aux objets n’est plus bizarre. Pour Trushar Barot, c’est une révolution énorme que les médias sont en train de manquer.
Il reprend les propos d’Amy Webb (auteure) : «Parler aux machines, plutôt que d’écrire, ce n’est pas un gadget temporaire.Les humains qui parlent aux machines – et, éventuellement, les machines qui se parlent entre elles – représentent le prochain changement majeur dans notre écosystème d’information.La voix est la prochaine grande menace pour le journalisme.»
JHR (Journalists for Human Rights – Journalistes pour les droits de l’Homme) initie un journalisme innovant en Afrique.
Des équipes du JAMLab (Journalism and Media Lab) en Afrique du Sud travaillent sur le futur du journalisme. 3 équipes ont d’ailleurs remporté un financement de la part du SAMIP (programme d’innovation en médias de l’Afrique du Sud) :
Media Factory : aide à relier les rédactions nationales avec les pigistes des régions sous-couvertes
Soul City : en combinant médias, mobilisation sociale et plaidoyer, cherche à améliorer les conditions de vie et de santé des personnes en Afrique du Sud
Volume News : actualités en langues locales diffusées sur des radios communautaires
Cet article aborde le journalisme augmenté ou encore le journalisme de mèmes, cependant, c’est le storytelling vertical qui a retenu mon attention.
Vous avez sûrement remarqué que beaucoup de médias se sont lancés dans cette forme de storytelling « vertical » : un écran Snapchat ( 16:9 tourné d’1/4 de tour je pense).
Ce type de narration pour les médias est apparu en premier dans Discover sur Snapchat ! Mais désormais c’est aussi vrai dans Instagram, Facebook, etc. Même la BBC sur son application smartphones l’utilise ! Alors plus tard, regardera-t-on la TV à la verticale ? Pour plus d’infos sur le storytelling vertical, jetez un œil à cet article également.
Le journalisme dans le futur ? Les Allemands abordent la question !
Sites sur l’avenir du journalisme allemands
J’ai été étonné par le nombre de sites allemands qui parlent de l’avenir du journalisme. Voici 2 d’entre eux.
Les articles ne sont pas publiés à une fréquence très élevée. Cependant, le 1er article date de 2008, et le dernier a été publié en novembre 2017. Si vous parlez allemand, et que l’avenir du journalisme vous intéresse, ce site vaut le détour. 😉
Réalisé par des étudiants de l’Axel Springer Akademie, une école de journalisme à Berlin. L’évolution du journalisme est abordée sous forme de vidéos. Personnellement, je les trouve un peu vieillottes, on a l’impression de regarder un vieux film des années 80, mais intéressantes dans le fond.
Les fake news ont un avantage : les consommateurs se sont rendu compte que tout ce qui circule sur Internet n’est pas forcément vrai.
Sinon, des robots pour écrire les articles, ça vous tente ? C’est déjà expérimenté aux USA !
Et donc à l’avenir, on doit faire quoi ?
«Le journalisme d’avenir doit tenir compte des particularités culturelles, et en particulier des langues différentes, plutôt que de produire des publications de masse toutes pareilles. […] La coopération internationale, la préservation des différences culturelles et la tolérance seront d’une grande importance pour le journalisme.»
L’article présente un PDF : « Quo vadis jouralismus ? » (Où va le journalisme ?). Vous pouvez le télécharger ici. 29 pages qui abordent les points importants pour le journalisme à l’avenir. Une petite trentaine de personnes (journalistes, mais aussi politiciens, auteurs, ou chefs d’entreprise) donnent leurs points de vue sur la question.
Évolution des pratiques, évolution des productions
L’avantage du podcast sur la radio : on peut l’écouter quand on veut et comme on veut. Dans l’article, il est question de « bouffée d’oxygène » : on n’est plus dans l’immédiateté, l’instantanéité (contrairement aux chaînes d’info en continu ou aux réseaux sociaux), on peut écouter un épisode 2 heures ou 2 jours plus tard.
Serait-on déjà à la fin de la consommation d’info en direct ? Pas très convaincue… Quand il se passe quelque chose, souvent, on aime bien connaître les avancées en direct !
L’article reprend par ailleurs les propos de Joël Ronez : «il y a une forte demande pour des formats originaux, à la fois plus informels et plus anglés, des contenus personnalisés, avec un parti-pris et un ton qui sort de l’ordinaire». À noter et enregistrer.
«L’heure n’est plus au décrochage brutal des jeunes, mais plutôt à un déclin lent (mais inexorable, il faut bien l’avouer) du petit écran.»
Alors que la radio est délaissée pour les podcasts, la TV est en plein « déclin » comme le prouve une étude Deloitte. Les causes évoquées dans l’article : la consommation mobile, le streaming et la SVoD (vidéo à la demande). La consommation de la vidéo mobile a été favorisée par l’augmentation de la taille des écrans.
Le tout est résumé dans l’une des slides du rapport :
Cette même problématique a été évoquée par Hugo Clément dans une interview sur France Inter :
Il fallait y penser… utiliser Twitter pour créer une chaîne d’info en continu ! Et Bloomberg l’a fait, avec 2 700 journalistes et analystes originaires de 120 pays.
«Tout le contenu diffusé sera adapté au format social et au mobile first : les datas, graphiques, vidéos etc. seront optimisés pour un usage mobile.»
«Baisse des tarifs des piges, chute des commandes de la part des titres de presse, recours accru aux photographies institutionnelles issues des services de communication et aux photographies «libres de droits», syndication des contenus…»
Dans le passé, le photojournalisme était un métier légitime : un appareil photo était coûteux, et on avait besoin d’une réel apprentissage pour l’utiliser (réglages lors de la prise de vue et développement de la photo argentique).
Mais avec l’apparition des appareils photo numériques, la photographie s’est simplifié. Et désormais, tout le monde -ou presque- possède un appareil photo chaque jour sur lui : son smartphone.
Ces photos électroniques sont de bonnes qualités, et de vrais zoom optiques commencent à venir en complément. Les réglages ? Il suffit d’appuyer sur le bouton… vitesse, obturation, ISO, balance des blancs : tout est automatique et en plus les latitudes de poses sont plus importantes ! Sans parler des facilités de retouches.
Désormais, c’est le premier arrivé sur un événement qui devient le « photojournaliste ». Et, ce n’est pas obligatoire que ce soit un professionnel qui réalise ces images ! D’où la question : le photojournaliste est-il voué à disparaître ?
Couvrir l’actualité sous forme de cartoon. Original, mais pas forcément novateur. La Revue Dessinée existe depuis 2013 par exemple.
Voici tout de même l’exemple d’ABC News :
PourJack Fisher, journaliste à ABC News et producteur de la vidéo ci-dessus : «La narration graphique prend du temps et de la planification, mais pour une bonne histoire, cela en vaut la peine.»
L’avenir du journalisme, c’est aussi l’avenir de l’éducation au journalisme
Sont listées dans cet article 6 questions à poser aux écoles de journalisme (dans le but de choisir l’une d’entre-elles) :
Indépendant ou connecté à d’autres cours ?
Plus qu’un journal ? Les compétences des jeunes journalistes doivent être variées, et la production ne doit pas se limiter à de la production écrite.
Est-on indemnisé ? Est-on payé pour ses piges ?
Des stages ? De quel type ? Obligatoires ?
Quel emploi ont les étudiants qui ont le diplôme ?
Qu’est-ce qui est légal ? (spécifique pour les USA, où la loi varie d’un État à un autre)
Le 2e point est le plus intéressant : «Plus qu’un journal ? Les journalistes, en particulier les jeunes journalistes, doivent avoir des compétences variées : reportage, rédaction, édition, montage vidéo, production de médias sociaux, conception numérique de pointe, etc.»
En effet, je pense que l’un des points clefs pour le journalisme de demain sera la multiplicité des compétences (et l’adaptabilité : choisir la meilleure compétence au moment opportun).
«Les médias ont besoin d’innover, il en va de même pour l’éducation au journalisme.»
En effet, pour H. Finberg, il faut créer davantage de façons d’enseigner. Les moyens de diffusions sont nombreux aujourd’hui, en ligne ou non : conférences, vidéos, auto-apprentissage, apprentissage guidé…
Il propose un système de «badges numériques» pour chaque compétence (un peu comme sur LinkedIn). Car selon lui, le diplôme ne constitue pas une finalité en soi.
L’OIF, RFI (Radio France Internationale) et RSF (Reporters Sans Frontières) lancent le 3e prix francophone de l’innovation dans les médias. Les candidatures sont encore ouvertes jusqu’au 31 décembre 2017.
«Ce prix récompense les innovations dans les contenus, les usages et dans les modèles économiques ou d’organisation.»
Il nous reste à attendre les résultats et voir ce qui en ressort ! 😉
En Écosse, congrès mondial du British Council sur le futur de l’actualité pour les journalistes 2018
Le British Council réaliste un congrès sur le futur de l’actualité, du 2 au 8 juillet 2018. Il recherche 100 étudiants, destinés à une carrière dans le journalisme pour y participer. Possibilité de candidater jusqu’au 28 février 2018. Les modalités et le programme sont sur le lien.
Durant mes 4 années de collège, je me suis investie dans la vie de l’établissement en étant déléguée de classe (de la 6ème à la 4ème, j’explique pourquoi je ne l’ai plus été en 3e), déléguée au conseil d’administration (CA) et déléguée aux conseils de discipline (en 5e et 4e) et aussi en réalisant des projets.Mais au delà de cela, j’ai aussi observé comment on nous enseignait les différentes matières et les outils qui étaient employés : la mise en place de l’utilisation des TBIs, la salle pupitre, ce qu’on y fait, etc.
À l’époque, nous avons eu l’impression que ce n’était pas au goût de tout le monde dans l’établissement.
En effet, n’ayant reçu aucune aide de la direction (même si le chef d’établissement nous avait donné son accord et avait délégué cela auprès d’un membre de l’équipe éducative, ce n’est pas lui que nous mettons en cause) nous avons dû nous débrouiller seules pour l’organisation de cette journée.
C’est seulement une semaine avant que, lors d’un CA, la principale s’est rendue compte que nous allions prochainement réaliser notre projet, alors que nous faisions régulièrement des comptes-rendus de l’avancée de notre travail auprès de la personne qui était en charge de nos activités.
Le jour J, aucun accueil de la part de l’établissement, c’est ma sœur et moi-même qui avons dû nous occuper de l’accueil des participants.
À noter que même la personne adulte en charge de notre projet dans l’établissement, n’a même pas dis « bonjour » à nos intervenants alors qu’ils étaient avec nous.
Elle a même voulu nous renvoyer en cours l’après-midi, « ayant oublié » que nous avions un compte-rendu à faire de cette journée et que bon nombre d’invités arrivaient seulement l’après-midi.
De plus, nous avons été déçues par les parents d’élèves, qui réclament des formations à l’identité numérique pour leurs enfants, car ils ont « soit disant » découvert notre mail d’invitation 15 jours après l’évènement, soit, 3 semaines après l’envoi, et n’ont donc pas pu venir.
Du côté des profs, certains étaient en désaccord avec l’opinion de nos intervenants (professionnels du domaine), et semblaient en savoir plus que les experts, d’autres considéraient cette journée comme une perte de temps, bref, il nous a semblé que peu de profs trouvaient que ce projet étaient une bonne initiative.
Pas un mot de remerciement des institutions, ni des parents d’élèves…et nous avons des doutes sur l’analyse de la lecture de l’enquête de satisfaction auprès des élèves. Il semblerait plutôt que seul l’avis des enseignants au final comptait !
La 4ème
Par un hasard chanceux, le collège était dans ceux qui pouvaient proposer un délégué au Conseil Départemental des Jeunes (CDJ). Notre expérience de l’année précédente avait peut-être aidé en cela.
En effet, j’avais évoqué avec la responsable du CDJ mon envie de devenir membre du Conseil Départemental des Jeunes.
Je me suis donc proposée en tant que déléguée au Conseil Départemental des Jeunes (CDJ). Mais… les élections me laissent toujours, 2 ans après, un goût amer, frôlant l’injustice selon moi.
Outre le fait que les élections ne se sont pas effectuées selon les indications du site internet, j’avais par exemple préparé un discours à présenter aux élèves des différentes classes, mais je n’ai pas pu le dire, d’autres points m’ont toujours semblé obscurs.
En premier, 3 des 4 classes de 4ème avaient voté, mais on a failli oublier de faire voter la 4e classe… Heureusement que des élèves ont revendiqué leur droit de vote… Malheureusement, certains des élèves étaient déjà rentrés chez eux sans avoir pu voter. Résultat, le vote a été partiel.
J’avais discuté de ces élections au niveau de l’organisation et des résultats avec d’autres élèves qui, eux aussi, trouvaient ça anormal. Nous avons donc demandé des explications auprès de la direction qui nous a expliqué qu’elle n’avait pas affiché les résultats pour ne pas vexer certains élèves et que « malheureusement » les bulletins avaient été jetés dès le dépouillement. Qui a participé au dépouillement et comment s’est-il effectué ?
Devant l’absence d’autres réactions du collège, j’ai envoyé un e-mail à la personne du Conseil Général en charge du CDJ. À la suite de quoi, la direction (3 personnes) m’a convoquée dans son bureau, m’a indiqué son désaccord sur l’envoi de ce mail et m’a accusée d’avoir entrainé d’autres élèves pour me soutenir (je suis une meneuse désormais =D , les autres élèves étaient venus de leur plein gré et, me semble-t-il, je n’y étais pour rien), jusqu’à me faire pleurer (Je pleurais à cause de l’injustice que je ressentais et le peu d’éclaircissements obtenus… Et devant les accusations qui m’étaient faites comme quoi je pensais qu’ils étaient des menteurs…). Il parait que l’un des membres de la direction à même dit à mes parents que c’était bien pour moi, que cela rentrait dans le cadre de l’apprentissage par l’échec !
La 3ème
Investissement dans les structures de l’établissement
En 3ème, je ne me suis ni présentée comme déléguée au conseil de classe, donc pas au CA, ni aux conseils de discipline.
En effet, j’étais en désaccord avec la politique d’exclusion qui semble désormais se pratiquer dans l’établissement (on élimine le problème plutôt que d’essayer d’aider les élèves), et en plus, j’ai l’impression certainement fausse, je l’espère, que cela fonctionnait beaucoup « à la tête du client ». De plus, notre poids est négligeable. Comme pouvoir influer sur un vote où la majorité des membres sont des enseignants et qu’une partie des parents le sont aussi parfois ! Est-il possible d’être juge et partie ?
En 4ème, je n’ai pas apprécié que l’on m’impose de m’installer à une place donnée, avec l’arrivée de nouveaux encadrants dans l’établissement, lors des CA ou des Conseils de disciples. Était-ce un moyen d’influencer nos décisions ? Je me suis parfois posé la question.
Lors des conseils d’administration ou de classe, j’avais l’impression que les élèves servaient « de décor », juste bon à passer les résultats le lendemain aux autres élèves. Par exemple lors des préparations en vie de classe de ces conseils, parfois les enseignants donnaient leur avis sur la pertinence de nos questions, ainsi, nous avons appris : « il ne faut pas poser des questions qui risquent de déranger les profs ». Souvent, lorsque nous posions une question dans un conseil de classe ou au CA, la réponse était : « Voyez avec les enseignants !«
Et, c’est vrai, mauvaise tête certainement, je n’ai pas non plus apprécié le fait qu’il n’ait jamais été fait état du projet que j’ai réalisé avec ma sœur en 5ème, même lors du compte-rendu des différents projets réalisés au cours de l’année.
En plus, comme j’avais entendu dire que j’avais « trop d’importance » dans l’établissement, j’ai décidé de ne pas me présenter comme représentante de classe, à la surprise de beaucoup de mes camarades. Non, ce n’est pas dans la perspective du passage du brevet, ni à cause de l’emploi du temps (voir après) de cette année… Juste qu’on a réussi à m’écœurer de m’investir dans l’établissement au niveau de l’organisation.
Questions d’emploi du temps et section sportive
En début d’année, nous avons reçu nos emplois du temps…et je n’ai pas été déçue : comme je l’avais appris dans un CA, on a ajouté des heures de sciences aux élèves, car les ex-élèves de l’établissement pêchaient dans ce domaine au lycée. En tant que tel cela n’était pas très grave surtout que c’était en petits groupes, comme ça, c’était plus facile pour les expériences…
Cependant, je fais du latin et j’étais dans une section sportive athlétisme, « sport-études« , (2 heures d’athlétisme en plus et 2 h d’UNSS le mercredi). Le résultat : 34 heures de cours par semaine (tous les jours 8h-17h30 sauf le mercredi 8h-10h, au moins c’était facile de se rappeler de l’emploi du temps :p
Mais les soucis d’emploi du temps ne s’arrêtaient pas là ! Les emplois du temps étant « surchargés » (en partie à cause de l’ajout des heures de sciences par groupe), l’établissement a été contraint de mettre l’heure de vie de classe pendant l’heure de sport-études, car aucune autre possibilité (mis à part l’heure de latin) n’était réalisable. De ce fait, parfois nous avons fini une heure plus tôt (une fois l’heure de vie de classe terminée) sans nous rendre à notre entrainement d’athlétisme (notamment lorsque nous devions nous rendre au stadium Nord), parfois on nous a forcés à rester une heure en permanence, parfois on se rendait seulement une heure à l’entraînement (donc pas d’échauffement, ou alors juste un tour de piste), perturbant le cours.
Dire que certains élèves sont venus dans cet établissement spécialement pour cette section ! Je me pose la question de savoir si l’établissement compte toujours mettre en avant cette section ou la nouvelle section bilingue. N’est-il pas possible de gérer les deux ?
Journée sport et citoyenneté
J’ai voulu de nouveau participer au concours du CDJ, cette fois-ci avec un projet portant sur le sport : Le sport, toute une culture. Comme en 5ème, le collège s’y est très peu intéressé et personne n’est jamais venu me demander l’avancée de mon travail.
La personne en charge de mon projet n’était plus la même que 2 ans auparavant et régulièrement, j’allais l’informer des avancées de mon projet.
Un mois avant la réalisation de l’événement, on m’annonce que toute une partie de mon programme portant notamment sur sport et politique doit être annulée, car il n’est pas laïque, on ne peut pas recevoir de politiques dans un établissement scolaire !(j’avais pourtant fait attention à prendre autant d’intervenants de droite que d’intervenants de gauche…). Ce qui m’étonne, c’est que j’avais donné mon pré-programme depuis environ 5 mois… Comment peut-on avoir besoin de 5 mois pour se rendre compte qu’une partie du programme ne peut pas se réaliser ? Cela me surprend d’autant plus que des « politiques » avaient été invités lors de notre précédente journée en 5e !
Imaginez les problèmes…j‘avais des sportifs de haut-niveau et des anciens ministres qui avaient répondu favorablement…
Par la même occasion, on m’annonce que d’autres personnes devraient travailler avec moi sur le projet… Je n’ai pas compris pourquoi…j‘avais tout préparé seule, pourquoi j’aurais dû dire que d’autres personnes m’avaient aidé ? Mon côté solitaire (je n’ai jamais interdit à personne de venir me donner un coup de main, beaucoup de camarades connaissaient mon projet) m’a joué des tours. Si c’était le cas, j’aurais préféré que l’on me l’explique !
On m’a montré en exemple un projet d’un groupe de camarades, qui organisait une après-midi de rencontres sportives (hors concours du CDJ), une organisation « maison », destinée aux élèves de troisième. Cette rencontre devait se dérouler en juin, quelques semaines avant le brevet. Au final, la rencontre qui devait se dérouler l’après-midi, a été déplacée au matin quelques jours avant, car la direction s’est rendue compte que les cours de l’après-midi étaient « importants ».
Notons qu’à cette période, un certain nombre d’élèves révisait « illégalement » chez eux le brevet (normalement, nous n’avions pas de journées de révision du brevet prévues chez nous).
Finalement, j’ai annulé ma journée…car pour moi, elle était incohérente et ne correspondait plus aux critères que je m’étais fixés.
Le stage de 3e
Au mois de février, comme tous les collégiens, je devais faire un stage d’observation en entreprise. Comme je veux devenir journaliste (j’espère le retour des Jeunes journalistes du Tour de France l’an prochain pour pouvoir y participer 🙂 , j’ai réussi à obtenir un stage à la rédaction de France 3 Nord-Pas-de-Calais, à Lille.
D’après ce que j’ai compris, le prof en charge du suivi de notre stage devait venir nous voir (excepté pour les élèves qui faisaient un stage loin, du genre près de Paris, à Calais ou autre).
Je n’ai toujours pas eu d’explications logiques pourquoi aucun prof n’est venu me voir. J’ai posé cette question à mon enseignant référent qui m’a expliqué que France 3 Nord-Pas de Calais n’avaient pas répondu au téléphone (je lui avais donné en plus le téléphone des ressources humaines de France 3 Nord-Pas-de-Calais)o_O Euh… On parle bien de France 3 ??
Qu’importe, le stage s’est bien passé, ma note de rapport est excellente… mais c’est pour le principe.
Parlons exposé
Vers la fin de l’année, nous devons, une camarade et moi exposer sur les habitudes de vie et la santé. Il nous est demandé de réaliser pour cet exposé une interview. Nous sommes les seules à l’avoir réalisée.
Vous comprenez avec ce que j’ai dit sur mon stage que pour moi, c’était amusant de faire une interview. Du coup, je contacte Jean-Michel Lecerf(spécialiste dans les maladies endocriniennes), connu au niveau (inter ?)national pour ses compétences en alimentation. Ça colle avec la thématique : habitudes de vie et santé.
Lors de la présentation de notre exposé, la prof nous a dit :« Tu sais, ça aurait été bien d’aller dans un centre de bronzage pour l’interview… Pour leur poser des questions sur les dangers du bronzage artificiel… » ! Je dois ajouter que les sous-titres de notre exposé étaient : l’obésité et les mélanomes. Ne cherchez pas le rapport, il n’y en a pas. C’est un sujet de prof !
Révisez votre brevet
Comme j’étais en 3ème, à la fin de l’année, il y avait le brevet. Et tous les profs nous disaient : « Oui, oui, il faut venir jusqu’à la fin de l’année, sinon, il y a certaines parties du programme que vous n’aurez pas, etc., etc., etc.».
Un jour, j’en ai eu marre et j’ai dit à un prof : « Mais monsieur, au pire, on va sur internet… Vous savez, j’ai déjà regardé, on trouve tout les cours qu’il faut…» Et là… Il était bien embarrassé pour me répondre… Ce que j’avais dit ne devait pas être faux :) il m’a finalement répondu : « Oui, mais toi, Clara, tu es une bonne élève, du coup ça va, mais il y en a d’autres que non…» Il faudrait peut-être justement apprendre aux élèves à apprendre par Internet au collège ! Mais cela rejoint notre journée citoyenneté dans les médias sociaux…et quand j’ai entendu dire certains enseignants en CA que l’on ne peut rien faire avec un téléphone portable en cours de géographie par exemple, on n’est pas près d’apprendre Internet et ses usages pour les collégiens, que l’on soit bon ou mauvais élève.
Autre exemple : un enseignant qui était absent, plein de bonnes volontés et l’idée était bonne, pour rattraper son cours, nous avait donné un ensemble de fichiers à télécharger (document Word —1,9 Mo pour une carte, ré-enregistré en PDF de base, il ne faisait plus que 393 Ko !— Power-point en PPX (16 Mo quand même !) le tout compressé au format RAR ou ZIP selon on ne sait quel critères et aussi un pdf de 4,1 Mo. Au passage, sur Mac, nous devions choisir l’encodage du nom de fichier) et cela était quasiment impossible à lire sur une tablette. Les fichiers étaient tellement gros qu’ils ne passait d’ailleurs pas dans notre ENT 🙁 Nous avons eu un lien de téléchargement direct.
Le plus : les texte de couleurs : un véritable feux d’artifice pour les yeux entre le bleu, le rouge et le vert fluo, waouh (pas seulement pour les titres mais aussi pour des paragraphes entiers) ! Ça saute aux yeux :p mais c’est illisible :/
Les TBIs et la salle pupitre
Les Tbis
Cela fait maintenant 2 ans que l’établissement a été doté de TBIs (tableaux blancs interactifs). La première année, seule une prof l’avait (parce que sa classe avait le mur le plus solide), et moi, je l’avais en cours ;) Elle était très fière d’être la seule à avoir un TBI, mais… elle l’utilisait comme un simple vidéo-projecteur…
Cette année, d’autres profs ont commencé à en avoir, et rebelote, ils l’utilisent le plus souvent comme un simple vidéo-projecteur.
Personnellement, je n’ai pas vu l’intérêt que l’établissement possède ce type de matériel, c’est de l’argent jeté par la fenêtre, autant laisser les vidéo-projecteurs, ça aurait fait le même effet…
Enfin, non, dans tous mes profs, un et un seul utilisait le TBI comme TBI et non pas comme vidéo-projecteur. Il notait des choses, avec le stylet, qu’il conservait d’une fois sur l’autre. On allait corriger les exercices au tableau. Enfin, c’était un TBI quoi…
Mais cela ne m’a pas étonné de cet enseignant ;) en début d’année, il nous avait donné un petit livret qu’il avait conçu lui-même sur l’utilisation de l’informatique en cours (envoyer un mail à son professeur, mettre en forme un texte dans un traitement de texte, réaliser une publication, réaliser une présentation et préparer une image). Notre première rédaction, on a dû la lui envoyer par e-mail (oui, on avait son adresse e-mail :) , et après il nous a expliqué quels courrier était bien et quels autres n’auraient pas dû être envoyés tels quels. Déjà l’année précédente, je l’avais comme prof de latin et il utilisait déjà le numérique (cours et exercices sur son son blog, etc.)
Après, il y a eu aussi l’essai, non réussi, d’un autre prof pour l’utiliser comme TBI. Il avait trouvé une application totalement géniale pour nous faire travailler sur un sujet de sa matière. Résultat : l’écran s’est gelé et impossible de le débloquer. Dommage, nous n’avons pas pu voir l’application totalement géniale… 🙂
Ce que j’aime beaucoup avec les TBIs, c’est les profs qui utilisent les feutres à encre pour annoter leurs diapos :) comme ça, ensuite, on efface… c’est pratique, non ?
La salle pupitre
L’établissement est doté de deux salles pupitres… Enfin, était doté car si on parlait encore des salles pupitres quand ma soeur est arrivée dans ce collège, quand je suis arrivée, elles avaient seulement gardé le nom, mais aucun cours spécifique n’y était prévu.
Endroit merveilleux rempli d’ordinateurs… Dont un quart est en panne ou ne veut pas démarrer, la connexion rame sur les autres (surtout quand une classe complète est-dessus ;), etc.
Du coup, on se retrouve souvent à 2 par ordinateurs (c’est très rare que chacun ait un ordinateur)…
On y va en français pour écrire les rédactions ou faire de la recherche, en latin pour faire des recherches et exposés avec le prof qui sait utiliser les TBI 😉 , et en math car il y a Geogebra et les tableurs installés sur les ordinateurs.
Ah si, de temps en temps en histoire géo pour de la recherche (Euh, 1 ou 2 fois dans l’année hein… Pas plus…)…
Pour conclure, je vous livre l’appréciation globale de mon dernier bulletin de 3e : Excellent trimestre. Excellente année. Grâce à la justesse de sa pensée et à la précision de son analyse Clara peut envisager une brillante carrière.
C’est vrai que, globalement, j’ai passé quatre bonnes années dans ce collège, et je pense que selon les échos reçus par mes amis de leur vécu dans leurs établissements, le même genre de remarques négatives pourraient s’appliquer. N’allez donc pas voir ici un esprit de vengeance, ou l’envie de critiquer pour critiquer, j’ai simplement voulu publier cet article pour expliquer mon ressenti vis à vis des collèges sur quelques points.
Après ma participation à ma pièce de théâtre annuelle, des cours de natation en dehors de l’école, ma réussite au brevet, l’apprentissage de l’HTML avec Internet, mes activités sur DIY pendant ces vacances, la sortie du livre de cuisine : la cuisine pour les enfants par des enfants… l’année prochaine j’entre dans une classe de seconde un peu particulière : Abibac (le but étant d’obtenir le bac français et son équivalent allemand : l’Abitur). J’aurai certainement l’occasion de vous en reparler 😉