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Je suis toujours dans la région Audomaroise et j’y ai effectué un circuit qui pourrait s’intituler le circuit des châteaux, ou des lieux historiques.
Pour commencer, je suis passé devant la coupole de la base de VI de Wizerne (on ne visite pas). Ensuite, ce fut la colonne commémorative du camp d’Helfaut. Enguinegatte nous rappelle le souvenir de la bataille des Emmanchés, celle des éperons et celle des Sacquelets. À Bomy, la trêve conclue entre Charles Quint et François 1er fut signée sous la rotonde de tilleuls.
Dans cet endroit, il y a aussi un château du XVIIIème, comme à Clarques. À Estrée Blanche, le Château de Créminil possède des parties du XIIIème et celui de Liettre est du XVème et du XVIIIème.
Bien sûr, tout au long du chemin, on trouve les éternelles églises : Clarques, Fauquembergues, Saint-Martin d’Hardinghem, Dennebrœucq (avec un cadran solaire déclinant), Estrée Blanche…
Maintenant, ce ne sont plus des moulins à vent que je rencontre mais des moulins à eaux. Celui de Dennebrœucq, le moulin de la tour est transformé en un parc de loisir et animalier (principalement des oiseaux). Dans le moulin proprement dit, un orgue mécanique, impressionnant par sa taille, trône dans ce qui est aujourd’hui un «dancing»
Pour terminer ma boucle, j’ai emprunté la nationale afin de regagner Saint-Omer. Quel spectacle ! Je comprends pourquoi les gens du Sud… du sud de l’Artois, ont cette répulsion du Nord.
Dommage que la majorité des visiteurs de la région roule le plus souvent sur ce genre de routes alors que tout le reste du parcours n’est que bosses et creux… J’ai aussi vu le premier terril, recouvert en grande partie de végétation.
Cela fait deux soirées qu’une lumière merveilleuse illumine le ciel durant une ou deux heures (identique à celle que l’on peut voir dans certains tableaux flamands). Cela est-il dû au temps qui est pratiquement similaire à hier ? Ce matin, la pluie ; après le ciel s’est découvert et j’ai terminé la journée sous un ciel radieux.
La différence de paysage que l’on peut voir sur les berges du canal de Neufossé est extraordinaire. D’un côté, les watergangs sur un terrain relativement plat ; de l’autre, les collines d’Artois au semi-bocage. C’est la première fois depuis le départ que je vois autant de vaches (en général des «blanches et noires»).
Demain, c’est l’ouverture de la chasse, et dans certain endroit, on peut assister au défilé des chasseurs qui viennent chercher leurs cartouches. C’est le cas à Thérouanne.
Je ne vous ai pas parlé de ce petit village, car Thérouanne la jolie, comme elle était surnommée, à bien perdue toute sa splendeur passée, suite au rasage de cette cité par Charles Quint (à la demande des paysans des environs).
Maintenant, c’est un ancien faubourg de la ville qui porte le nom de la cité perdue.