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De retour de Chartres

À 15 km de Chartres, on aperçoit déjà les deux flèches de la cathédrale. Dans la ville, on peut comprendre pourquoi. La cathédrale est dans la ville haute. Tout autour ce sont des plaines.

La route de Paris à Chartres est celle d’un pélerinage, mais aussi d’une course cycliste par le passé. Chartres est sur la route de Saint-Jacques de Compostelle.

De nombreuses impasses dans Chartres et beaucoup de ruelles.

Le surnom de grenier de la France pour la Beauce est explicite… Tout l’horizon n’est que champs ouverts de blé.

Nous traversons le Vexin.

Les panneaux des départements sont généralement en bleu avec un contour jaune.

Après la Picardie (Beauvais, Amiens avec sa cathédrale et le Quartier Saint-leu à la limite des hortillonages), nous sentons la région Nord approcher, car de plus en plus de panneaux annoncant des frites ou des friteries nous accompagnent tout le long de la fin du voyage qui passe par Arras et Lens.

C’est ainsi que notre Tour de France par deux enfants prend fin. Nous avons parcourus près de 4 000 kilomètres et avons traversé la plupart des régions Françaises.

Versailles – Paris

C’est sur le chemin de Paris que nous apercevons des terrils dans la région Nord-Pas de Calais. Contrairement à l’image que la plupart des habitants des autres régions ont, il reste peu de terrils, preuve de l’ancienne activité minière d’extraction du charbon dans la région.

Notre route suit le tracé de la voie ferrée du TGV qui relie Paris à Lille en moins d’une heure.

Nous traversons la Picardie, terre d’open field et passons près de Compiégne et Senlis.

Nous dépassons le parc Astérix, mais Disneyland Paris n’est pas loin ! Nous contournons Paris pour atteindre Versailles en passant par le quartier de la Défense.

Nous sommes surpris par les nombreux tunnels autour de Paris. La visite du château de Versailles nous a déçu parce qu’il y avait trop de touristes, notamment beaucoup d’Asiatiques. Et, la galerie des glaces est moins surprenante que ce que l’on attendait.

Dans les immenses jardins du château de Versailles, une « vieille » musique était diffusée. L’une d’entre nous est déçue de ne pas y trouver le labyrinthe décoré sur le thème des fables. Il faut dire qu’il a été supprimé en 1778 !

Paris est une grande ville, et son métro parfois aérien est impressionnant. C’est Paris sous terre.

La Tour Eiffel se voit de loin et notamment depuis le Pont Mirabeau.

«Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu’il m’en souvienne La joie venait toujours après la peine» disait le poète Guillaume Apollinaire.

Devant le pont suivant (ou précédent ?), le pont de Grenelle, nous sommes surprises de voir la Statut de la Liberté. C’est l’une des répliques françaises du monument.

La Tour Montparnasse concurence la Tour Eiffel pour voir Paris de haut.

Comme nous sommes dimanche dans le quartier du Centre Georges Pompidou : Beaubourg, beaucoup de cafés et restaurants proposent des brunchs, un repas combinant le petit-déjeuner et le déjeuner, pris en fin de matinée ou début d’après-midi.

À côté du Centre Georges Pompidou fait de tuyaux, la fontaine Stravinsky de Jean Tinguely et Niki de Saint Phalle nous amuse beaucoup. Dommage, que l’horloge aux automates ne fonctionnait pas.

Mais, Paris est vide au mois d’août, surtout pendant la première quinzaine. Les avenues sont presque sans voitures, hormis les taxis à l’enseigne Taxi parisiens, y compris sur les Champs-Élysées, la plus belle avenue du monde, longue de 2 kilomètres.

Attention de ne pas confondre les Champs-Élysées et le Palais de l’Élysée où habite le Président de la République.

Comme pour le Palais de l’Élysée, la demeure du 1er Ministre, l’hôtel Matignon est protégé par de nombreux policiers.

Les autres monuments « politiques » de Paris sont l’Assemblée Nationale et le Sénat (Palais du Luxembourg).

Depuis l’Arc de Triomphe du Carrousel (dans les jardins du Louvre), on peut apercevoir l’obélisque de Louxor sur la place de la Concorde, l’arc de Triomphe (c’est le plus grand de Paris, mais il en existe d’autres : la porte Saint-Martin et la porte Saint-Denis par exemple). Au fond, le quartier de la Défense et l’arche de la Défense.

La place de la Concorde est la deuxième plus grande place de France (la place des Quinconces à Bordeaux est plus grande).

D’autres colonnes existent dans Paris comme la colonne de Juillet place de la Bastille (l’Opéra de la Bastille est dans un coin de la place). Cette colone n’a rien à voir avec la prise de la Bastille (la prison a été détruite en 1789) mais en bas de la colonne, on peut lire : «À la gloire des citoyens français qui s’armèrent et combattirent pour la défense des libertés publiques dans les mémorables journées des 27, 28, 29 juillet 1830.» Généralement, le nom de la place de la Bastille est associé lors des manifestations à la place de la République.

La colonne Vendôme au centre de la place du même nom n’est pas loin de l’Opéra et de l’église de la Madeleine. Les grands magasins qui sont très animés à la période de Noël sont proches également.

Un autre type de colonnes, les colonnes Morris sont partout présentes dans Paris dans le but d’annoncer les spectacles. Certaines entrées du métro sont également typique de Paris : les stations de Métro Guimard, tout comme les fontaines Wallace.

Nous avons vu également d’autres monuments : l’hôtel de ville, la tour Saint-Jacques, le Sacré-coeur et le quartier de la butte Montmartre, Notre-Dame de Paris et l’île de la cité…

Une visite du Louvre s’imposait. Chacun avait ses exigences : la Joconde, les tableaux d’Arcimboldo, les antiquités Grecques et Égyptiennes… Dommage pour la Joconde, il y avait foule devant !

Pour le repas du soir, nous nous sommes rendus chez Chartier, l’un sinon le seul vrai bouillon Parisien. C’est un mélange de cantine restaurant monument historique. Le cadre et l’ambiance fait le charme de cette institution (4 propriétaires en 300 ans) où la commande est écrite sur la table et la note sur une serviette de papier.

L’objectif des bouillons est d’offrir un repas digne de ce nom à un prix modeste… Ne vous attendez pas à de la grande cuisine même si la carte change chaque jour. Faire la queue est un incontournable car les réservations ne sont pas acceptées.

Un retour éphémère à Lille

Dans les villes que nous traversons, des drapeaux français ornent les fenêtres plus fréquemment que dans les autres régions. Comme hier, cette présence des drapeaux rappelle le débarquement. Nous sommes en Normandie !

Sous la pluie, nous remontons vers la Haute-Normandie : Bayeux, Caen, Cabourg, Deauville, Trouville, Honfleur, Le Havre, Fécamp, Dieppe.

Aussi, les falaises de craie, le pays de Caux où se déroula la bataille de Crécy au début de la guerre de Cent Ans sont tristes sous la pluie.

Pourtant, les nom des côtes sont jolis : côte de nacre, côte d’Opale, etc.

Contrairement au film Bienvenue chez les ch’ti, la pluie s’arrête un peu avant d’arriver dans le Nord – Pas de Calais (même un peu avant la Picardie).

La route continue par les stations balnéaires de Berck, du Touquet, par le port de Boulogne, les Caps Blanc Nez et Gris Nez.

Le Cap Blanc Nez est le point le plus proche de l’Angleterre. Par temps clair, on peut aperçevoir les côtes anglaises. Ce n’est pas le cas aujourd’hui. Le tunnel sous la Manche n’est pas loin et le 25 juillet 2009 on fêtera dans les environs le centenaire de la traversée de la Manche par Louis Blériot.

Le Pas de Calais marque le passage de la Manche à la Mer du Nord…

Calais connue pour sa dentelle et Les bourgeois de Calais passé, nous revenons dans le pays des géants, notre nord natal via Dunkerque, la patrie de Jean Bart.

Le long de la route qui nous ramène à Lille, nous remarquons des champs de houblon.

Lille, capitale des Flandres et du Nord-Pas de Calais n’est qu’une étape dans notre voyage. Comme André et Julien, nous devons encore nous rendre à Paris, à Versailles et aller jusque Chartres pour terminer notre voyage.

Si vous vous intéressez au Nord-Pas de Calais, Eau avait dans les années 1980 fait le tour du Nord-Pas de Calais en cyclomoteur pendant deux mois… Vous pouvez aller lire ce qu’il écrivait à l’époque : Nord-Pas de Calais ;-)

Nous prenons quelques jours de repos avant de repartir. À bientôt.

De la Bretagne à la Normandie

Nous quittons la région des Fest-noz, des champs d’artichauts, par des routes bordés d’hortensias dans les villages.

En passant par Morlaix, Lannion, Paimpol (les cocos de Paimpol sont de gros haricots blancs), Saint-Brieuc, Dinan (c’est près de là que naquit le connétable Bertrand du Guesclin), Saint-Malo, un détour par le chemin des douaniers, Dol de Bretagne, Pontorson… l’arrivée au Mont Saint-Michel marquait notre arrivée en Basse-Normandie.

À Avranches, nous nous infiltrons dans un convoi commémoratif du débarquement. Les plages du débarquement de juin 1944 ne sont pas loin.

Vire (célèbre pour ses andouilles)… est notre étape du soir.

Nous étions dans la Normandie, la campagne normande faite exclusivement de bocage.

Ici, la paille est emballée dans des films plastiques. Selon les régions, soit nous avons vu des rouleaux ou des bottes de paille.

Depuis la Bretagne, les vignes sont absentes de notre paysage. De l’Alsace à la région Nantaise, chaque jour nous avons avancé au travers des champs de vigne.

Dans l’extrême ouest

Aujourd’hui, nous avons exploré l’extrémité ouest de la France : les côtes du bout de la Bretagne, le bout de la France.

Après un court passage par Pont-Aven (où les coiffes traditionnelles sont particulières mais est surtout connu par le passage du peintre Gaughin), Concarneau, Quimper, Benodet, Pont l’Abbé, Penmarc’h, nous prendrons un peu de temps pour nous balader à la pointe de la Torche où les vagues font jaillir beaucoup d’écume en s’écrasant sur les rochers de la côte.

Beaucoup de nom de villages bretons contiennent l’expression Ker. Elle veut simplement dire village.

Notre route continue par Douarnenez, la presqu’ile de Crozon, Brest jusque Landerneau, Lesneven, la marée basse à Brigognan sur Plage et Landivisieau…

Hormis les cheminées plates, les biscuiteries qui bordent la route, l’intérêt de la table des marées, le fait marquant de la journée a été le passage d’un col !

Oui, la montagne existe en Bretagne… Elle est très vieille. Personne n’en parle, le massif armoricain avec les Monts d’Arrée est un vrai massif montagneux.

L’arrivée en Bretagne

Nous passons de la Vendée donc de la région des Pays de la Loire à la Bretagne aujourd’hui.

Après le pont de Saint-Nazaire qui enjambe l’estuaire de la Loire, nous nous dirigeons vers les marais salants de Guérande. Nous en profitons pour acheter du sel de Guérande sur place à l’un des paludiers.

La région est riche en plaines et les tracteurs sillonnent les champs pour faire les foins.

Puis, nous entrons dans la Bretagne par Vannes et le golfe du Morbihan.

Dans les villages, les petites maisons blanches de pêcheurs, dans les campagnes des maisons de pierre parfois à la toiture en chaume, souvent remplacé par des toits d’ardoise.

La présence des calvaires est maintenant régulière… ainsi que le vent.

Nous entrons dans la ville de Vienne au son du jazz. Normal, car c’est le festival Jazz à Vienne.

Dans les campagnes (du bocage) un peu avant Lorient (dans quelques jours s’y déroulera le festival interceltique : groupes d’Irlande, Écosse, Pays de Galles, Cornouailles, Galice, Asturies et de Bretagne) et Quimper, la pluie se met à tomber… Un « crachin » breton qui durera quelques heures.

Pour la soirée, difficile d’éviter les crêpes Bretonnes à Quimperlé. Même mieux, nous avons été déguster la spécialité locale à la maison de la machine à crèpes : ty billig (ty : maison, billig : machine à crêpes) où un petit concert (accordéon diatonique et flûte) agrémenta la fin de notre repas.

Mais, la Bretagne c’est aussi l’évocation des costumes bretons, des danses bretonnes… Le Cercle Giz’kalon et l’ensemble Evit Dañs proposait un excellent spectacle de danses bretonnes contemporaine, au son du bagad Men Ha Tan (un bagad est un groupe de musiciens bretons composés de binious, bombardes et de percussion.

Du Sud-Ouest à la Vendée

Dans le restaurant, hier soir, le restaurateur nous a offert des Cannelets bordelais. Ce petit gâteau, doit son nom au gascon canelat (cannelure). Effectivement, il est en forme de petit cylindre strié, d’environ cinq centimètres de haut et cinq centimètres de diamètre. Ce matin, à la chambre d’hôte, de la confiture de figue est sur la table. Les figues proviennent du figuier de la propriété.

L’une de nous en découvrant les paysages de l’estuaire de la Gironde sur la route de Royan s’exclame : «C’est magnifique !».

Nous remontons la côte de l’océan Atlantique et passons près de la plus grande île après la Corse : l’île d’Oléron, dont la spécialité est l’huître. Mais, tout le long de la côte nous trouvons des producteurs d’huîtres ou de moules.

À Fouras, nous comprenons pourquoi dans le jeu télévisé fort Boyard, l’un des personnage s’appelle le Père Fouras. C’est le nom d’une ville de la côte depuis laquelle on peut voir le fort.

Le célèbre port de La Rochelle a accueilli les Francofolies une nouvelle fois. les Francofolies sont un festival de la chanson française.

Après un passage par le marais Poitevin, ce soir, nous dormons dans une ferme, entre La Roche sur Yon et les Sables d’Olonne. La Roche sur Yon est une ville créée par Napoléon. Nous sommes dans le pays des Vendéens à ne pas confondre avec les chouans qui se nommaient également armée catholique et royale. Les deux armées étaient composées de paysans à la fin du XVIIIe.

À la ferme, nous avons assisté à la traite des vaches et l’une d’entre nous à mis sa main dans la gueule de petits veaux qui étaient nés la semaine précédente. Ils avaient huit jours. «Quand le veau passe sa langue sur ma main, cela fait comme une râpe !»

Les grandes vagues de l’Atlantique nous surprennent mais il est très agréable de jouer dedans !

Dans le Sud-Ouest, de Toulouse à Bordeaux

Nous sommes dans le Sud-Ouest.

À l’abbaye de Moissac, une coquille saint-Jacques nous indique que ce lieu est sur la route de Saint-Jacques de Compostelle.

Toujours à Moissac, nous découvrons l’existence des stations uvales : ce sont des lieux où l’on fait une cure par le raisin !

La ville d’Agen est connue pour ses pruneaux. Elle leur doit son succès car les célèbres pruneaux étaient expédiés par bateau depuis les quais de la Garonne. C’est ainsi que Agen donna son nom aux pruneaux qui s’appellent depuis pruneaux d’Agen.

Nous passons par la région de d’Artagnan chère à Alexandre Dumas. Nous traversons en effet la Gascogne.

Le pays de Pierre Perret : Castelsarrasin était sur notre route.

Nous croisons de nombreux vergers : pommes – poires – nectarines… en alternance avec des cultures : maïs, tournesol et tabac.

À Marmande, la Tomato fiesta, nous rappelle que la villes est associée de la Tomate. Une variété de tomates porte le nom de la ville : la tomate Marmande.

Nous traversons les vignobles du Sauterne, des graves et nous dormons entre les vignes des côtes de Bourg et des côtes de Blaye, et des sites de chasses à la palombe sont cachés dans les bois voisins. Nous sommes à Bordeaux.

Pour arriver à notre hébergement, nous sommes passés au dessus de la Garonne sur le Pont d’Aquitaine qui est un impressionnant pont suspendu.

De Béziers à la ville rose

Nous avons quitté la région des champs de lavande (nous n’avons pas vu en réalité) pour les champs d’oliviers et de tomates. Il est vrai que pendant le voyage d’aujourd’hui nous quittons le climat méditerranéen pour le climat océanique. Le climat montagnard n’étant pas loin : dans les Pyrénées que nous apercevons au cours du chemin après avoir longé le Massif Central.

Un mur peint de Narbonne évoque Charles Trenet, natif de la ville.

Déjà à Arles, les férias étaient évoquées, elles le sont de nouveaux dans la région. Des férias sont des fêtes locales annuelles caractérisées par des corridas.

Nous sommes sur la route du Cassoulet : Castelnaudary, Toulouse… mais la région est également celle du foie gras.

Signe particulier dans les villages, les volets des maisons sont fermés à cause de la chaleur.

Par-ci, par-là, depuis notre départ de Lille, nous découvrons un moulin à vent comme aujourd’hui. Un moulin comme ceux de Tartarin de Tarascon.

Les briques réapparaissent dans les constructions des maisons avant d’arriver dans la ville Rose : Toulouse.

Toulouse doit sa fortune au pastel. Ce n’est pas le pastel sous forme de bâton que l’on connaît pour les coloriages. Le pastel est une plante qui était cultivé à Toulouse et qui donnait une teinture bleue pour les vêtements ! Désormais, on trouve des savons, des shampoings, etc. au pastel.

Aix – Marseille – Arles – Béziers

Cette fois nous sommes dans le sud pour la journée… sous un climat méditerranéen.

La mer Méditerranée est devant nous. Elle porte ce nom car elle est au milieu des terres (médi : milieu, terranée : terre).

Le mistral (le vent dominant de la région) souffle modérément.

Toutes les maisons, contrairement à ce que l’on nous avait dit, ne possèdent pas de piscine.

Des panneaux, au dessus des routes, indiquent : cigarette jetée = risque d’incendie. Quelques jours avant notre passage, il y a eu un incendie de forêt dans les collines des quartiers Est qui a détruit 1 300 hectares de végétation.

Des lauriers et des fleurs décorent le bord de la route.

Il n’y a pas que dans le Nord de la France que les plaines existent… La Camargue en est un bon exemple.

Les landes et la garrigue nous séparent des taureaux.

À Arles, aux abords des arènes, taureau est écrit toro. Non loin de là, l’amphithéâtre était inaccessible pour cause de spectacle.

Le festival photo annuel d’Arles battait son plein.

Maintenant, ce sont les agaves qui longent la route, parfois avec des vignes très basses.

La source Perrier à Vergeze n’est pas loin de notre route.

Sète est la ville de Georges Brassens.

Dans la région d’Agde, des pinèdes jalonnent le paysage (de trop nombreux campings le défigurent !)

Les plages de la mer Méditerranée sont courtes, presque sans mouette et sans marée.


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