Interview du nutritionniste Jean-Michel Lecerf

Retranscription de l’interview

Jean-Michel Lecerf
Jean-Michel Lecerf

Pouvez-vous vous présenter ?

Je suis le docteur Lecerf, médecin endocrinologue, donc spécialiste dans les maladies endocriniennes, dans les maladies métaboliques et dans les maladies de la nutrition. Je travaille à l’Institut Pasteur de Lille et au CHRU de Lille, comme médecin et comme chercheur.

Le rôle de la nutrition dans l’obésité paraît évident, mais qu’en est-il concernant les mélanomes ? A-t’elle une influence sur les mélanomes ?

C’est deux choses qui n’ont rien à voir, pour les mélanomes la nutrition n’intervient pas. Le rôle de l’exposition au soleil est bien sur majeur, mais il y a aussi des facteurs génétiques pour expliquer leur apparition. De plus, il y a des gens plus ou moins sensibles, en fonction de leur couleur de la peau et d’autres facteurs. En outre, les protections du type complément alimentaire ne sont pas du tout satisfaisante pour se protéger du mélanome.
Dans l’obésité par contre, la nutrition est en apparence essentielle, mais elle n’explique pas tout : elle explique peut-être la moitié de la survenue de l’obésité.

La nutrition joue un rôle dans l’épidémie de l’obésité. Le fait qu’il y ait de plus en plus de gens qui prennent du poids est sans doute lié à des facteurs dans lesquels la nutrition joue un rôle en même temps que le manque d’activité physique, c’est-à-dire la sédentarité.

Mais dans l’épidémie de l’obésité, il y a aussi des facteurs environnementaux. Par exemple, on pense de plus en plus qu’il y a des facteurs liés à des polluants dans l’environnement, qui peuvent jouer un rôle très précocement lorsque les fœtus sont exposés à ces polluants dans le ventre de la maman. Il y a aussi d’autres facteurs comme l’arrêt de tabac par exemple ou au contraire le tabagisme chez la maman lorsqu’elle attend son bébé. Et puis il y a des facteurs encore mal connus, mais très importants liés à la flore intestinale. Tout ça ce sont des facteurs qu’on va qualifier d’environnementaux ou liés au mode de vie et qui expliquent que l’obésité augmente.
Après il y a des susceptibilités individuelles très très forte qui font qu’à alimentation et à mode de vie égal, à sédentarité égale, à malbouffe égale, tout le monde ne fait pas de l’obésité. Il y a des tas de gens qui mangent mal et ne deviennent pas gros et il y a beaucoup de gens qui en ne mangeant pas très bien deviennent très vite très gros. Ceci étant, quand on mange mieux, on a moins de risque de grossir.
Donc il y a vraiment une interaction entre le mode de vie, l’alimentation en particulier, la sédentarité bien sur, et les facteurs individuels d’origine génétique. C’est très compliqué, l’obésité n’est pas une maladie nutritionnelle, c’est une maladie dans laquelle la nutrition joue un rôle, et elle est loin d’être exclusive.

Au niveau nutritionnel, quels sont les facteurs aggravants pour l’obésité ?

C’est une bonne question. Ce qui est très très très nocif, c’est, bien sûr, l’excès de calories par rapport aux dépenses. Mais normalement, si on mange trop de calories une fois, on corrige ça immédiatement, spontanément. Donc ce qui joue un rôle ce n’est pas l’excès de calories une fois, c’est l’excès de calories chroniques, c’est-à-dire régulier, quand on mange régulièrement plus que ce qu’on dépense.
Qu’est-ce qu’on fait pour manger plus que ce qu’on dépense ? Bien souvent, on mange des calories inutiles et notamment des aliments qui sont superflus : les boissons sucrées sont très fortement impliquées dans l’épidémie de l’obésité, et puis globalement, les aliments trop riches, trop gras, trop salés qu’on rajoute inutilement dans l’alimentation. Si on les rajoute occasionnellement, ce n’est pas grave, si on les rajoute de façon régulière, c’est vraiment un problème.
Comme dit précédemment, l’une des façons de manger par rapport à ce qu’on dépense, c’est donc de consommer régulièrement des boissons sucrées. Le fait de consommer régulièrement ce type de boissons contribue fortement à ce qu’on mange plus que ce qu’on dépense, parce que les boissons sucrées, c’est du superflu, et leur prise n’est pas compensée, n’est pas rééquilibrée sur les repas suivant. Souvent, ce sont des consommations supplémentaires, inutiles, entre les repas, et quand c’est régulier ce n’est pas bon du tout, quand c’est occasionnel ce n’est pas grave. Tout ce qui est occasionnel ne pose pas de problèmes, tout ce qui est régulier pose des problèmes. Donc ça c’est vraiment quelque chose qui est ennuyeux, à coté bien sur d’une alimentation trop riche par rapport à ce qu’on dépense. Donc les gens sont beaucoup trop sédentaires, mais on est inégaux par rapport à tout ça.

Y a t’il une différence dans l’hygiène nutritionnelle selon l’âge et le sexe des personnes ?

Selon le sexe non, les femmes doivent manger moins que les hommes.
Sur le plan de l’âge, oui.
En particulier à l’adolescence, il est normal de manger plus.
Par contre chez les gens sans activité, il ne faut pas manger trop peux, c’est important, car sinon on risque de manger insuffisamment et d’entrainer une sous-nutrition, une dénutrition.
Sur le plan des enfants, les jeunes enfants en particulier, il est clair que, proportionnellement par rapport à leurs apports, ils ont besoin de manger plus que les adultes, même si c’est en valeurs relatives, en valeur absolue c’est effectivement un petit peu moins. C’est même parfois beaucoup moins.
La grosse différence chez les jeunes est liée au besoin de croissance qui est très important et qui fait qu’ils ont des besoins forcèments plus importants, aussi liés à l’activité physique. Malheureusement, beaucoup de jeunes sont aussi sédentaires.
Donc la meilleure façon de réguler ces apports alimentaires c’est de ne pas être sédentaire. C’est essentiellement ce qu’on peut dire selon l’âge : c’est lié à la croissance, c’est lié à l’activité physique qu’il ne faut pas trop réduire quand on est âgé et quand on est plus jeune, il faut faire attention à rester très actif.

Quels sont les critères d’une alimentation équilibrée ?

Le premier critère est de ne pas manger trop par rapport à ses dépenses, ça ça me semble très important, et donc c’est l’aspect quantitatif. Pour savoir si on mange trop par rapport à ses, c’est très simple : si on grossit alors qu’on ne devrait pas grossir et bien ça ne va pas. Quelqu’un qui prend du poids régulièrement à l’âge adulte, c’est qu’il mange trop par rapport à ce qu’il dépense.
Le deuxième point c’est l’aspect non pas quantitatif, mais qualitatif et là la meilleure façon d’avoir une alimentation qualitativement équilibrée c’est de manger varié, donc la variété ça veut dire qu’il faut manger de tout. C’est ça la chose la plus importante. Et manger de tout ça veut dire qu’on mangera aussi bien des produits laitiers, un peu de viande, un peu de poisson, des produits céréaliers, des fruits des légumes, des matières grasses, etc. La variété c’est vraiment la clef de l’équilibre alimentaire.
Ensuite, on fera attention à ce que les produits soient eux-mêmes de qualité. Voilà donc ça me semble essentiel aussi.

Est-ce que vous auriez une idée pour conclure mon exposé ? Ce que je pourrais dire…

Pour conclure votre exposé, il ne faut pas oublier que l’alimentation a une fonction essentielle qui est d’apporter du plaisir, et donc il faut garder ce plaisir alimentaire. Et puis l’alimentation a aussi une fonction relationnelle, conviviale, et donc le repas sert à se rencontrer. Il est très important de manger à table avec d’autres personnes et de satisfaire ainsi pleinement nos fonctions de l’accès alimentaire, qui servent à la fois à se faire plaisir, à se réunir, à se rassembler, à partager, et bien sur à satisfaire nos besoins nutritifs et de maintenir l’état de santé.
Je pense qu’il faut revenir à des choses simples : bouger, manger varié et accepter les différences entre les personnes. Ça c’est quand même des bons messages.

Source de l’imagehttp://www.enviro2b.com/wp-content/uploads/2013/11/Jean-Michel-Lecerf.jpg

Rencontre avec Elephant man dans une rue de Lille

Photographie de Joseph Merrick dit Elephant Man
Elephant Man

Alors que vous vous promenez dans une rue de Lille vous voyez Elephant man derrière une grille. Racontez cette histoire de quatre façons différentes.

Première version

Le narrateur n’est pas un personnage de l’histoire. Il raconte ce qui se passe à la 3e personne.

Clara se promenait dans les rues de Lille avec sa sœur, Yseult. Au détour d’une rue, elle vit un homme atteint de l’éléphantiasis, derrière une grille. Dans un premier temps, elle eut peur, parce qu’elle ne s’attendait pas à voir quelqu’un. Elle a crié et sa sœur l’a rassurée. Finalement, prise de pitié, elle chercha quelque chose qu’elle pourrait donner à cet homme. Et là, elle tomba sur les cookies qu’elle avait emportés pour le goûter. Elle en proposa à l’homme qui accepta et leur expliqua où la clé était. Elles le libérèrent, l’homme les remercia et elles s’en allèrent.

Deuxième version

Vous racontez à un ami ce qui s’est passé dans une lettre.

Hellemmes, lundi 18 septembre 2013

Salut Mathilde,

Je t’écris pour te raconter quelque chose… Tu peux pas imaginer ! Aujourd’hui, en rentrant d’Euralille avec Yseult, on tourne au bout d’une rue, et là… bam… on tombe sur un mec derrière une grille. J’ai eu peur… j’m’y attendais pas. Finalement, je lui ai donné des cookies et il nous a expliqué comment lui ouvrir la grille, on l’a aidé à sortir et on est parti. Ah, oui… j’ai oublié, l’homme, il s’appelait Elephant man et il était tout gonflé de partout.

Bisous, à +

Clara

Troisième version

Elephant man raconte ce qui s’est passé.

Ça faisait un bout de temps que j’étais derrière cette grille… Je savais comment sortir de cet endroit humide et glauque, mais j’avais besoin de complices. Et aujourd’hui, voilà que deux jeunes filles d’une quinzaine d’années arrivèrent. L’une des deux, la plus baraquée, a eu peur. L’autre, plus frêle, l’a rassurée et la première m’a proposé des cookies que j’ai daigné accepter. Je leur ai expliqué comment me sortir de là, elles m’ont écouté attentivement et ont suivi mes instructions à la lettre. Je les ai remerciées et elles sont parties.

Quatrième version

Une caméra de surveillance a enregistré la scène.

Deux jeunes filles arrivent au détour d’une rue. Elles aperçoivent un homme derrière une grille. L’une des deux prend peur et l’autre la rassure. La première donne des biscuits à l’homme. Les deux libèrent l’homme et s’en vont.

Le sport, toute une culture (citoyenneté)

Après avoir participé au prix du CDJ, avec ma soeur, en 2012 (la journée sur la citoyenneté dans les médias sociaux), je rempile cette année, seule.

Pour rappel, ce concours du Conseil Départemental des Jeunes du Nord récompense une action sur la citoyenneté organisé par des collégiens.

Pour cela, j’ai décidé d’organiser une journée de conférences qui aura pour titre Le sport, toute une culture au collège Descartes de Mons-en-Baroeul, le 31 mars 2014. Cela permettra de réfléchir à la place du sport dans la citoyenneté, son influence, etc.

Mon idée est d’inviter différents sportifs de haut niveau, des politiques, des médecins, des éducateurs, etc. pour qu’ils expliquent les notions citoyennes qu’inclue la pratique d’un sport.

Voici le pré-programme pour cette journée que j’ai envisagé.

Le Sport, Toute Une Culture by Delcroix

Poème en allemand

J’ai eu cet exercice en cours, le but était d’écrire un poème en allemand qui parle du tout premier jour d’école, quand on est petit (avec des rimes). Voici mon travail :

Heute ist der Tag im Kalender
Wir gehen ins Klassenzimmer
Ich nehme einen Bleistift
Wir lesen eine Zeitschrift
Wir müssen viel arbeiten
Lesen, schreiben und kalkulieren
Und das ist Fertig
Keine Fehler, alles richtig
Ich war sehr traurig
Und jetzt finde ich das lustig

Journée de chasse

En cours de français, on devait écrire un poème à partir d’une image, voici l’image et mon poème qui s’intitule Journée de chasse :

Homme de la grotte de Lascaux
Homme de la grotte de Lascaux

Nous sommes dans l’ère préhistorique
Sûrement quelques instants tragiques
Je pense que c’est peut être classique
Je vais vous le conter de manière artistique

Un jour Bounga partit à la chasse
Il rencontra un gros et vieux bison
Il essaya d’identifier la race
C’est que le bison était très grognon

Il lança sa lance sur ce bison
Le bison se réveilla énervé
Il l’attaque pour de bonnes raisons
Le jeune homme était un peu blessé

Un oiseau était présent ce jour ci
Bounga est rentré sans grand aide au camp
Cette oiseau était une très vieille pie
Il se fait bichonner pendant un temps

Il indique où est le gros bison
Des autres hommes s’en vont le chasser
Ils arrivent à tuer ce bison
Ils reviennent lorsqu’ils l’ont piégé

Ils dépouillent cette pauvre bête
Elle apporte diverses choses a la tribu
On prépare une énorme fête
Lisez ce qui suit si ça vous a plu

Avec la viande on pût manger
Avec peau et tendons on cousait
Avec la graisse on s’éclairait
Finalement on s’est amusé

 

Source de l’image : Découvrir la France – Grotte de Lascaux

Hector, Le preux

Je regardais par la fenêtre de ma chambre la forêt de Brocéliande, je trouvais cette forêt magnifique. Nous sommes au mois d’août. J’étais heureux, le lendemain, mon adoubement avait lieu.
Lorsque la cérémonie eut lieu, le roi Palamède, me chaussa l’éperon droit. Il s’est saisi de l’épée, me l’a remise et me donna l’accolade.
Je vais quand même me présenter :
On m’a appelé Hector le preux, je suis âgé de 25 ans. Mon suzerain fut le roi Palamède et mon ennemi se faisait appeler Harry l’ours noir (il a ce surnom, car il vit dans une grotte, comme les ours et noir, parce qu’il travaille pour les forces des ténèbres), il pouvait se transformer en dragon et avait un cheval s’appelant Éclair, un étalon noir très rapide.

Le roi me donna ma première mission. Je la refusai, car je n’avais pas encore de monture. Il se mit à rire :
« Mais, mon bon ami, c’est cela votre première mission.
-Je ne comprends pas.
-Eh bien, il faut que vous vous trouviez une monture, un fidèle destrier !
-Maintenant, je comprends ! »
Le lendemain, je décidai d’aller dans cette magnifique forêt de Brocéliande pour trouver ma monture. Nous étions maintenant en octobre, la forêt, ce matin là, était couverte de brume. J’avais comme un pressentiment : je trouverai facilement ma monture.
Une fois dans la forêt, le brouillard était épais, un brouillard à couper au couteau.
J’avançais doucement pour deux raisons : observer le paysage pour éviter de me perdre au retour et ne pas effrayer les animaux. Soudain, une silhouette apparut : un cheval, de loin, il me paraissait fougueux. Je lui courus après, l’approchai doucement et bondit dessus en l’attrapant par la crinière. Je fis tout ça sans même qu’il s’arrête.
Au bout d’un moment, je réussis à le guider. Ce cheval était intelligent, il apprenait vite !
Je commençais à avoir faim. Après cinq minutes à bonne allure sur mon destrier, j’aperçus une chaumière. Je ne l’avais pas remarquée à l’aller. Je frappais à la porte et un homme de mon âge ouvrit, il me paraissait sympathique. Il m’invita à sa table, le repas fut très bon : un poulet au vin et au verjus et une tarte au sucre.
Le jeune homme se prénommait Guillaume. Sa chaumière ressemblait à une antre de magicien. Après moult discussions, Guillaume m’avoua qu’il était magicien.
Je lui proposais de m’accompagner au château. Il accepta. Il monta sur mon destrier avec moi.
Une fois arrivé au château, je vis enfin mon cheval (dans la forêt, avec le brouillard, je ne distinguais pas bien les couleurs) : c’était un magnifique cheval alezan avec des balzanes noires. Je décidais de l’appeler Brocéliande, comme la forêt.
Une fois arrivé au château, je  présentai mon cheval et Guillaume au roi Palamède. Le suzerain me permit de le prendre à mon service.

Quelques jours plus tard, lorsque je regardais par ma fenêtre la forêt de Brocéliande, j’entendis des cris venant de l’autre côté de la rue. Ils disaient :
« Oyez, oyez, gente dame, galants messieurs, le roi offre la main de sa fille à quiconque la retrouvera. Elle a été enlevée par l’ours noir, il faudra donc retrouver sa demeure et rapporter la princesse Hélène en vie ! »
Cette nouvelle mission était faite pour moi ! J’annonçai au roi que j’allais en quête de sa fille. Il me souhaita du courage et de la réussite. J’allai chercher Guillaume pour qu’il m’accompagne. Brocéliande, Guillaume (en croupe) et moi avancions au galop. J’avais comme l’impression que Harry avait encore mit à exécution un de ses mauvais coups. Nous étions au mois de novembre et l’air frais nous frappait le visage jusqu’à nous écorcher. Après plusieurs heures sur Brocéliande nous arrivions devant un château taillé dans la roche (château troglodyte), plus précisément devant le pont-levis. Nous ne virent aucun garde sur le chemin de ronde. Le pont-levis fut ouvert facilement grâce à une formule magique de Guillaume qui est un excellent magicien, mais, qui, malheureusement, n’avais pas prévu que la herse, elle, était aussi fermée, comme si l’ours noir s’attendait à une attaque ! Cette histoire me semblait louche !
Nous nous sommes avancés sur le pont-levis, nous étions arrivés devant la herse et là … de l’huile bouillante arriva par le haut de la roche. J’entraînai rapidement Guillaume vers le pont-levis, mais il était refermé. Nous étions coincés entre la herse et le pont-levis. Je vis arriver Harry vers moi. Il me dit :
« Préfères-tu mourir tout de suite ou après un combat à mort ?
-Euh…
-Réponds !
-Ma décision est vite prise, après un combat à mort !
-D’accord, nous ferons ce combat dans sept jours, au moment où le soleil est au zénith.
-Cela me va.
-Tu passeras les sept jours précédent le combat au cachot ! Gardes, emmenez-le ! »
C’est à ce moment que je me suis retourné, je n’ai plus vu Guillaume. Mais, comme le pont-levis était troué, je me suis dit qu’il avait dû s’enfuir. Je ne savais pas si un jour j’allais le revoir.

Une fois dans le cachot, plein de questions se posaient dans ma tête :
« Reverrai-je un jour Guillaume ?
Où Harry a-t-il enfermé la princesse Hélène ?
Est-elle encore en vie ?
Le roi Palamède va t-il vraiment m’offrir la main de sa fille si je la retrouve et la sauve ? »
Soudain, à la porte du cachot, j’ouïs comme un bruit. L’ours noir est entré. Il m’annonça qu’il avait invité le roi Palamède et toute sa cour à ma « mise à mort ».
Il claqua la porte sans même m’en dire plus. Je regardais maintenant par la fenêtre, quand, soudain, la voix de Guillaume me parvint. Je me disais que c’était une illusion. Mais, la tête de Guillaume apparut à la fenêtre. Je n’y croyais pas, je devais rêver. Je me suis frotté les yeux et j’ai dit à haute voix :
« Pincez-moi, je rêve ! »
Mais ces sons me parûrent tout à fait réels. Je ne rêvais pas !
Guillaume était maintenant dans le cachot, avec moi. Il m’expliqua que grâce à ses pouvoirs magiques, il avait pu briser les barreaux sans un bruit. Guillaume m’avait apporté un repas constitué d’une pomme, une miche de pain et du lard, et pour boire, un pichet d’eau. Une fois que je fus rassasié, il me donna une couverture en peau de mouton et me dit qu’il reviendrait chaque jour le matin et le soir pour m’apporter de quoi manger. Il me souhaita une bonne nuit, me dit au revoir, s’en alla par le même chemin qu’il avait pris pour venir et prit soin de remettre bien à leur place les barreaux grâce à une nouvelle formule magique. Sacré Guillaume !

Chaque jour, les mêmes choses se passaient : je me réveillais, Guillaume m’apportait de quoi manger et emportait ma couverture de la nuit précédente, je faisais un brin de toilette, je mangeais, durant la fin de la matinée, je ne pensais qu’à une seule choses : Quelle tactique utiliserais-je pour délivrer la princesse ?,  je déjeunais ce que Harry m’offrait (le plus souvent, du pain sec et de l’eau), je m’entraînais à combattre tout l’après-midi, je faisais un brin de toilette, Guillaume me rapportait de quoi manger et m’apportait ma couverture, je dînais et je m’endormais pour finir la journée.

Plus le jour et l’heure du combat approchaient, plus je l’appréhendais.
Et enfin, l’heure de vérité arriva.
Je me suis équipé d’une cotte de maille, d’une armure, d’un heaume..
Guillaume et le roi Palamède étaient présents.

Lors du combat, les épées claquaient. Harry avait un coeur de pierre, mais je ne me décourageais pas. Je ne savais pas comment vaincre l’ours noir, mais, il y avait une force en moi que Harry, je pense, n’avait pas. À un moment, j’ai levé la tête pour regarder la tête de Guillaume. C’est à ce moment, que, Harry, donna un coup d’épée de toutes ses forces et me blessa à l’épaule gauche. Le sang giclait. Une sensation horrible me fit tressaillir : comme si j’avais perdu mon bras, mais il était là (mon bras), bien présent. Avec toute la rage du monde, une force inimaginable, je lui ai frappé son mollet et y fis une profonde entaille qui ne guérirait pas si vite. Le sang coulait maintenant à flot, d’un coté, comme de l’autre. Mais, Harry n’abandonnait pas. D’un coup d’épée bien placé, il me désarma. c’est à ce moment que Guillaume intervint. Il décocha une flèche entre Harry et moi. Nous fûmes tout deux très surpris : moi, pour cette aide inattendue et lui parce qu’il croyait que je l’avais trahi et que je voulais prendre possession de son fief. Guillaume arriva sur le champ de bataille et dit :
“N’avez-vous pas honte de vous battre, cela ne servirait à rien de faire la guerre. Faisons un accord, Harry, nous arrêterons toutes sortes de batailles contre toi si tu nous livres la princesse.
-Jamais, jamais je ne vous donnerai la princesse, par contre vous avez quand même un peu raison sur certains points.” répliqua Harry et il hurla :
“Libérez tous les prisonniers, c’est un ordre !”

J’étais maintenant libre et, comme j’avais eu le temps d’étudier un peu le château de l’ours noir, je savais où se trouvait la princesse : il y avait une sorte de tour cachée derrière les rochers et la princesse était dedans.

Un mois plus tard, en janvier, je décidai d’aller de nouveau combattre Harry et de délivrer la princesse.

Je suis parti avec Guillaume et Brocéliande. Nous allâmes à la tour du château où je savais que la princesse était enfermée. Il n’y avait âmes qui vivent.

Mais là, je vis Harry qui s’était transformé en dragon (et je le dis au sens propre du terme, comme au figuré), je devait le combattre. Lorsque je vis la princesse Hélène à la fenêtre, mon coeur bondit de joie. J’ai transformé cette joie en rage pour vaincre ce dragon (se prénommant Ténèbreux  et étant la métamorphose de Harry). Je voulais absolument triompher sans l’aide de Guillaume, en gage de l’amour que je portais à Hélène.
Ténébreux n’avait pas d’arme, celà ne lui était pas utile, il combattait “aux flammes, aux griffes et au venin”.

Je commençais l’attaque. en moi-même, j’avais l’impression que l’épée se battait toute seule. Et si Guillaume l’avait ensorcelée pour qu’elle se batte à ma place ?
Le dragon projetait des flammes et du venin.  Il essayait aussi de me griffer. J’esquivais tout ses projectiles et ses coups. Je contre-attaquais avec un coup d’épée bien placé et réussis à lui couper un pied. Il hurla et avait tellement mal qu’il décida de me donner la princesse, si je le lui laissai la vie sauve.

Quelques jours plus tard, de retour au domaine de Palamède, Hélène et moi nous nous sommes mariés.

On n’entendit plus jamais parler de Harry.

Tentative d’homicide dans le train

C’était le printemps. Deux personnes marchaient dans un champ, à la campagne, dans une petite commune près de Châlon sur Sâone. Leur voiture, une coccinelle rouge, était garée plus loin. Ils discutaient :
« C’est au beau milieu de la nature ce meurtre.
-Non, c’est sur la ligne du train Paris-Marseille. Et puis d’ailleurs, ce n’est pas un meurtre…
-Quoi ?! s’est exclamé le commissaire Warn
-Oui, le train s’est arrêté avant de tuer mon père, M. Moutin, qui est tombé sur les rails. lui a répondu Mlle Moutin
-Comment votre père a-t-il fait pour tomber sur les rails ? lui a t-il demandé
-Il s’était endormi et la portière s’est ouverte, mais allons interroger le conducteur du train, il nous en dira plus. » a t-elle répliqué

Le commissaire et détective Xavier Warn était un ancien militaire. Il avait revétit un jean et une chemise à carreaux. Par dessus, il avait mis un manteau beige et avait aussi mis des lunettes. C’était un homme sympathique d’une quarantaine d’années, qui fumait la pipe et surtout, qui avait de expérience dans ce métier de commissaire Dés qu’on le voyait, on le reconnaissait : des yeux marron-verts, une moustache, un bouc, peu de cheveux gris et des sourcils épais le caractérisait. Il n’était plus marié, mais il avait une fille : Claire.

Son associée était une jeune fille de dix-neuf ans qui se prénommait Lisa Moutin. Elle avait des yeux bleu-gris-vert et des longs cheveux châtains clair détaché. Elle s’était habillé avec une jupe rouge et un corsage blanc et avait mis ses lunettes de soleil. Elle n’était pas marié, mais elle avait un petit copain : Zahran Baambo. C’était un africain à la tête rasé. Il a un gros nez, des grosses lèvres, des grandes oreilles et des yeux noirs. Cet informatien était souvent en survêtement, avec un sweat-shirt à capuche et des baskets. Il avait l’accent antillais.

Mlle Moutin et M.Warn étaient arrivé sur les lieux du crime. Ils virent le conducteur du train : un homme pas très vieux qui avait un visage pointu. Il était maigre et avait le visage et les mains noircis. Son bleu de travail et sa casquette étaient sales. M. Warn l’interrogea tandis que Mlle Moutin notait tout ce qu’ils disaient :
« Quel est votre nom ? lui demanda le commissaire
-Je m’appelle Jean Leblanc. lui répondit-il
-Bien. Qu’est-ce qu’il s’est passé ? répliqua l’enquêteur
-La portière s’est ouverte et M. Moutin est tombé sur les rails. Il dormait en étant appuyé sur cette porte. Heureseument que je m’étais arrêté ! rétorqua Jean
-Intéressant, pourquoi vous-êtes vous arrêté ? Riposta Xavier
-Le moteur prenait feu. assura M.Leblanc
-Qui était dans le wagon ? demanda Xavier Warn
-Il y avait trois personnes dont la victime M. Émile Moutin et deux autres passagers : M. Bao Tchong et M. Zahran Baambo. répondit-il
-Vous avez dit Zahran Baambo ? rétorqua-t-elle
-Il a bien dit Za…va…ne …Bobo. Pourquoi ? demanda-t-il
-C’est mon petit copain…
-Très bien, merci de votre coopération M. Leblanc. Nous allons maintenant interroger la victime et les passagers présents dans le wagon. » dit M.Warn en coupant la parole à Mlle Moutin

En interrogeant M. Émile Moutin, Xavier Warn apprit qu’il était comptable, qu’il avait quarante-trois ans et qu’il était marié à une femme se prénommant Violaine.
En questionnant M. Zahran Baambo, le détective apprit qu’il était informaticien et qu’il avait vingt-trois ans.
En briefant M. Bao Tchong (un chinois avec des cheveux noirs coiffés en brosse, une moustache et une barbiche) ils apprirent qu’il était mécanicien, qu’il avait trente-sept ans et que son prénom signifiait léopard (豹).

Ils emmenèrent M. Moutin au commissariat de police ainsi que les suspects (Jean Leblanc, Zahran Baambo et Bao Tchong). Il plaça les personnes soupçonnées de la tentative d’homicide en garde à vue.

Le commissaire Warn est ensuite retourné sur les lieux du crime pour retrouver des indices. Près du fauteuil où été assit Émile, il vit une clé à molette et des taches de sang. Il y avait le sac de M. Moutin sur son siège. Lorsqu’il le fouilla, il y trouva un porte clef avec une figurine de léopard, un paquet de mouchoir, un autre de cigarette, un calepin, des stylos et, dans une pochettes, quelque photos de Bao Tchong avec Violaine Moutin, une autre photo de la figurine de léopard encore quelque autre de Lisa Moutin avec Zahran Baambo et un papier où il était noté « rends moi ma femme ». Il inspecta la portière : elle avait été forcé avec une clé à molette. Lorsqu’il alla voir le moteur, il vit des traces d’incendie : le moteur avait bien pris feu.

Pendant ce temps, Mlle Moutin interrogeait la victime, Émile Moutin, son père. Il lui dit qu’il se souvenait d’un coup à la tête fait avec une clé à mollette. Lorsqu’elle interrogea Bao Tchong, il lui dit qu’il n’avait rien vu parce qu’il dormait. Elle interrogea Jean Leblanc qui lui dit qu’il avait vérifié les tickets, qu’il était retourné conduire le train et qu’il l’a arrêté quand le moteur a pris feu. Et enfin, Zahran Baambo lui dit qu’il lisait un livre.

Lorsque Xavier est rentré, lui et Lisa se consultérent. Ils ont ainsi put trouver le coupable.

 

Et vous, l’avez-vous trouvé ?

 

Le coupable est Bao Tchong. Il y a une clé à mollette, qui peut appertenir à un mécanicien où au conducteur du train pour réparer le moteur. Il y a aussi des taches de sang comme Émile a été frappé à la tête. En voyant le léopard, on peut penser que M. Tchong l’a donné à M. Moutin, comme Bao signifie léopard. Et le mobile de cette tentative de meurtre, c’est que Bao était l’ex-mari de Violaine et qu’elle l’a quitté pour se marier avec Émile.

Bao Tchong fût placé en détention provisoire avant d’aller en cour d’assises. Il y fût jugé pour tentative d’homicide. Le verdict fût dix-huit ans de prison avec sursis, parce qu’il avait déjà un casier judiciaire.

Et voilà une affaire résolu !!!

Hernán Cortés

Fernando Cortés de Monroy Pizarro Altamirano, aussi nommé Hernando Cortés, est probablement né en 1485, à Medellín, en Estrémadure, en Espagne. Il est mort à Castilleja de la Cuesta (près de Séville) le 2 décembre 1547. Cortez a vécu 62 ans, ce qui est un âge raisonnable pour cette époque. C’est ce conquistador espagnol qui a envahi le Mexique.

 

Hernan Cortes
Hernan Cortes

Il fit un voyage vers le Mexique de 1518 à 1519. Pour ce faire, son point de départ fut La Havane, à Cuba. Lorsqu’il eut atteint Cozumel, il a longé la côte du Yucatán, puis il est arrivé dans le golfe du Mexique. Il fit étape dans diverses villes : Vera Cruz, Jalapa, Xocotlan et Cholula. Son voyage se termina à l’actuel Mexico : Tenochtitlan. Il est alors muni de 570 hommes, 11 chevaux et 10 canons.

Bernal Díaz est l’un de ses compagnons de route. À Tenochtitlan, l’immense quantitité de personnes et de marchandises le rendent admiratif. Sur le marché on vend diverses choses : or, argent, esclaves, pierres précieuses, plumes, étoffes (par exemple en coton), broderies, cacao, poteries, et bien plus encore.

L’empire aztèque est dirigé par un empereur : Moctezuma. Les espagnols haïssent la religion aztèque. Ils disent, par exemple, que l’empereur aztèque sortit d’un oratoire où se trouvaient ses maudites idoles (d’après Histoire véridique de la conquête de la Nouvelle-Espagne de Bernal Díaz del Castillo).

Les indiens craignent les Espagnols, car « des bêtes farouches leur obéissent » (des grands cerfs qu’ils ont apprivoisés), « ils tiennent la foudre dans leurs mains » (des arquebuse) et ils sont assoiffés d’or que la terre des indiens produit : ils sont considérés comme des dieux.

Les noeuds d’oe

Différents noeuds
Différents noeuds

J’ai voulu faire un tableau de nœuds et je me suis dit que je pourrais en faire une rubrique dans ce blog.

Qu’est ce qu’un nœud ?

Un nœud est un entrelacement étroit que l’on obtient soit en croisant les bouts d’une corde, d’une ficelle, etc, puis en tirant sur celle-ci, soit en liant une corde à une ou plusieurs autres.

Différents type de nœuds

Il existe plusieurs sortes de nœuds : les nœuds d’arrêt (pour empêcher un nœud à une ficelle de se défaire), les nœuds d’amarrage (qui servent à attacher quelque chose avec un cordage), les nœuds de pêche (ils servent à attacher, par exemple l’hameçon à la ligne)…

Maintenant, une petite histoire

Selon la légende, Gordias, fils de Midas, était un pauvre paysan devenu roi de Phrygie (Asie mineure). Il avait inventer un nœud, pour lier le joug de ses bœufs, fait avec une technique tellement mystérieuse que nul ne savait ou commençait, ni ne finissait la corde, ni par conséquent dénouer le nœud.

Jusqu’au jour ou Alexandre le grand , roi de Macédoine, arriva. Il examina le problème et il trouva enfin SA solution : trancher net le nœud d’un coup d’épée bien ajusté.


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