15 ans, comment j’apprends sur Internet

Ce 21 mai, j’ai été invité par l’AFFEN (L’Association Française pour la Formation en Entreprise et les usages Numériques, qui rassemble les Responsables formation, les Responsables ressources humaines, les Responsables du développement des compétences, et les Directeurs de la formation au sein des entreprises) pour effectuer une conférence sur mes façons d’apprendre grâce à Internet en général, avec un focus sur l’apprentissage des langues.

Cette présentation concernait aussi bien des matières scolaires comme l’anglais, les mathématiques, la géographie, les révisions du brevet… que des activités extra-scolaires à l’image du travail que je fais sur la guimbarde ou l’utilisation de SnapGuide pour la cuisine de mémé Moniq

Voici la présentation dont je me suis servi comme fil conducteur pour cette conférence sur comment une ados apprend sur Internet

et l’enregistrement de ma prestation sur mes apprentissages en ligne

Mes années au collège

 

Ma vie au collège - mes années au collège
Ma vie au collège – mes années au collège

Durant mes 4 années de collège, je me suis investie dans la vie de l’établissement en étant déléguée de classe (de la 6ème à la 4ème, j’explique pourquoi je ne l’ai plus été en 3e), déléguée au conseil d’administration (CA) et déléguée aux conseils de discipline (en 5e et 4e) et aussi en réalisant des projets. Mais au delà de cela, j’ai aussi observé comment on nous enseignait les différentes matières et les outils qui étaient employés : la mise en place de l’utilisation des TBIs, la salle pupitre, ce qu’on y fait, etc.

La 5ème

En 5ème, avec ma sœur (2 ans de plus que moi), nous avons organisé la journée citoyenneté dans les médias sociaux, dans le cadre du concours du CDJ.

À l’époque, nous avons eu l’impression que ce n’était pas au goût de tout le monde dans l’établissement. 

En effet, n’ayant reçu aucune aide de la direction (même si le chef d’établissement nous avait donné son accord et avait délégué cela auprès d’un membre de l’équipe éducative, ce n’est pas lui que nous mettons en cause) nous avons dû nous débrouiller seules pour l’organisation de cette journée. 

C’est seulement une semaine avant que, lors d’un CA, la principale s’est rendue compte que nous allions prochainement réaliser notre projet, alors que nous faisions régulièrement des comptes-rendus de l’avancée de notre travail auprès de la personne qui était en charge de nos activités.

Le jour J, aucun accueil de la part de l’établissement, c’est ma sœur et moi-même qui avons dû nous occuper de l’accueil des participants.

À noter que même la personne adulte en charge de notre projet dans l’établissement, n’a même pas dis « bonjour » à nos intervenants alors qu’ils étaient avec nous. 

Elle a même voulu nous renvoyer en cours l’après-midi, « ayant oublié » que nous avions un compte-rendu à faire de cette journée et que bon nombre d’invités arrivaient seulement l’après-midi.

De plus, nous avons été déçues par les parents d’élèves, qui réclament des formations à l’identité numérique pour leurs enfants, car ils ont « soit disant » découvert notre mail d’invitation 15 jours après l’évènement, soit, 3 semaines après l’envoi, et n’ont donc pas pu venir.

Du côté des profs, certains étaient en désaccord avec l’opinion de nos intervenants (professionnels du domaine), et semblaient en savoir plus que les experts, d’autres considéraient cette journée comme une perte de temps, bref, il nous a semblé que peu de profs trouvaient que ce projet étaient une bonne initiative.

Pas un mot de remerciement des institutions, ni des parents d’élèves… et nous avons des doutes sur l’analyse de la lecture de l’enquête de satisfaction auprès des élèves. Il semblerait plutôt que seul l’avis des enseignants au final comptait !

La 4ème

Par un hasard chanceux, le collège était dans ceux qui pouvaient proposer un délégué au Conseil Départemental des Jeunes (CDJ). Notre expérience de l’année précédente avait peut-être aidé en cela.

En effet, j’avais évoqué avec la responsable du CDJ mon envie de devenir membre du Conseil Départemental des Jeunes.

Je me suis donc proposée en tant que déléguée au Conseil Départemental des Jeunes (CDJ). Mais… les élections me laissent toujours, 2 ans après, un goût amer, frôlant l’injustice selon moi.

Outre le fait que les élections ne se sont pas effectuées selon les indications du site internet, j’avais par exemple préparé un discours à présenter aux élèves des différentes classes, mais je n’ai pas pu le dire, d’autres points m’ont toujours semblé obscurs.

En premier, 3 des 4 classes de 4ème avaient voté, mais on a failli oublier de faire voter la 4e classe… Heureusement que des élèves ont revendiqué leur droit de vote… Malheureusement, certains des élèves étaient déjà rentrés chez eux sans avoir pu voter. Résultat, le vote a été partiel.

J’avais discuté de ces élections au niveau de l’organisation et des résultats avec d’autres élèves qui, eux aussi, trouvaient ça anormal. Nous avons donc demandé des explications auprès de la direction qui nous a expliqué qu’elle n’avait pas affiché les résultats pour ne pas vexer certains élèves et que « malheureusement » les bulletins avaient été jetés dès le dépouillement. Qui a participé au dépouillement et comment s’est-il effectué ?

Devant l’absence d’autres réactions du collège, j’ai envoyé un e-mail à la personne du Conseil Général en charge du CDJ. À la suite de quoi, la direction (3 personnes) m’a convoquée dans son bureau, m’a indiqué son désaccord sur l’envoi de ce mail et m’a accusée d’avoir entrainé d’autres élèves pour me soutenir (je suis une meneuse désormais =D , les autres élèves étaient venus de leur plein gré et, me semble-t-il, je n’y étais pour rien), jusqu’à me faire pleurer (Je pleurais à cause de l’injustice que je ressentais et le peu d’éclaircissements obtenus… Et devant les accusations qui m’étaient faites comme quoi je pensais qu’ils étaient des menteurs…). Il parait que l’un des membres de la direction à même dit à mes parents que c’était bien pour moi, que cela rentrait dans le cadre de l’apprentissage par l’échec !

La 3ème

Investissement dans les structures de l’établissement

En 3ème, je ne me suis ni présentée comme déléguée au conseil de classe, donc pas au CA, ni aux conseils de discipline.

En effet, j’étais en désaccord avec la politique d’exclusion qui semble désormais se pratiquer dans l’établissement (on élimine le problème plutôt que d’essayer d’aider les élèves), et en plus, j’ai l’impression certainement fausse, je l’espère, que cela fonctionnait beaucoup « à la tête du client ». De plus, notre poids est négligeable. Comme pouvoir influer sur un vote où la majorité des membres sont des enseignants et qu’une partie des parents le sont aussi parfois ! Est-il possible d’être juge et partie ?

En 4ème, je n’ai pas apprécié que l’on m’impose de m’installer à une place donnée, avec l’arrivée de nouveaux encadrants dans l’établissement, lors des CA ou des Conseils de disciples. Était-ce un moyen d’influencer nos décisions ? Je me suis parfois posé la question.

Lors des conseils d’administration ou de classe, j’avais l’impression que les élèves servaient « de décor », juste bon à passer les résultats le lendemain aux autres élèves. Par exemple lors des préparations en vie de classe de ces conseils, parfois les enseignants donnaient leur avis sur la pertinence de nos questions, ainsi, nous avons appris : « il ne faut pas poser des questions qui risquent de déranger les profs ». Souvent, lorsque nous posions une question dans un conseil de classe ou au CA, la réponse était : « Voyez avec les enseignants !« 

Et, c’est vrai, mauvaise tête certainement, je n’ai pas non plus apprécié le fait qu’il n’ait jamais été fait état du projet que j’ai réalisé avec ma sœur en 5ème, même lors du compte-rendu des différents projets réalisés au cours de l’année.

En plus, comme j’avais entendu dire que j’avais « trop d’importance » dans l’établissement, j’ai décidé de ne pas me présenter comme représentante de classe, à la surprise de beaucoup de mes camarades. Non, ce n’est pas dans la perspective du passage du brevet, ni à cause de l’emploi du temps (voir après) de cette année… Juste qu’on a réussi à m’écœurer de m’investir dans l’établissement au niveau de l’organisation.

Questions d’emploi du temps et section sportive

En début d’année, nous avons reçu nos emplois du temps… et je n’ai pas été déçue : comme je l’avais appris dans un CA, on a ajouté des heures de sciences aux élèves, car les ex-élèves de l’établissement pêchaient dans ce domaine au lycée. En tant que tel cela n’était pas très grave surtout que c’était en petits groupes, comme ça, c’était plus facile pour les expériences…

Cependant, je fais du latin et j’étais dans une section sportive athlétisme, « sport-études« , (2 heures d’athlétisme en plus et 2 h d’UNSS le mercredi). Le résultat : 34 heures de cours par semaine (tous les jours 8h-17h30 sauf le mercredi 8h-10h, au moins c’était facile de se rappeler de l’emploi du temps :p

Mais les soucis d’emploi du temps ne s’arrêtaient pas là ! Les emplois du temps étant « surchargés » (en partie à cause de l’ajout des heures de sciences par groupe), l’établissement a été contraint de mettre l’heure de vie de classe pendant l’heure de sport-études, car aucune autre possibilité (mis à part l’heure de latin) n’était réalisable. De ce fait, parfois nous avons fini une heure plus tôt (une fois l’heure de vie de classe terminée) sans nous rendre à notre entrainement d’athlétisme (notamment lorsque nous devions nous rendre au stadium Nord), parfois on nous a forcés à rester une heure en permanence, parfois on se rendait seulement une heure à l’entraînement (donc pas d’échauffement, ou alors juste un tour de piste), perturbant le cours.

Dire que certains élèves sont venus dans cet établissement spécialement pour cette section ! Je me pose la question de savoir si l’établissement compte toujours mettre en avant cette section ou la nouvelle section bilingue. N’est-il pas possible de gérer les deux ?

Journée sport et citoyenneté

J’ai voulu de nouveau participer au concours du CDJ, cette fois-ci avec un projet portant sur le sport : Le sport, toute une culture. Comme en 5ème, le collège s’y est très peu intéressé et personne n’est jamais venu me demander l’avancée de mon travail. 

La personne en charge de mon projet n’était plus la même que 2 ans auparavant et régulièrement, j’allais l’informer des avancées de mon projet.

Un mois avant la réalisation de l’événement, on m’annonce que toute une partie de mon programme portant notamment sur sport et politique doit être annulée, car il n’est pas laïque, on ne peut pas recevoir de politiques dans un établissement scolaire ! (j’avais pourtant fait attention à prendre autant d’intervenants de droite que d’intervenants de gauche…). Ce qui m’étonne, c’est que j’avais donné mon pré-programme depuis environ 5 mois… Comment peut-on avoir besoin de 5 mois pour se rendre compte qu’une partie du programme ne peut pas se réaliser ? Cela me surprend d’autant plus que des « politiques » avaient été invités lors de notre précédente journée en 5e !

Imaginez les problèmes… j‘avais des sportifs de haut-niveau et des anciens ministres qui avaient répondu favorablement…

Par la même occasion, on m’annonce que d’autres personnes devraient travailler avec moi sur le projet… Je n’ai pas compris pourquoi… j‘avais tout préparé seule, pourquoi j’aurais dû dire que d’autres personnes m’avaient aidé ? Mon côté solitaire (je n’ai jamais interdit à personne de venir me donner un coup de main, beaucoup de camarades connaissaient mon projet) m’a joué des tours. Si c’était le cas, j’aurais préféré que l’on me l’explique !

On m’a montré en exemple un projet d’un groupe de camarades, qui organisait une après-midi de rencontres sportives (hors concours du CDJ), une organisation « maison », destinée aux élèves de troisième. Cette rencontre devait se dérouler en juin, quelques semaines avant le brevet. Au final, la rencontre qui devait se dérouler l’après-midi, a été déplacée au matin quelques jours avant, car la direction s’est rendue compte que les cours de l’après-midi étaient « importants ».

Notons qu’à cette période, un certain nombre d’élèves révisait « illégalement » chez eux le brevet (normalement, nous n’avions pas de journées de révision du brevet prévues chez nous).

Finalement, j’ai annulé ma journée… car pour moi, elle était incohérente et ne correspondait plus aux critères que je m’étais fixés.

Le stage de 3e

Au mois de février, comme tous les collégiens, je devais faire un stage d’observation en entreprise. Comme je veux devenir journaliste (j’espère le retour des Jeunes journalistes du Tour de France l’an prochain pour pouvoir y participer 🙂 , j’ai réussi  à obtenir un stage à la rédaction de France 3 Nord-Pas-de-Calais, à Lille. 

D’après ce que j’ai compris, le prof en charge du suivi de notre stage devait venir nous voir (excepté pour les élèves qui faisaient un stage loin, du genre près de Paris, à Calais ou autre). 

Je n’ai toujours pas eu d’explications logiques pourquoi aucun prof n’est venu me voir. J’ai posé cette question à mon enseignant référent qui m’a expliqué que France 3 Nord-Pas de Calais n’avaient pas répondu au téléphone (je lui avais donné en plus le téléphone des ressources humaines de France 3 Nord-Pas-de-Calais) o_O Euh… On parle bien de France 3 ??

Qu’importe, le stage s’est bien passé, ma note de rapport est excellente… mais c’est pour le principe.

Parlons exposé 

Vers la fin de l’année, nous devons, une camarade et moi exposer sur les habitudes de vie et la santé. Il nous est demandé de réaliser pour cet exposé une interview. Nous sommes les seules à l’avoir réalisée.

Vous comprenez avec ce que j’ai dit sur mon stage que pour moi, c’était amusant de faire une interview. Du coup, je contacte Jean-Michel Lecerf (spécialiste dans les maladies endocriniennes), connu au niveau (inter ?)national pour ses compétences en alimentation. Ça colle avec la thématique : habitudes de vie et santé.

Lors de la présentation de notre exposé, la prof nous a dit :« Tu sais, ça aurait été bien d’aller dans un centre de bronzage pour l’interview… Pour leur poser des questions sur les dangers du bronzage artificiel… » ! Je dois ajouter que les sous-titres de notre exposé étaient : l’obésité et les mélanomes. Ne cherchez pas le rapport, il n’y en a pas. C’est un sujet de prof !

Révisez votre brevet

Comme j’étais en 3ème, à la fin de l’année, il y avait le brevet. Et tous les profs nous disaient : « Oui, oui, il faut venir jusqu’à la fin de l’année, sinon, il y a certaines parties du programme que vous n’aurez pas, etc., etc., etc.».

Un jour, j’en ai eu marre et j’ai dit à un prof : « Mais monsieur, au pire, on va sur internet… Vous savez, j’ai déjà regardé, on trouve tout les cours qu’il faut…» Et là… Il était bien embarrassé pour me répondre… Ce que j’avais dit ne devait pas être faux :) il m’a finalement répondu : « Oui, mais toi, Clara, tu es une bonne élève, du coup ça va, mais il y en a d’autres que non…» Il faudrait peut-être justement apprendre aux élèves à apprendre par Internet au collège ! Mais cela rejoint notre journée citoyenneté dans les médias sociaux… et quand j’ai entendu dire certains enseignants en CA que l’on ne peut rien faire avec un téléphone portable en cours de géographie par exemple, on n’est pas près d’apprendre Internet et ses usages pour les collégiens, que l’on soit bon ou mauvais élève.

Autre exemple : un enseignant qui était absent, plein de bonnes volontés et l’idée était bonne, pour rattraper son cours, nous avait donné un ensemble de fichiers à télécharger (document Word —1,9 Mo pour une carte, ré-enregistré en PDF de base, il ne faisait plus que 393 Ko !— Power-point en PPX (16 Mo quand même !) le tout compressé au format RAR ou ZIP selon on ne sait quel critères et aussi un pdf de 4,1 Mo. Au passage, sur Mac, nous devions choisir l’encodage du nom de fichier) et cela était quasiment impossible à lire sur une tablette. Les fichiers étaient tellement gros qu’ils ne passait d’ailleurs pas dans notre ENT 🙁 Nous avons eu un lien de téléchargement direct.

Le plus : les texte de  couleurs : un véritable feux d’artifice pour les yeux entre le bleu, le rouge et le vert fluo, waouh (pas seulement pour les titres mais aussi pour des paragraphes entiers) ! Ça saute aux yeux :p mais c’est illisible : 

Les TBIs et la salle pupitre

Les Tbis

Cela fait maintenant 2 ans que l’établissement a été doté de TBIs (tableaux blancs interactifs). La première année, seule une prof l’avait (parce que sa classe avait le mur le plus solide), et moi, je l’avais en cours ;Elle était très fière d’être la seule à avoir un TBI, mais… elle l’utilisait comme un simple vidéo-projecteur…

Cette année, d’autres profs ont commencé à en avoir, et rebelote, ils l’utilisent le plus souvent comme un simple vidéo-projecteur.

Personnellement, je n’ai pas vu l’intérêt que l’établissement possède ce type de matériel, c’est de l’argent jeté par la fenêtre, autant laisser les vidéo-projecteurs, ça aurait fait le même effet…

Enfin, non, dans tous mes profs, un et un seul utilisait le TBI comme TBI et non pas comme vidéo-projecteur. Il notait des choses, avec le stylet, qu’il conservait d’une fois sur l’autre. On allait corriger les exercices au tableau. Enfin, c’était un TBI quoi… 

Mais cela ne m’a pas étonné de cet enseignant ;) en début d’année, il nous avait donné un petit livret qu’il avait conçu lui-même sur l’utilisation de l’informatique en cours (envoyer un mail  à son professeur, mettre en forme un texte dans un traitement de texte, réaliser une publication, réaliser une présentation et préparer une image). Notre première rédaction, on a dû la lui envoyer par e-mail (oui, on avait son adresse e-mail :) , et après il nous a expliqué quels courrier était bien et quels autres n’auraient pas dû être envoyés tels quels. Déjà l’année précédente, je l’avais comme prof de latin et il utilisait déjà le numérique (cours et exercices sur son son blog, etc.)

Après, il y a eu aussi l’essai, non réussi, d’un autre prof pour l’utiliser comme TBI. Il avait trouvé une application totalement géniale pour nous faire travailler sur un sujet de sa matière. Résultat : l’écran s’est gelé et impossible de le débloquer. Dommage, nous n’avons pas pu voir l’application totalement géniale… 🙂

Ce que j’aime beaucoup avec les TBIs, c’est les profs qui utilisent les feutres à encre pour annoter leurs diapos :) comme ça, ensuite, on efface… c’est pratique, non ?

La salle pupitre

L’établissement est doté de deux salles pupitres… Enfin, était doté car si on parlait encore  des salles pupitres quand ma soeur est arrivée dans ce collège, quand je suis arrivée, elles avaient seulement gardé le nom, mais aucun cours spécifique n’y était prévu.

Endroit merveilleux rempli d’ordinateurs… Dont un quart est en panne ou ne veut pas démarrer, la connexion rame sur les autres (surtout quand une classe complète est-dessus ;), etc. 

Du coup, on se retrouve souvent à 2 par ordinateurs (c’est très rare que chacun ait un ordinateur) 

On y va en français pour écrire les rédactions ou faire de la recherche, en latin pour faire des recherches et exposés avec le prof qui sait utiliser les TBI 😉 , et en math car il y a Geogebra et les tableurs installés sur les ordinateurs. 

Ah si, de temps en temps en histoire géo pour de la recherche (Euh, 1 ou 2 fois dans l’année hein… Pas plus…)

Pour conclure, je vous livre l’appréciation globale de mon dernier bulletin de 3e : Excellent trimestre. Excellente année. Grâce à la justesse de sa pensée et à la précision de son analyse Clara peut envisager une brillante carrière.

C’est vrai que, globalement, j’ai passé quatre bonnes années dans ce collège, et je pense que selon les échos reçus par mes amis de leur vécu dans leurs établissements, le même genre de remarques négatives pourraient s’appliquer. N’allez donc pas voir ici un esprit de vengeance, ou l’envie de critiquer pour critiquer, j’ai simplement voulu publier cet article pour expliquer mon ressenti vis à vis des collèges sur quelques points.

Après ma participation à ma pièce de théâtre annuelle, des cours de natation en dehors de l’école, ma réussite au brevet,  l’apprentissage de l’HTML avec Internet,  mes activités sur DIY pendant ces vacances, la sortie du livre de cuisine : la cuisine pour les enfants par des enfants… l’année prochaine j’entre dans une classe de seconde un peu particulière : Abibac (le but étant d’obtenir le bac français et son équivalent allemand : l’Abitur). J’aurai certainement l’occasion de vous en reparler 😉


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