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Comme il ne pleut pas, mais ce n’est pas le soleil radieux non plus, j’ai décidé d’effectuer le plus long circuit autour de Boulogne, celui que j’intitulerais les collines du boulonnais. Pour ceux qui penseraient que le terme colline est inapproprié, expliquez-moi les raisons pour lesquelles certaines personnes marchent à côté de leurs vélos par moments ?
Ce circuit m’a permis de découvrir l’arrière pays boulonnais couvert de bocage, et aux nombreux points de vues sur la région.
Le bocage boulonnais est constitué de près entourés de haies. Ces haies ont des rôles bénéfiques pour les agriculteurs : elles abritent du vent, jouent les régulateurs hydrologiques…
L’E.N.R du boulonnais aide à la plantation et au maintien de ces haies. Mais ce n’est pas la seule action de cet organisme. Il agit aussi au niveau de la pollution des eaux, du tourisme, de la plantation et de la coupe des arbres, de l’architecture…
Avec l’aide du parc naturel régional du littoral, il organise une animation durant l’été le long des plages. L’an prochain, cette animation sera aussi destinée aux adultes, et portera davantage sur l’intérieur du pays. Enfin, cet E.N.R a un rôle de bibliothèque spécialisé sur l’environnement.
Dans la commune de Le Wast (là où se situe cette antenne de ‘E.N.R), le portail de l’église bien que roman est orné à la mode orientale.
Le petit Versailles du boulonnais ou encore le château aux cent fenêtres à Colembert est privé.
Mais si vous passez dans cette commune, le jour de la fête-dieu, à minuit, près du gouffre de la Tour-Corniche (appelé aussi trou-sans-fond), entendrez vous des appels désespérés.
Ces cris proviendraient de personnes qui, en carrosse, voulurent passer au travers d’une procession. Le sol s’ouvrit en engouffrant carrosse et occupants. Il ne resta qu’un trou qui s’emplit d’eau.
L’église de Surque est en cour de restauration, mais face à cet édifice, se trouve le café de la mairie. On peut y voir au milieu du mobilier régional (horloge œil de bœuf, drêche…), une cheminée flamande).
Le bourg le plus important de ce circuit est Lisques, où il existe encore de nos jours, des bâtiments (mairie, école, presbytère et église) de l’ancienne abbaye de Prémontré.
Dans l’église de beaux tableaux dont un triptyque.
Dans les autres villages, seule l’église présente un intérêt particulier, bien qu’elles ne soient pas toutes ouvertes. Un château également, si on réussit à le voir, celui de la trésorerie à Ardinghem.
J’ai terminé cette journée sur le port de pêche de Boulogne, dans l’animation du retour (ou du départ) des bateaux.
Le poisson et les crustacés débarqués sont parfois vendus par les femmes des pêcheurs sur le port.
Il ne faut pas oublier que ce port est le premier port de pêche en France, mais aussi le deuxième port de voyageurs (comme à Calais, on peut effectuer la traversée entre les deux continents par ferry boat ou par aéroglisseur).
Ce port, on peut le visiter grâce à la chambre de commerce locale, mais si on veut le dominer, rien ne nous empêche de monter jusqu’au calvaire des marins. Si vous désirez visiter ce lieu, prévoyez l’heure et le jour, car il n’est ouvert que les après-midi du mois de juillet et d’août.
Pour clôturer cette journée, et avant de rentrer à l’auberge de jeunesse où je dors, un frites-moules.
Au fait, ces moules peut-on les manger avec ses doigts ? En tout cas, la cueillette ne s’effectue pas sur des bouchots, mais les moules sont ramassées sur les rochers (avec les doigts).
Détail amusant, durant la journée, j’ai vu une femme nettoyant les murs extérieurs de sa maison, ainsi que le trottoir à grandes eaux.