Samedi 6 octobre : la Route du souvenir

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Ce matin, j’ai voulu visiter Arras, mais sur les places, c’est le marché. Je me suis donc décidé à effectuer la route du souvenir. Je le conserverai longtemps le souvenir, mais celui de ma sacoche que j’ai perdu ou que l’on m’a plus certainement volé.

Enfin, revenons plutôt à la route qui nous intéresse, à la route du souvenir… du souvenir de la guerre 14-18, dans cette région qui connut si souvent les invasions, les guerres…

Les trois principaux sites de cette excursion sont : le mémorial canadien de Vimy, la colline de Notre-Dame de Lorette, ainsi que le Mont Saint-Éloi.À Vimy, outre le mémorial qui domine le bassin minier (Hé oui ! on voit des terrils et des puits d’extraction), on peut visiter un réseau de tranchées canadiennes et allemandes, face à face, entourées de cratères d’obus ou de mines. Dommage que ce ne soit pas la période de la visite des souterrains (1er avril au 30 septembre), car en ce moment, il y a encore du monde. Ce mémorial nous rappelle que soixante-six mille soldats canadiens sont morts en terre française.

Ne soyez pas étonné de voir passer des troupeaux de moutons, des bergers et des chien-gardiens de moutons. Une bergerie est installée sur ce territoire canadien.

Notre-Dame de Lorette se situe sur le point culminant de l’Artois (166 m), et ainsi domine les champs de bataille de 14-18. Une table d’orientation explique les différents fronts (Près de cent milles hommes sont tombés Sur les flancs de la colline de Lorette),… Le cimetière (vingt mille vingt tombes de soldats français et alliés identifiés) entoure une chapelle et une tour lanterne de cinquante-deux mètres, placée au-dessus d’un ossuaire. À l’intérieur, on peut visiter le musée de souvenir.

À « l’abri du visiteur» s’ouvrira bientôt un centre d’artisanat.

Sur le Mont Saint Éloi, il ne reste que des ruines de l’abbaye des Augustins.
Autre genre de souvenirs, sur cette route, les cimetières militaires que l’on trouve partout, dispersés par-ci, par là, aussi bien au milieu d’un champ, qu’accolés au cimetière local…

Le cimetière allemand, le plus important en France, se trouve en Artois (quarante-cinq milles morts). Toujours pour commémorer le souvenir, sont érigés en de nombreux endroits des stèles, des petits monuments….

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