Vers une autre étape — Voir la carte des étapes
Je suis repassé par Marles-sur-Canche, et par Beaurainville.
De ce village, on peut effectuer un circuit jusque Créquy : la vallée de la Créquoise. Mais, ce n’était pas le jour pour effectuer ce genre de randonnée. Sans discontinuité, il a plu toute la journée. Il tombait une pluie fine, celle qui passe partout.
Au passage, pour rejoindre Hesdin, en suivant la vallée de la Canche, j’ai pu remarquer les églises de Beaurainville et de Contes. Pour le reste, j’essayais de gagner au plus vite le gîte d’étape où je dois passer la nuit. Par un fait exprès, à mon arrivée, la pluie cessa.
Mais que sont les gîtes d’étapes ? En général, on les trouve le long des sentiers de grande randonnée (GR). Ce sont des bâtiments de ferme sommairement aménagés : dortoir d’une vingtaine de lits, salle à manger commune avec un coin cuisine, sanitaire et une possibilité de chauffage (dans le cas présent, ce dernier point est discutable). Dans certains endroits, des repas peuvent être servis. Le nombre de nuit, dans un même gîte, est normalement limité à deux nuits.
Après mon installation dans le gîte, je suis reparti vers Hesdin.
J’ai eu raison car j’ai rencontré une personne rangeant une arbalète dans une voiture. La confrérie avait son tournoi mensuel.
L’arbalète était déjà connue des Mongols, soit mille ans avant Jésus Christ.
À Hesdin, le pas de tir est à quinze mètres de la cible, et le tir s’effectue à l’aide d’arbalète de salon.
Dans d’autres villes, la distance de tir peut aller jusque quarante-cinq mètres, et se sont soit des arbalètes fléchette ou des arbalètes au bloc.
Autre jeu de tir, très pratiqué dans la région, le tir à l’arc. Il a deux variantes : le tir horizontal ou le tir vertical à la perche.
Mais pour conclure, j’aimerais parler des Hesdinnois. Je n’ai pas encore rencontré une ville où les gens sont aussi prétentieux. Peut-être, cette impression est dûe à la pluie, par l’impression laissée par le café du Beffroi…