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Comme l’on pouvait s’en douter, les ennuis du cyclomoteur ont persisté, sinon augmenté. Après 2 kms, j’ai dû arrêter estimant ne pas pouvoir continuer à rouler.
Je devais prendre une deuxième décision : retourner à Fleurbaix (petit village d’où je venais, mais je n’étais pas certain de trouver un réparateur) ou continuer jusqu’à Armentières (certitude d’un réparateur, mais c’est lundi et lendemain de fête des Nieulles, journée fériée dans cette ville).
Les dés sont jetés, c’est Fleurbaix. Après un rapide tour d’horizon du village, il n’y a pas de réparateur. Que faire dans un pareil cas ? Allez dans un café. Boire quelque chose et parler avec les consommateurs du Tour du Nord… C’est ainsi que l’un d’entre eux me répara mon cyclomoteur gracieusement.
Enfin, c’est le véritable départ, après le nettoyage de la bougie, du gicleur, du flotteur…
Une fois arrivé à Armentières, teuf, teuf, teuf… Nouvelle panne que je connaîtrais tous les cinq kilomètres environ. Apparemment, le moteur est trop chaud. Il me suffit donc d’attendre à chaque fois qu’il refroidisse.
Je poursuis ma route jusque Saint Jean Cappel, village qui possède une église à la très jolie tour.
Une fois arrivé aux environs du Mont Noir, je n’ai pas rencontré notre académicienne : Marguerite Yourcenar qui est originaire de l’endroit. Par contre, j’ai pu voir des panoramas étonnants du haut des 131 mètres du sommet. Premier des sommets des monts des Flandres que je rencontre.
C’est là que j’établirai mon campement ce soir.
Le temps fut plus clément, nuageux, mais sans pluie.
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