Les atouts principaux de cette région resteront sa situation géographique et son réservoir humain privilégié.
C’est peut-être dans le tourisme que se trouve l’avenir du Nord. Lors de la création des loisirs, personne ne pensait au septentrion, mis à part, peut-être, cette administration qui, depuis la deuxième partie de ce XXe siècle, essaye de modifier l’image de marque de cette contrée. Est-ce un hasard si le premier grand site national créé en France est celui des caps Blanc-Nez et Gris-Nez, si le premier parc naturel régional est celui de la forêt de Saint-Amant-les-Eaux, si c’est la seule région de France à posséder un E.N.R. (Espace Naturel Régional) ?
De plus, cette région est bien pourvue en sentiers de randonnées (petits et grands), forêts, plans d’eau, villes d’art, villes d’accueil… Seules les infrastructures hôtelières et restauratrices sont insuffisantes aux dires des gens de ces professions. Aucun domaine touristique n’est négligé. Depuis longtemps, le touriste pouvait déjà découvrir les nombreux monuments qui jalonnent tout le pays. Maintenant, il peut être attiré par la nature, le tourisme économique ou industriel : mine, visite d’entreprise… ou par le tourisme militaire: champs de bataille, circuits, bases de VI, V2 ou V3…., et par de nombreuses fêtes: ducasses, carnavals, géants….
De plus, en cette fin ce siècle, il y a un renouveau, ou une mode pour un retour aux sources culturelles et linguistiques. C’est donc une occasion pour ceux qui désirent connaître une région inconnue.
Mais pour renaître de ses cendres, le Nord compte avant tout sur ses habitants, ces gens du Nord issus d’une histoire basée sur le travail et le courage. À chaque crise, cette région s’est relevée plus forte que jamais. Il en sera de même aujourd’hui.