C’est sur le chemin de Paris que nous apercevons des terrils dans la région Nord-Pas de Calais. Contrairement à l’image que la plupart des habitants des autres régions ont, il reste peu de terrils, preuve de l’ancienne activité minière d’extraction du charbon dans la région.
Notre route suit le tracé de la voie ferrée du TGV qui relie Paris à Lille en moins d’une heure.
Nous traversons la Picardie, terre d’open field et passons près de Compiégne et Senlis.
Nous dépassons le parc Astérix, mais Disneyland Paris n’est pas loin ! Nous contournons Paris pour atteindre Versailles en passant par le quartier de la Défense.
Nous sommes surpris par les nombreux tunnels autour de Paris. La visite du château de Versailles nous a déçu parce qu’il y avait trop de touristes, notamment beaucoup d’Asiatiques. Et, la galerie des glaces est moins surprenante que ce que l’on attendait.
Dans les immenses jardins du château de Versailles, une « vieille » musique était diffusée. L’une d’entre nous est déçue de ne pas y trouver le labyrinthe décoré sur le thème des fables. Il faut dire qu’il a été supprimé en 1778 !
Paris est une grande ville, et son métro parfois aérien est impressionnant. C’est Paris sous terre.
La Tour Eiffel se voit de loin et notamment depuis le Pont Mirabeau.
«Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu’il m’en souvienne La joie venait toujours après la peine» disait le poète Guillaume Apollinaire.
Devant le pont suivant (ou précédent ?), le pont de Grenelle, nous sommes surprises de voir la Statut de la Liberté. C’est l’une des répliques françaises du monument.
La Tour Montparnasse concurence la Tour Eiffel pour voir Paris de haut.
Comme nous sommes dimanche dans le quartier du Centre Georges Pompidou : Beaubourg, beaucoup de cafés et restaurants proposent des brunchs, un repas combinant le petit-déjeuner et le déjeuner, pris en fin de matinée ou début d’après-midi.
À côté du Centre Georges Pompidou fait de tuyaux, la fontaine Stravinsky de Jean Tinguely et Niki de Saint Phalle nous amuse beaucoup. Dommage, que l’horloge aux automates ne fonctionnait pas.
Mais, Paris est vide au mois d’août, surtout pendant la première quinzaine. Les avenues sont presque sans voitures, hormis les taxis à l’enseigne Taxi parisiens, y compris sur les Champs-Élysées, la plus belle avenue du monde, longue de 2 kilomètres.
Attention de ne pas confondre les Champs-Élysées et le Palais de l’Élysée où habite le Président de la République.
Comme pour le Palais de l’Élysée, la demeure du 1er Ministre, l’hôtel Matignon est protégé par de nombreux policiers.
Les autres monuments « politiques » de Paris sont l’Assemblée Nationale et le Sénat (Palais du Luxembourg).
Depuis l’Arc de Triomphe du Carrousel (dans les jardins du Louvre), on peut apercevoir l’obélisque de Louxor sur la place de la Concorde, l’arc de Triomphe (c’est le plus grand de Paris, mais il en existe d’autres : la porte Saint-Martin et la porte Saint-Denis par exemple). Au fond, le quartier de la Défense et l’arche de la Défense.
La place de la Concorde est la deuxième plus grande place de France (la place des Quinconces à Bordeaux est plus grande).
D’autres colonnes existent dans Paris comme la colonne de Juillet place de la Bastille (l’Opéra de la Bastille est dans un coin de la place). Cette colone n’a rien à voir avec la prise de la Bastille (la prison a été détruite en 1789) mais en bas de la colonne, on peut lire : «À la gloire des citoyens français qui s’armèrent et combattirent pour la défense des libertés publiques dans les mémorables journées des 27, 28, 29 juillet 1830.» Généralement, le nom de la place de la Bastille est associé lors des manifestations à la place de la République.
La colonne Vendôme au centre de la place du même nom n’est pas loin de l’Opéra et de l’église de la Madeleine. Les grands magasins qui sont très animés à la période de Noël sont proches également.
Un autre type de colonnes, les colonnes Morris sont partout présentes dans Paris dans le but d’annoncer les spectacles. Certaines entrées du métro sont également typique de Paris : les stations de Métro Guimard, tout comme les fontaines Wallace.
Nous avons vu également d’autres monuments : l’hôtel de ville, la tour Saint-Jacques, le Sacré-coeur et le quartier de la butte Montmartre, Notre-Dame de Paris et l’île de la cité…
Une visite du Louvre s’imposait. Chacun avait ses exigences : la Joconde, les tableaux d’Arcimboldo, les antiquités Grecques et Égyptiennes… Dommage pour la Joconde, il y avait foule devant !
Pour le repas du soir, nous nous sommes rendus chez Chartier, l’un sinon le seul vrai bouillon Parisien. C’est un mélange de cantine restaurant monument historique. Le cadre et l’ambiance fait le charme de cette institution (4 propriétaires en 300 ans) où la commande est écrite sur la table et la note sur une serviette de papier.
L’objectif des bouillons est d’offrir un repas digne de ce nom à un prix modeste… Ne vous attendez pas à de la grande cuisine même si la carte change chaque jour. Faire la queue est un incontournable car les réservations ne sont pas acceptées.