carte de l’itinéraire
les étapes
Ce voyage, je l’ai voulu, je l’ai fait.
L’idée est venue lors d’un séjour que j’ai effectué en Martinique. Au loin de «mes bases», je me suis aperçu que l’on ne connaissait pas sa propre région, celle d’origine, la région dans laquelle nous habitons… (il est vrai que nul n’est prophète chez soi).
Deux ans après être rentré de l’Ile des fleurs, tout en résidant à Paris (j’ai entendu de tout et du n’importe quoi sur le Nord dans la capitale), j’ai décidé d’effectuer ce voyage.
J’ai planché 6 mois à la préparation de ce périple. Cela me permit de lire de nombreux ouvrages sur le septentrion (mais la plupart commencent à dater), un tas de documentations diverses, des articles (c’est parfois aberrant ce qui y est écrit, et, on se demande parfois si les gens sont déjà venus dans le Nord)… afin de préparer au mieux l’itinéraire, en manquant de moins de choses possibles.
À cet effet, il est dommage qu’il n’existe aucun guide complet sur cette région, ce qui aurait facilité le travail.
De plus cette expédition, n’est pas l’aventure comme certains tentent de nous faire croire : partir à des milliers de kilomètres, dans les pays étrangers, à la rencontre de populations inconnues… Pourtant, le dictionnaire donne comme définition au mot aventure : «événement imprévu, surprenant ; entreprise hasardeuse».
Avant un tel voyage, on peut toujours rêver de trouver de sponsors ou des aides (le voyage devait se faire à deux). Rêver simplement, car personne ne veut, ou ne peut, vous aider. Pour ce qui est des bourses de voyage, soit il était trop tard, soit on me répondit que ce projet ne serait pas retenu car les retombées ne seraient pas assez importantes. De plus, notre statut «semi-professionnel» n’était pas un avantage. Par ici nous n’étions pas professionnels, par là, nous étions professionnels!
Ainsi, est né, ce projet de tour du Nord-Pas-de Calais, en cyclomoteur, à l’automne, sur la base du camping (auberge de jeunesse, gîtes… ).
J’ai choisi d’effectuer les déplacements en cyclomoteur. Ce moyen de locomotion permettait de se déplacer presque comme en vélo, mais la fatigue de ce sport en moins (des «recherches» devaient s’effectuer dans de nombreuses villes). Donc ce n’était pas la bicyclette (dommage pour les amoureux des exploits sportifs), ni la motocyclette (dommage pour les fans de moto), mais bien en cyclomoteur que je devais parcourir les routes de la région.
Le choix de la saison n’est pas anodin. En effet, en règle général, il fait bon à l’arrière-saison dans cette région. Même si cette année là, ce ne fût pas extraordinaire au point de vue du temps (cela était en général en France).
Ce projet se donnait trois buts : la découverte de Nord-Pas-de Calais, la lutte contre les idées préconçues sur cette région et prouver que l’aventure près de chez soi existe.
Je suis parti à la découverte du Nord, en achetant un cyclomoteur la veille, à un voisin.
Tout ce périple me permis d’étudier la région, sous différents angles : l’architecture, les traditions, les patois, les monuments, les jeux…
Les billets qui vont s’égrener dans jours qui suivent sont en quelque sorte le constat de ces cinquante et un jours passées en cyclomoteur. J’espère que ce document permettra aux habitants de la région, comme aux autres de mieux connaître, de mieux comprendre, de mieux découvrir ces lieux. Mais j’espère aussi que ce travail donnera l’envie de regarder des paysages que l’on néglige pour différentes raisons : idées préconçues, habitudes… et, que beaucoup de gens partiront à l’aventure dans leur propre région, à moins que l’aventure ne puisse se trouver que dans les Pays-Bas français.
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