tripes à la mode de l’Avesnois
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recette des tripes à la mode de l’Avesnois

Oui, nous avons préparé des tripes à la mode de l’Avesnois.

En effet, dans cette région de l’Avesnois, pays natal de notre père (là, où réside toujours la véritable mémé Moniq), il était de coutumes lors de certaines saints en fin d’année (Saint-Eloi patron des métallurgistes par exemple ou Sainte-Barbe) de préparer des tripes.

Nous aussi, (oui, certains membres de la famille mangent des tripes) nous avons voulu essayé de cuisiner des tripes à la mode de l’Avesnois même si ce n’était pas à la période ! Mais il parait que ces abats se mangent n’importe quand dans l’année 😉

Si Coco Cocotte dans la page Facebook de la cuisine de mémé Moniq et Ana Cristina Sergent dans le groupe Fait maison et discussions en tous genres n’avaient pas demandé la recette… nous pensons que nous aurions quand même publier cette recette de tripes car elle fait partie intégrante de notre patrimoine familiale.

Nous pensons que ces tripes peuvent se cuire dans une mijoteuse (un slow cooker) ! La prochaine fois, promis on essaye. Ici, nous avons privilégié la cuisson au four, mais elle aurait pu aussi se faire sur le gaz ou en auto-cuiseur.

Voici donc notre recette de tripes à la mode de l’Avesnois pour 4 à 6 personnes que nous avons accompagné évidemment de frites du Nord 🙂

tripes à la mode de l'Avesnois et ses frites
tripes à la mode de l’Avesnois et ses frites

Ingrédients pour des tripes à la mode de l’Avesnois

  • 1 kg de tripes prêtes à cuire
  • 3 – 4 carottes
  • 2 gros oignons
  • 1 poireau
  • 10 g de beurre clarifié
  • 1 bouquet garni
  • 3 gousses d’ail
  • 6 cuillers à café de fond de veau déshydraté
  • Une dizaine de baies de genièvre
  • 3 clous de girofle
  • Quelques grains de poivre
  • sel

Préparation des tripes à la mode de l’Avesnois

  • Découper éventuellement les tripes en carré de 5 cm
  • Rincer les à l’eau
  • Préchauffer le four à 150° C (th. 5)
  • Éplucher et laver les carottes avant de les découper en rondelles
  • Peler les oignons et les couper en rondelles fines
  • Retirer la peau des ails et éventuellement le germe central
  • Nettoyer le blanc de poireau sous l’eau après avoir coupé ses racines et la partie verte
  • Débiter le poireau en rondelles
  • Mettre le beurre à fondre dans une cocotte
  • Faire revenir l’oignon et le poireau quelques minutes puis ajouter les carottes et écraser l’ail
  • Ajouter les tripes et le bouquet garni
  • Verser de l’eau pour recouvrir les tripes
  • Mettre le fond de veau, les baies de genièvre, les clous de girofle et les grains de poivre puis saler
  • Porter à ébullition et couvrir la cocotte
  • Mettre la cocotte dans le four
  • Laisser cuire 4 heures en vérifiant de temps à autre que l’eau recouvre toujours les tripes
  • Rectifiez l’assaisonnement si besoin avant de servir

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Un commentaire, un avis, un petit coucou… sont toujours appréciés, et surtout nous sommes attentives à vos idées, reproches… pour faire évoluer ce blog et nos présences sur le net.

De même si vous cuisinez ou pâtissez une de nos recettes, indiquez nous le lien de votre publication ou envoyez nous la photo de votre réalisation à oe@oe-dans-leau.com avec le titre de la recette, nous essayerons de l’ajouter à la recette d’origine en indiquant que vous en êtes le cuisinier 😉

Commentaires

15 mars 2019 à 12 h 37 min

J’ai habité fort longtemps dans l’Avesnois, je n’ai pas entendu parler de ces tripes, mais plutôt , dans la région toute voisine du cambresis, il y a en effet dans le nord une grande tradition de tripes, andouillesi et autres andouillettes



    erdelcroix
    15 mars 2019 à 14 h 46 min

    Pour moi, dans le bassin de la Sambre pour être précis, on mangeait souvent des tripes en fin d’année.
    Et pour Cambrai, je confirme au niveau de l’andouille… mais elle est difficile à trouver sur Lille !
    En ce qui concerne l’andouillette, je me rappelle enfants qu’elles étaient parfois enrobée de chapelure… mais je ne me rappelle pas de son origine géographique (entre la Thiérache —Hirson- et le Val de Sambre ou peut-être du Cambrèsis 😉



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