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On est parti pour un long périple, en ce deuxième dimanche de septembre de l’an 1984.
Tous les ans, le second dimanche de ce mois de septembre, à Armentières, se déroule la fête de Nieulles, qui se prolonge pendant 8 jours.
Ce jour-là, Mlle from Armentières (chanson composée en 1915 par un chansonnier anglais et un musicien canadien) ce n’est pas Line Renaud, mais la reine des Nieulles : Laurence 1er.
Cette fête aurait pour origine un repas donné à l’hôtel de ville, où Jacques III de Luxembourg lança des gâteaux au peuple. Les autres invités auraient alors arrosé la populace avec de l’eau.
Actuellement, si le jet des nieulles («petits gâteaux ronds et minces de la dimension d’un gros sou en bronze» disent les documents historiques) existe toujours, l’arrosage est remplacé par une bataille de confettis.
Cela n’est pas la seule fête de l’endroit, car il existe aussi le typique Persant, des élèves du lycée local, qui se déroule au printemps.
Mais revenons à la fête d’aujourd’hui, qui fût popularisé vers 1510. Il y avait moins de monde que les années précédentes (au dire de la population). Les explications que l’on m’a fourni pour cette désaffection : la recension économique, le changement des mentalités, le temps qui n’était pas des plus encourageant, bien que le soleil brillât dans l’après-midi…
En fin de journée, c’est le retour vers le camping à la ferme où je loge. Ce déplacement fut des plus incertains, dû à un arrêt du cyclomoteur. J’ai bien cherché la panne, mais je n’y connais rien en mécanique. Par contre, j’ai trouvé un palliatif, il me suffit d’accélérer avec la décompression !
À l’arrivée, j’ai bien regardé de nouveau le moteur, mais simplement regardé !
Au niveau du temps, on peut le décomposer en trois parties : le matin, orageux ; l’après-midi, soleil : le soir, orages violents.