Vendredi 26 octobre : Roubaix — Tourcoing

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Je continue à utiliser les transports en commun pour la visite de Roubaix-Tourcoing et des environs immédiats.

Roubaix, la ville où Jean-Baptiste Lebas fut député maire accueille avec son parc Barbieux (il est magnifique) où parfois on peut assister à une représentation de marionnettes. Cela permet de conserver la tradition de ce genre de spectacle qui connu son heure de gloire dans ces contrées.

Mais Roubaix est certainement l’un des meilleurs exemples de rapport usine-ville du XIXème siècle. On peut trouver dans cette ville, où usine et urbanisme se marient, quelques exemples de réalisations architecturales d’un tout autre ordre.

L’hôtel de ville, l’église Saint-Martin (carillon de quarante-huit cloches, retable, pierre tombale…) et l’église Notre-Dame font partie de cette catégorie.

Un musée également, le musée Weerts.

Enfin, c’est dans cette ville que la première société colombophile du Nord fut fondée en 1849 : le cercle de Roubaix. Hier, j’ai omis de préciser qu’un monument à Lille est érigé en l’honneur du pigeon voyageur, pour ses faits d’armes lors de la guerre de 14-18. D’ailleurs, tout possesseur de pigeons doit les déclarer auprès de l’administration, encore aujourd’hui. Ces pigeons font l’objet de diverses activités traditionnelles dans la région : l’exposition et les courses. On peut ainsi rencontrer de nombreux coulonneux (éleveurs de pigeons) à travers les Pays-Bas français qui s’occupent de leurs coulons (pigeons).

Contigu à Roubaix, Hem est un village où il y a de magnifiques vitraux à l’intérieur d’une chapelle.

Lannoy à la particularité d’être la plus petite ville de France et le lieu de canton le plus coûteux au niveau habitation. Un dicton, nous apprend que l’on peut faire le tour de Lannoy en fumant une cigarette. Cela n’empêche pas la commune de nous offrir un hôtel de ville et une église qui méritent le détour. À moins que ce ne soit les carrés et les pavés de Lannoy qui vous attirent.

Tourcoing est principalement intéressant à visiter pour ses musées. Musée des beaux-arts, musée du carillon (il y a aussi une école de carillon dans cette ville) et une collection impressionnante de tissus peut être vue au C.A.I. (centre d’art et d’industrie). Enfin, l’église Saint-Christophe abrite quarante-huit cloches, qui forment un carillon.

Aux alentours de Lille, Loos est connu pour la boisson qui y est produite. Cette boisson est un alcool qui répond au nom de genièvre. C’est un alcool blanc de grain, obtenu par distillation de seigle et d’orge malté en présence de baies de genièvre. Cette eau de vie est employé pour la réalisation de la bistouille.

Toutefois, ce n’est pas la seule chose à observer dans ces lieux, car si l’on désire visiter l’abbaye du XVIIIème, il faut commettre un méfait et aller en prison.

À Englos se trouve le centre zoologique le plus proche de l’agglomération lilloise. C’est un zoo qui essaye de définir une nouvelle relation entre les visiteurs et les animaux. Mais c’est aussi un centre de soins, d’élevage et de dressage de rapace.
Enfin, de retour à Marcq-en-Barœul, on peut visiter le musée de télécommunications des Flandres.

Il me reste encore à vous livrer les légendes de Lille et de ses environs. À tout seigneur, tout honneur, commençons par la ville qui accueille le banquet des faisans, le 17 février 1454, qui était organisé par Philippe le Bon. Ce fut le premier banquet pour la remise de la Toison d’Or. Tous les lillois connaissent les trois mousquetaires, et pourtant c’est dans cette ville que le vrai d’Artagnan fut gouverneur, fait qui est beaucoup moins connu.

Comment passer sous silence la braderie de Lille, qui a lieu la nuit du premier dimanche de septembre au lundi matin. Toute la ville est encombrée de bradeux et de marchands sur les trottoirs. Tout le monde peut vendre dans les rues de la ville. Autre particularité de cette journée, chacun mange son moule-frites dans l’un des cafés, ou restaurant de la ville. Toutes les coquilles formes des tas le long du chemin.

Dernière manifestation typique, la Saint-Nicolas qui est la fête des étudiants. Ce jour-là, mieux vaut rester chez soi, car la farine vole bas.

Pendant toutes les visites de Lille, mesdames, faites attention à votre sac à main, nous sommes en «ville». Roubaix ne doit pas être visité le soir. On ne sait jamais, on pourrait tomber nez à nez avec les chevaliers de Roubaix. Je ne sais si Jules Guesde, Gustave Nadaud qui ont passé leur majeure partie de leur vie ici, et Maxence Van Der Mersch qui y est né ne partageraient pas l’avis avec cette milice.

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