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J’ai repris mon chemin au départ de Maubeuge afin de suivre le cour de la Sambre.
Maubeuge, Louvroil, Haumont, Aulnoye-Aymeries et Berlaimont sont toutes des villes industrielles et forment, en compagnie de quelques autres un bassin industriel spécialisé en sidérurgie et en métallurgie ce qui pose certains problèmes actuellement.
Il y a quand même des choses à voir comme, à Haumont, les restes de l’abbaye et l’intérieur de l’église ; à Bachant l’église ; la tour de guet et l’église de Pont-sur-Sambre.
Puis, c’est Aulnoye, la ville champignon qui passa de cent cinquante-six habitants à plus de dix milles en moins d’un demi-siècle. Cette brusque poussée de la population est dûe au chemin de fer et à la métallurgie. Ainsi, on peut remarquer les différentes périodes de construction de l’habitat : le vieil Aulnoye, les «baraquements» des cheminots, les nouvelles cités des cheminots, le quartier Saint-Martin… surtout que mis à part l’église et le château d’Aymeries, il n’y a rien à voir.
Dans le domaine ferroviaire, la gare est une plaque tournante entre les quatre points cardinaux : Paris – Bruxelles – Amsterdam ; Calais – Bâle… Mais, la région fut très tôt sillonnée par des trains. La relation ferroviaire avec la Belgique est ancienne également. Cette ligne passait par Quiévrain qui était le poste frontière. On retrouve toujours ce nom dans une expression désignant la Belgique : outre Quiévrain.
Berlaimont (église) est la ville du Bouzouc, le célèbre dragon que tua Gilles de Chin. Mons en Belgique commémore aussi ce dragon sous le nom de Doudou.
Dans la patrie de Marcel Gromaire, Noyelles, qui logeait à Renault Folie, une église que l’on devrait visiter davantage nous attends. Dès Noyelles, le paysage change.
À Hachette, ne manquez pas de vous rendre à la machine de Watt, ou la machine élévatoire. Cette machine permettait de faire remonter par partage l’eau de la Sambre de bief en bief entre Sassegnies et Bois l’abbaye. Celle-ci est la dernière d’Europe à être sur son lieu d’origine, donc comme la vit Robert Stevenson qui descendit la Sambre en 1875. Ce qui est regrettable c’est qu’elle n’est pas indiquée et l’on peut chercher longtemps si personne ne vous explique le chemin pour vous y rendre.
Après l’Avesnois, après la vallée de la Sambre, me voici dans le pays de Mormal, qui doit son nom au plus vaste massif forestier du Nord de la France (dix mille hectares). Sous le couvert des arbres Notre-Dame de la Flaquette est accompagnée d’un arbre à loques (arbre auquel sont accrochés des morceaux de tissus mis en offrande).
Dans cette forêt, un arboretum a été créé près de l’étang David. Peut-être entendrez-vous parler des «faiseux d’bons dieux» qui étaient des sculpteurs sur bois, spécialisés dans la fabrication des statuettes religieuses. Autre artisanat ancien que l’on trouve dans cette forêt : les sabotiers.
Le seul village, dans de cette forêt, est celui de Jolimetz qui est aussi réputé pour ses nobertes (petites prunes bleues).
Ce chemin, au travers de la forêt, nous conduit à Le Quesnoy qui a conservé une grande partie de ses remparts érigés par Vauban. Cette enceinte fut encore gravie à l’aide d’une échelle en 1918 par les Néo-zélandais quelques jours avant l’armistice. Cet ensemble est maintenant aménagé en promenades, lacs…
L’hôtel de ville a dans son beffroi un carillon de trente-huit cloches.
Mais si l’on remonte plus loin dans le temps, cette ville accueillit Isabelle de Bavière pendant sa jeunesse. La reprise du Quesnoy, en 1794, par les troupes françaises fut connue de la capitale au moyen de la première émission par télégraphe aérien. Ce fut également dans cette ville que fut chantée pour la première fois la chanson de Malborough.
etes vous sur de la présence d’un arbre à loques à la chapelle Notre Dame de la Flaquette ? Si oui, où est-il ? Avez vous des photos de cet arbre ? Je suis intéressé car fait des recherches sur cette croyance dont je parle dans mon blog http://michelmarie46.spaces.live.com
Je peux vous confirmer qu’un arbre à loques existait à côté de la chapelle fin des années 70 début 80. De mémoire, les loques étaient accroché principalement aux arbres adjacants principalement sur la gauche de la chapelle…
Je regarde si j’ai une photo de la chapelle et des loques…
Étant originaire d’Aulnoye-Aymeries, il m’arrivait de passer devant la chapelle et régulièrement des « loques » étaient accrochées.
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