Mardi 2 octobre : Boucle du Ternois — Montreuil

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Ce matin, après mes deux nuits au gîte d’étape, j’ai pour ainsi dire, suivi le sentier de Grande Randonnée GR 121 A, celui de la boucle de Ternois, Ce n’est pas le seul de la région. On peut se promener sur les GR 121, 120 (tour du boulonnais), du littoral, 122 (de la forêt de Saint-Amand à celle de Mormal), de la Thiérache, 128 (de l’Houtland), 127 (les collines de l’Artois). À plusieurs reprises, je les ai longés ou je les longerai, comme aujourd’hui.

En suivant le cours de la Ternoise, je suis arrivé à Anvin où l’église est fermée. J’ai poursuivi la route jusque Saint Pol sur Ternoise, où cette fois l’église moderne est ouverte (orgue) mais par contre, le musée est fermé (personne n’a su me dire ce qu’il contenait).

Mais de toute manière, je ne veux pas rester trop longtemps dans cette ville et surtout pas le soir, car je pourrais rencontrer la Blanche-jument. C’est le cheval de Bayart, qui porte un collier de clochettes, et qui parfois invite les passants à monter sur son dos, lequel s’allonge au fur et à mesure. Une fois la charge trop lourde, elle galope vers la rivière et y précipite tout le monde.

Vous me direz que les pompiers peuvent venir à mon secours. Mais je ne sais pas si les hommes de feu de cette ville, qui furent les premiers à posséder une pompe à bras portative (en 1681, soit 24 ans avant Paris), peuvent intervenir.

En quittant Saint Pol, je me suis dirigé vers le circuit auto-moto de Croix en Ternois. C’est là que j’ai reçu une petite ondée de grêles. Le soleil, lui, jouait en compagnie des nuages depuis ce matin.

Mais cela ne m’empêcha pas d’atteindre Siracourt. Ce village, sinistré à 100% en 1944 par les bombardements, fait rêver au Canada. En effet, il fut reconstruit dans un style canadien. C’est très curieux.

De là, j’ai rejoint Frévent accompagné par un ciel tourmenté à souhait, aux nombreux arcs-en-ciel… Je suis arrivé dans cette ville juste avant l’averse. Il pleut «comme vache qui pisse» disent les gens d’ici. Cette averse importante terminée, j’ai jeté un coup d’œil à l’église Saint-Hilaire (tableaux) ainsi qu’au jardin public.
Sur le territoire de la commune, le château de Cercamp, vestige d’un monastère cistercien, fondé en 1137, est transformé en centre d’accueil.

En continuant ma route, un autre château, celui de Flers qui abrite un centre hippique. Avant d’arriver à ce château, je suis passé par Bourbers-sur-Canche, village qui fut une dizaine de fois champion de France du concours «Fleurir la France». Il faut dire que je suis sur l’une des routes des villages fleuris. En effet, ce n’est pas le seul coin où les villages sont fleuris (ou plutôt garde des traces de fleurissement).

Suivant cette fois-ci la vallée de la Canche, je suis arrivé à Vieil Hesdin (la ville qui fut rasée par Charles-Quint).

C’était l’endroit où se trouvaient les «merveilles d’Hesdin» : un jardin rassemblant des pièges hydrauliques arrosant les passants, des ponts s’effondrant sous les pas, des papillons truqués…

La seule surprise que nous réserve cette commune, à l’heure actuelle, se trouve dans l’église. C’est une chaire à deux escaliers.

De là, bien mal m’en pris, j’ai décidé de regagner le mobil-home où je logeais vu le soleil et l’état du ciel (aux couleurs extraordinaires). Ce devait être une étape de transition, sans oublier Brimeux (église) que je devais réaliser demain. Mais, mal m’en pris, car ce n’est que de la route nationale !

Dernière remarque pour ce jour, quel que soit l’endroit que je visite le dimanche, les gens parlent de football, et, le lundi de chasse.

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