Dimanche 23 septembre : Saint-Omer – Calais

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Rien qu’au nombre de chasseurs à travers la campagne, on pouvait dire que la chasse était ouverte. De plus, pratiquement toute la journée fut ensoleillée. Cela n’était pas pour me déplaire, surtout que je devais réaliser une journée de transition, afin de revenir à Calais.

Mais avant de quitter l’audomarois, j’ai voulu une dernière fois, me promener dans le marais. Pour cela, je me suis rendu à Tilques où l’E.N.R a mis en place différents circuits de 1 à 8 kilomètres. En empruntant l’un deux, j’ai pu découvrir une activité originale : les cressonnières. Mais Tilques vous fait peut-être penser à la carotte de Tilques ?

Le reste de la journée fut consacré au Grand Moulin de Saint Martin au Lært. C’est un moulin de quatre étages en briques (comme il est à vent, c’est un moulin à calotte tournante) qui a pour originalité de posséder une galerie circulaire comme l’image que l’on se fait des moulins au Pays-Bas (le seul de France).
Sa restauration, il n’en restait qu’une tour en ruine, a été effectué sur les temps des loisirs, des parents Huart et de leurs trois garçons de 1978 à 1983.
Ce moulin, bâti en 1801, n’a que très peu tourné, car il est placé trop près de la route. Une réglementation imposa que les moulins devraient se situer à plus de 70 mètres de l’axe des routes, afin de ne pas effrayer les chevaux par la rotation des ailes, ou par la projection d’ombres sur la route.
La salle au rez-de-chaussée, abrite un atelier de sabotier qui est le prémisse de la création d’un musée des métiers anciens.
J’ai croisé un autre moulin en fin de journée, celui de Coquelles, qui lui est en bois.

L’église journalière fut celle de Tournehem, qui possède un extérieur assez banal, mais quel intérieur : tableaux peints sur bois, chaire, orgues…

Non loin de là, allez voir la chapelle Saint Louis à Guémy. Une fois que vous serez là haut, on reparlera du Nord qui est «plat», et du magnifique panorama qui se trouve devant les yeux.

Un souvenir de la dernière guerre mondiale se trouve à Landrethun le Nord : le canon de Londres (ensemble de cinquante rampes de lancements de V3 ).
Les travaux à trente, soixante-dix et cent vingt mètres de profondeur, ont été effectués, par cinq milles personnes de dix-sept nations (un mémorial sera ouvert l’année prochaine ) à travers la craie.
Cette matière fut la première raison pour le choix de ce site. Autres raisons de ce choix, la ligne de chemin de fer et la ligne haute tension qui passaient à proximité.
L’ouvrage débuta en mai 1943 et subit les derniers bombardements en mars 1944.
On peut encore voir le départ de quelques galeries de cent mètres de long et parcourir en grande partie le tunnel (six cent mètres) dans lequel un train pénétrait pour décharger des matériaux et remporter la craie (elle était peinte en vert avant de sortir au crépuscule).
Je me demande si le prix d’entrée est justifié.

Ce soir, je suis revenu dans le terrain de camping de Calais. Tout comme la première fois, il n’y a personne au bureau. Ce qui fait de ce terrain un lieu de «promenade». Je ne sais s’il est payant, mais je trouverai anormal de donner une somme d’argent simplement pour profiter d’un bout d’herbe.

Ce soir, après l’arrivée de la pluie, ce fut le vent. À vrai dire toute la journée, il souffla, mais c’est beaucoup plus impressionnant dans la tente, car on se demande si, parfois, elle ne va pas s’envoler.

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